Archives de catégorie : Fabrications

Article-invité : La Quête de la Chaussette du Destin

Article par Stram : Recension romancée de la randonnée autour du Capcir que nous avons faite avec Stram et P.

C’est le cœur lourd que nous quittions Toulouse ce dimanche 28 juillet 2024. Une fois de plus, les ténèbres menaçaient les Pyrénées et le seul espoir pour les stopper était de détruire la chaussette du destin sur les cimes de Puig Peric. C’est dans notre fidèle calèche que nous fîmes le trajet entre Toulouse et Planès, le village de nos ancêtres d’où nous pourrions partir sans attirer l’attention… C’est ainsi que la Confrérie des Sombreros commença la quête de la chaussette du destin !

Grâce aux faux papiers faits par nos camarades de l’UHTG1, nous franchîmes les barrages des gendarmes francs, alliés notoires du berger des ténèbres. Nous commençâmes notre épopée loin de Puig Peric et le premier jour fut bien calme. Après une nuit au refuge du col del Torn avec ses fameux hamacs, nous continuâmes notre périple vers Puyvalador. Après nous avoir écouté, le seigneur de Puyvalador nous fournit un laissez-passer afin que nous puissions continuer notre voyage sans embûches. Hélas, la cour de Puyvalador était minée par les traîtres acquis à la cause du berger des ténèbres. Juste après notre passage, un coup d’état renversa le seigneur et les forces des ténèbres s’élevèrent dans tout Puyvalador. Heureusement nous avions changé nos plans de couchage et aucun combi volkswagen2 n’arriva à localiser notre campement cette nuit là. Mais les troupes du berger des ténèbres connaissaient notre destination : les portes du grand duché d’Orlu, pour quémander assistance au grand duc. Ainsi juste après avoir dépassé les terres des mercenaires de la compagnie Marguerite, nous entendîmes les échos des tambours de guerre des troupes du berger des ténèbres. La compagnie Marguerite, célèbre troupe de mercenaires assoiffées de sang mais loyaux à la lumière – et à l’argent – se sacrifia pour nous faire gagner de précieuses heures.

Aux portes du duché d’Orlu, le grand duc écouta notre requête et nous confia une troupe de 15 vautours fauves pour nous aider. En partant des portes d’Orlu nous vîmes en bas le carnage sur le champ de bataille. On raconte qu’une seule jeune recrue de la compagnie Marguerite a survécu au massacre de Las Bassetes et qu’elle devint 20 ans plus tard l’héroïne de la bataille du mont Canigou qui chassa les bergers des ténèbres définitivement hors des Pyrénées.

Conscient que les troupes du berger des ténèbres étaient très proches, nous nous dépêchâmes de rejoindre les grandes prairies de Castel Temporell, la dernière zone franche avant les montagnes de Puig Peric. Les chevaliers de l’éternelle Castel Temporell nous accueillirent en grande pompe et nous passâmes la nuit à l’intérieur alors que l’orage de grêle frappait les forces des bergers des ténèbres qui se préparaient à l’assaut. À la faveur de la nuit, sans prévenir personne de peur qu’un espion ne soit là, nous partîmes vers Puig Peric. Nous franchîmes discrètement les lignes ennemies. C’est à l’aube, en commençant l’ascension de la montagne, que nous entendîmes les cloches du guet de Castel Temporel préparer les troupes à la bataille. Les vaches de Castel Temporel, bien conscientes de la menace que représente le berger des ténèbres, réveillaient tout Castel Temporel aussi tôt que possible afin que toute surprise soit impossible. Touché par la force de caractère de ces vaches, prêtes à tout pour ne pas subir l’oppression, nous continuâmes la longue et difficile ascension de Puig Peric. Le temps nous était compté car les troupes du berger des ténèbres s’étendaient jusqu’à l’horizon sur la route qui reliait Castel Temporell à Puyvalador. Castel Temporell ne pourrait tenir que quelques heures dans de telles conditions.

Pendant les deux heures qui suivirent, nous continuâmes notre ascension en entendant les cris de la bataille qui faisaient rage en bas. Dès notre arrivée au sommet, nous sacrifiâmes la chaussette du destin et sonnâmes le cor pour annoncer le succès de notre quête ! Le berger des ténèbres était vaincu et son sort de confusion sur les troupes de Puyvalador s’arrêta immédiatement, mettant fin à la bataille. Castel Temporell et l’ensemble des Pyrénées étaient sauvés !

Fous d’allégresse, nous nous baignâmes plusieurs fois ce jour-là et la nuit, nous festoyâmes sous les étoiles filantes en regardant les somptueuses constellations du ciel nocturne d’août. Le lendemain, en passant au roc de la Calme, nous discutâmes avec le grand forgeron. Il nous apprit que les skieurs de l’Apocalypse menaçaient de remplir les Alpes de canons à neige artificiels. La communauté des sombreros décida donc de forger – malgré les risques – le bâton du destin sur la mythique enclume du roc de la Calme. C’est préparés au pire et le cœur lourd que nous partîmes du roc de la calme pour rejoindre SuperBolquère. Nous étions en effet à court de provisions et n’avions pas d’autre choix que de payer aux marchands avaricieux de SuperBolquère des denrées hors de prix, la guerre ayant ravagé les cultures…

Le lendemain, notre retour à Planès fut triomphal et c’est le cœur plein de joie que la Confrérie des Sombreros partit des Pyrénées pour continuer à lutter contre les ténèbres ailleurs…

  1. Ultime Hyper Totale Gauche, à gauche de la gauche de la gauche de l’extrême gauche ↩︎
  2. traditionnel véhicule des indicateurs du berger des ténèbres ↩︎

State of the Machin 2024

Quoi ? Quelle année manquante ?

L’année dernière, dans un billet que je n’ai jamais publié, je disais que les choses s’étaient améliorées par rapport à 2022. C’est toujours vrai, mais la situation a de nouveau bien changé. De 2022 à 2023, j’ai déménagé d’Albi à Toulouse et changé de travail. J’écrivais l’année dernière qu’en plus j’avais touché 10% d’augmentation et trouvé un cadre de travail plus collectif, et que sur le plan du logement j’étais dans une colocation avec une vraie dynamique et que du coup je m’y sentais bien par rapport à Albi où la fin de la coloc avait été un peu cauchemardesque.

Or donc, depuis, j’ai redéménagé, grâce à une proprio qui nous a viré de sa maison pour la vendre. Je n’ai pas retrouvé de colocation assez vite, donc dans l’urgence j’ai pris un appartement solo. J’habite donc seul pour la première fois de ma vie. C’est cher et l’appart est mal isolé, mais quelque part c’est assez confortable. Disons que je mettrais ça largement au dessus d’une coloc qui se passe mal, mais bien en dessous d’une coloc qui se passe bien. Par contre avoir un lave-linge pour mon usage personnel me semble toujours aussi absurde après 4 mois à en profiter. Je ne sais pas trop quel est mon endgame ici. Clairement je ne veux pas habiter dans cet appartement sur le long terme, il est un peu perrave (et cher). Par contre je voudrais rester dans ce quartier, où j’ai des ami.es qui habitent (à 1 min à pied de chez moi), ça c’est très confortable (le changement de localisation pour un quartier plus central était clairement un gros plus, même si je regrette un peu le jardin). Mais est-ce que je veux déménager dans un autre appartement solo ? Que j’achèterais éventuellement ? Ou dans une nouvelle colocation dans le quartier ? J’oscille un peu entre différentes options (si j’ai bien une caractéristique qui ne change pas, c’est ma difficulté à accepter de laisser des options derrière moi).

L’autre gros sujet du moment c’est le boulot. Les conditions se sont sensiblement dégradées. J’ai eu une promotion (yay), mais avec seulement 60€nets d’augmentation (hmm) et largement plus de travail (meh). C’était un peu un piège à con, quoi, mais j’ai allégrement foncé dedans. Après c’était un piège à cons collectif, c’est tout mon service qui se prend des demandes à un rythme soutenu depuis quelques mois. J’ai donc décidé de me barrer, parce que je tiens à ma santé mentale plus qu’à un job où je suis largement un exécutant de décisions que je trouve pas oufs, prises par des gens qui connaissent moins le sujet de fond que moi et qui veulent avant tout communiquer. Autant les fois précédentes où j’ai décidé de changer de boulot je me suis posé beaucoup de questions sur si ce n’était pas moi qui était un éternel insatisfait, autant là je suis assez serein. J’aimerai bien retrouver un truc à Toulouse, où j’aime bien ma vie et mes relations sociales (et je vais commencer à chercher activement), mais je regarde aussi dans d’autres grosses villes. Pour le moment c’est changer pour un boulot équivalent dans le public ou assez similaire dans le privé, mais faudra quand même un jour que je me penche plus sérieusement sur une réorientation plus drastique.

Sinon, l’éléphant dans le State of c’est que j’ai rompu avec OC en octobre. Je suis célibataire depuis. J’ai pas mal crushé sur des gens, mais ça n’a pas dépassé ce stade, je pense que j’avais besoin d’être oklm pendant un certain temps. Ça a été mentalement compliqué pendant un certain temps. Je suis allé voir une psy une fois ! J’ai détesté. I guess I’ll try again in 2025. Ça va clairement mieux depuis que y’a un semblant d’été sur le pays – le fait de prendre une semaine de vacances m’a aussi fait réaliser le niveau de stress que m’apportait mon boulot, mais c’est un problème mental totalement orthogonal.

Quoi d’autre ? Le printemps pourri m’a privé de randos, ce qui était très frustrant, mais j’ai fait quelques concerts, c’était très chouette. Je suis allé au mariage d’ami.es en Bretagne, c’était une super cérémonie, avec présence sur 60 heures, très bien pour rencontrer des gens. J’avais fait une bucket list en début d’année, et si je n’ai pas fait tout ce qui est dessus, ça a quand même été efficace pour mettre en place des trucs que voulais faire ou repoussais depuis longtemps (des examens médicaux notamment).

That’s all folks!

Murder : Habemus Necem

J’ai écrit les années précédentes deux scénarios de murder. Le premier a été publié sur murder-party.org, mais pas celui-ci. Je me dis que ça vaut le coup de rendre les deux publics ici au cas où. Si vous les jouez, je suis preneur de retour sur le déroulement de votre partie dans les commentaires (et vous pouvez aussi y poser des questions si vous vous en posez lors de la préparation).
Comme le reste du blog, ces murders sont publiées sous licence Creative Commons BY-NC-SA : ce qui veut dire que vous pouvez  les réutiliser, modifier, détourner comme vous voulez dans le cadre d’usages non-commerciaux, en précisant la source et en mettant les œuvres produites elles aussi sous licence ouverte.

Prévue pour 11 joueureuses et 1 MJ. 3h30 à 4h30, tout public

Vatican, août 2023. Suite à la mort du pape Pie XIII, les cardinaux sont enfermés dans la chapelle Sixtine pour élire le nouveau pontife. L’élection a été rapide, le successeur étant assez évident. Le nouveau pape va prier dans une petite chapelle adjacente avant d’aller se présenter aux fidèles. Une flaque de sang passe sous la porte de la chapelle. Le nouveau pape n’aura régné que 45 minutes. Dehors, la foule commence à s’amasser, attendant la présentation du nouveau pape. Vous n’avez que quelques heures pour tenter de démasquer l’assassin et élire un nouveau pontife (de préférence pas l’assassin) avant que la justice italienne ne vienne se mêler de toute l’affaire.

La murder parle de religion, fait jouer à tout le monde des vieux cardinaux plus ou moins réacs et tous habillés en rouge. Des bulles papales (=les lois du Vatican) viennent bouleverser un peu les équilibres en cours de partie, tous les cardinaux ont évidemment des motivations secrètes et envie de devenir pape…

Habemus Necem by Machin is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-ShareAlike 4.0 International License.

Murder : Meurtre à l’Institut Villani

J’ai écrit les années précédentes deux scénarios de murder, qui ont aussi été publiés sur murder-party.org (celui-ci et un qui se déroule lors du conclave qui doit élire un nouveau pape). Je me dis que ça vaut le coup de rendre les deux publics ici au cas où. Si vous les jouez, je suis preneur de retour sur le déroulement de votre partie dans les commentaires (et vous pouvez aussi y poser des questions).
Comme le reste du blog, ces murders sont publiées sous licence Creative Commons BY-NC-SA : ce qui veut dire que vous pouvez  les réutiliser, modifier, détourner comme vous voulez dans le cadre d’usages non-commerciaux, en précisant la source et en mettant les œuvres produites elles aussi sous licence ouverte.

Prévue pour 11 joueureuses et 1 MJ. 3h30 à 4h30, tout public.

L’institut Villani. Joyau de la recherche privée française, premier établissement européen du classement de Shanghai, trois prix Nobel, une médaille Fields, et maintenant, un meurtre. Super pour l’image de marque. En fin de journée, le directeur de l’Institut, Marc Mésange, était en train de faire visiter à une journaliste un des laboratoires de biologie, le LMA, quand ils sont tombés sur le corps sans vie de Steven McGuffin, le directeur du laboratoire. La direction de l’Institut, les chercheurs, le personnel de ménage et deux inspecteurs sont rassemblés dans le laboratoire et vont tenter de trouver qui a tué McGuffin. Et bien sûr, personne d’autre n’a d’agenda caché, d’ambition politique, de consommation de drogue ou de champignon parasite.

Créée à l’occasion d’une semaine de vacances comme un préquelle à une partie de Sporz, elle est jouable sans avoir besoin de connaître d’autres éléments que ce qui est mis dans le scénario.

It’s prepping time : délestage édition

En France, pour l’hiver 2022-2023, le gouvernement annonce de potentiels délestages du réseau : des coupures par zone, aux moments où le réseau serait le plus sollicité (8h-13h et 18h-20h, en semaine et par grand froid). Par ailleurs, même si c’est peu probable il y a un risque (faible mais non-nul) de black-out : un crash du réseau électrique, plus ou moins localisé, et plus ou moins long à résoudre (probablement quelques heures, mais ça pourrait aller jusqu’à quelques jours si c’est vraiment la merde).
Ce sont des scénarios peu probables, et plus on va dans l’apocalyptique, moins ils sont probables. Néanmoins, ça vaut le coup d’anticiper leur arrivée pour atténuer les dégâts qu’ils pourraient engendrer (une idée dont le gouvernement aurait pu se saisir, mais une fois de plus on va plutôt compter sur l’auto-organisation). Du coup, voici quelques mesures à mettre en place (la 7e va vous étonner !)

Pour les délestages ou le risque de black-out court :

  • Si le délestage est annoncé, anticipez-le en chargeant vos équipements (en heures creuses idéalement). Pensez aussi à mettre vos éventuels volets électriques en position ouverte avant le début du délestage, et à ne pas vous trouver dans un ascenseur au mauvais moment.
  • Investissez dans une frontale si vous n’en avez pas déjà une, chargez-la si vous en avez. Temporairement vos téléphones feront lampe, mais ça ne vaut pas une bonne frontale. Sachez où elle est, de préférence à un endroit facilement accessible : table de nuit, porte-manteau de l’entrée. Je dirai que potentiellement, baladez-vous avec la frontale sur vous, mais les délestages surprises ne sont vraiment pas très probables.
  • Vérifiez si vous avez une trousse de secours/une armoire à pharmacie avec des stocks raisonnables (masques, pansements, désinfectant, paracétamol, contraception, les divers médicaments que vous prenez régulièrement).
  • Pour les cyclistes, ayez des éclairages et des vêtements rétro-réfléchissants (gilet jaune ♥). C’est toujours un bon conseil mais sans éclairage public c’est un excellent conseil. Plus généralement, limitez les déplacements durant la coupure d’électricité si vous le pouvez.
  • Bougies : on aime tous les bougies mais c’est un risque réel d’incendie (spoiler : ça implique du feu). Privilégiez les chauffes plats (moins de risque de renversement), et une installation sur un support stable et non inflammable. Ne laissez pas des bougies allumés dans des pièces où vous n’êtes pas. En termes d’anticipation, ayez les chauffes-plats chez vous avant le délestage, dans un endroit identifié et avec un briquet ou des allumettes à portée de main.
  • Prévoyez éventuellement une batterie externe de bonne capacité si vous voulez pouvoir utiliser votre ordiphone/votre ordi (et anticipez le téléchargement d’un film ou deux), mais perso je recommande plutôt d’avoir un bouquin à lire ; par ailleurs s’il n’y a pas d’électricité il n’y a pas d’antennes relais, et donc pas de réseau.
  • Limitez l’ouverture du frigo et du congélateur, sur une coupure d’électricité de quelques heures ils resteront fonctionnels. Mettez un glaçon dans un verre dans votre congélateur, si un black-out a lieu, le glaçon fondra et épousera la forme du verre, ça vous permettra de savoir si le black-out était suffisamment long pour mettre en danger la consommation des aliments
  • Si vous habitez à plusieurs, rassemblez-vous dans la même pièce pour garder la chaleur corporelle au même endroit.
  • Ce n’est pas vrai de tous les téléphones, mais vérifiez si le vôtre peut capter la radio (avec des écouteurs filaires qui font antenne), ça permet d’avoir des nouvelles quand le réseau est down.

Pour anticiper les peu probables black-out plus longs :

  • Ayez une petite réserve de cash à la maison. Pas de courant, pas de carte bleue ni de distributeurs de billets.
  • Récupérez de l’eau en bouteille (un pack de secours à la maison en anticipation du pb, et possibilité d’en racheter avec votre cash ?). Si la coupure dure longtemps, la fourniture d’eau ne sera plus assurée, faute de pompes.
  • Ayez de la nourriture qui peut se consommer froide (ou ayez un réchaud à gaz pour réchauffer des aliments). Prévoyez d’avoir quelques conserves adaptées sous la main par exemple.
  • Prévoyez des plaids et plusieurs couches de vêtements
  • Si vous avez des ami.es géographiquement proches, prévoyez éventuellement de vous checker les uns les autres, voire de passer le blackout ensemble. (qui va chez qui ? à quel moment ?), parce que once again, pas d’élec, pas de téléphone.

Merci à louis pour le beta-reading.

Sources :

State of the Machin 2022

This year’s State of the Machin will be written in English, for the linguistic distance helps me laying out uncomfortable truthes (first attempt to laid bare my emotional state was done through pop culture reference and quite unreadable).

So. I’m not in the greatest of states. I have a hard time having a social life in Albi, long distance relationships are a drag, my job is unsatisfying for a myriad of mundane reasons, and the weather’s been awful through and through since forever, weighing on my mood.

Let’s try and elaborate.

I’ve written last year that I started a new job as a civil servant. I’m still doing that. My boss quit and my office moved, so I’m now in another building, closer to my new boss, with a different job title and slightly different (but mostly the same) tasks. Those changes were welcome, but I think they’re not enough. I work in a local administration, on environmental subjects. My n+1 thinks its important, but my n+2 and the elected head of the local government don’t really care. Plus there’s infighting between different levels of elected government about who should do what (and communicate about it) on the subject. So, the work can be quite tedious, a problem only compounded by the fact that on paper I’m supposed to collect indicators and pass information between several institutions, two tasks I don’t really care about. I want for technical and practical challenges, not paper-pushing (yes, going to work as middle management in a local administration might have lacked some foresight). The multiple levels of validation due to « possible political consequences » of pretty much every subject are quite exhausting, I yearn for more autonomy. As I said, moving to be physically closer to my new boss has been welcolmed since it allowed me to transform a lot of emails and phonecalls into informal 2-minutes chats. But wtf, why didn’t this happen much much sooner??? I think it’s nobody’s fault, really, but some of the choices done in the way that administration works are quite toxic and exhausting, the scattering of the workers on several site being one of the main problems, but not one easily solvable on the short term.

So, I like my colleagues, especially the ones at the new office, with whom I have more affinities than with those at my previous office. Still, I have a stilted social life, with them and with the other people I’ve met here. I don’t know what is causing this, but I never find it easy to have social interactions here. I did not have this problem in Pau. One reason might be the lack of social dynamics in my house; I have three roommates, two moved out since last year, and the ones remaining are not the more social ones, nor the one with whom I share common views or hobbies. We don’t do things together, not even eating together. And I don’t know if it’s the cause of the rest of my social difficulties, but it sure doesn’t help.

What’s frustrating me is that for some time, around late september, I seemed to have cracked it. I had joined a climbing club, made some friends there, dined from time to time with one of my roommates who since moved out, had some parasocial relations in parties hosted in other communal houses in Albi. And then, I don’t know why, but it fell apart. I couldn’t find the energy to go to climbing sessions after I came back from my Christmas holidays. The weather was awfully grey, and it took its toll on my mood. But I tried and circumvent it: I started taking Vitamin D pills, to little effect. Some friends (who since moved out of Albi, do you see a pattern here?) organized a three days weekend where we all went together in a little house in Aveyron, and that was great. But it was a one time event, and I went back to my lack of easily happening social events after that. Because, actually, I can still go climbing, I could try and propose some activities (bar-going, karaokeing, mountain-hiking). But it seems like nothing’s happening naturally. Maybe it’s because I miss a time or place where I would chitchat with people and this kind of propositions would arise organically – a more socially active house or a more unformal framework at work would provide that, but as it is, it’s not happening.
I’ve never been the most social person, but it feels like I had stores of ability to initiate and navigate social interactions, stores that were filled by my previous successful interactions in my daily life in Pau. I’ve exhausted these stores trying to kickstart my social network in Albi, and now I’m left empty-handed, both wanting interactions and lacking the willpower to plan them. And looking back and seeing how much easier it seemed to suggest or organize pretty much anything not that long ago, it feels very frustrating to be where I am now.

And of course, for me as well as for anyone, there’s the delicious mix of two and a half years of pandemic, the rise of fascism, the climate crisis, and the whole « living under late stage capitalism » package of mental exhaustion, fed by my use of doomscrolling as a procrastination routine.

So yeah, I’m not fine. But I’m veeery good at masking it, even to myself. Because I’m used to be lonely, really. I can occupy myself with movies, books, elaborate routines of checking up Twitter, new comics and scifi novel releases, and a bunch of internet browsing, ultimately unsatisfying but killing time. So in the end I have a low key feeling of unsatisfaction but not too bothering. And then I go and spend a week with my old friends or OC, and I suddenly realize what I’ve been missing for several months in terms of fulfilling social interactions, and when I go back to Albi, that’s when I’m feeling in the dumps.

So, there’s several things I could do. I could go and see a psychologist. But well, I’m pretty sure I successfully self analyzed what feel’s wrong in my life, and I don’t want to learn to be okay with it, I actually want it to get better (I’m aware of the strong « men will literally do anything instead of going to therapy » vibe, and this is something I might have to work on, but at the same time I wasn’t able to find a dentist taking new patients in Albi, so I don’t have much hopes about therapists anyway).

I could move out of this house and in another one in Albi with a more communal spirit. That would be a partial solution, but the house I’m in is really architecturally great and comfy, I’d be a bit miffed to move out for it not to work, and moreover it wouldn’t adress my work problems.

I could resign from my work. No unemployement allocation for me if I do that, but I have money aside. If I do so, two options: the first is that I find a similar job elsewhere with a better organization, hoping it will suffice to make the job more satisfying. But if it stays the same administrative tedium, I’m not so sure it will happen (at the same time, I think it’s important to try and push for changes in local governement, and I’m competent at what I do, even if I don’t enjoy it). Or, I switch jobs completely and go back to school to learn a more hands-on job. It’s a daydream I’ve been nursing for quite some time, but tbh I’m afraid it won’t be the magic bullet I’m hoping for, and so I’m stalling (but come on self, learning to build and renovate houses would be great).
A bigger problem tied to this one is that I’m not sure if I don’t like 1/this particular job, 2/this kind (=administrative and high-level) of job, or 3/having to work. And the question of how one’s secures an ethical annuity instead of working is not one I’ve managed to solve so far (I could start by buying a home instead of renting, but without having long term plans about where I’ll live, it’s complicated).

Changing jobs would also be an opportunity to move out from Albi and to another city. Going back to Île-de-France would allow me to reunite with my friends and OC, but at the same time, uugh, I don’t want to pay a parisian-priced rent nor to lose my easy access to nature. Moreover, OC will probably move out of Paris in a year or two. The plan when I moved to Albi was to wait here for her to find a long term posting, but it looks more and more like I can’t afford to wait in this limbo state another year or two.

So, my short term course of actions will be looking for similar jobs to the one I’m holding, but around Paris. It’s not great, but I think my lack of regular satisfying social interactions is my biggest problem at the time (and phonecalls, videocalls or written chat absolutely do not do the job for me, it has to be physical presence or nothing), and it would solve this. Then maybe wait for OC to get a permanent posting somewhere and follow her there, since it’s a legitimate reason for getting unemployement money even if you’ve resigned. And then, using that unemployement money to go back to school and start learning to build cabins?

State of the Machin 2021

Pas mal de changements depuis le précédent. Deux confinements et (bientôt) deux doses de vaccin en plus, déjà.
J’avais mentionné une démission, j’ai retrouvé un travail : j’ai commencé en avril pour trois ans à travailler dans une communauté d’agglomération. J’ai aussi déménagé : j’ai quitté Pau pour m’installer dans ma nouvelle communauté d’agglomération, logiquement.

En terme de ville, c’est un peu plus petit. C’est très joli, surtout le centre historique dans lequel j’habite. Par contre arrivé à la veille du troisième confinement et travaillant dans un bâtiment où j’ai peu de collègues de ma structure et qui ne sont pas dans la même dynamique que moi, je peine un peu à me faire des ami.es pour le moment. C’est un point qui je pense va se résoudre avec la réouverture de l’ensemble des activités et lieux culturels, mais qui me préoccupe un peu : je trouve de moins en moins facile avec le temps de se recréer des cercles sociaux, surtout en débarquant seul dans un nouvel environnement. J’ai rencontré une collègue qui bosse sur un autre site avec qui je m’entends bien, j’ai vu sa colocation, mais ça reste une sociabilité très épisodique.
Je me suis installé dans une colocation dont je suis fort satisfait, avec notamment l’idée de kickstarter ma sociabilité, mais si je m’entends très bien avec mes colocs, pour autant il n’y a pas vraiment de dynamique de groupe qui se créée. C’est difficile à dire à quoi ça tient le fait que ça prenne ou non, mais c’est un peu dommage. Pendant qu’on est sur le sujet de la colocation, j’habite aussi pour la première fois de ma vie avec deux chiens : ça se passe bien même si l’un de deux est un peu un grand froussard qui ne me laisse pas approcher et aboie à fond dès qu’un inconnu déambule dans la cour devant la maison. Fin août, OC redéménage vers Paris pour y prendre un poste : ça va être un peu relou en terme de distances, il n’y a pas de trains directs, il va falloir réapprendre à gérer ça après 4-5 mois à vivre à une heure de train seulement. On verra ce que ça donne, mais que j’appréhende un peu là aussi.

Côté boulot, j’ai donc commencé il y a maintenant bientôt trois mois. Le boulot me fait voir des thématiques variées, mais reste en son cœur très administratif. J’y suis bon, mais ça ne m’enthousiasme pas plus que ça. Si tout se passe bien à côté je n’aurai pas de souci à y passer 3 ans, mais inversement je n’aurai pas trop de scrupule à le quitter si j’ai une meilleure opportunité (mais so far je ne compte pas chercher activement une telle opportunité : chercher un taff et déménager c’est fatigant, et ce travail se passe bien en soi ; je me dis juste que c’est pas le job de mes rêves, même si je suis content d’être de retour dans le secteur public ; je vais profiter de voir des thématiques nouvelles pour apprendre des trucs et on verra dans trois ans). J’avoue que j’ai une certaine tendance à me comparer aux trajectoires de connaissances plus ou moins proche et à me dire que j’ai pas forcément tout très bien négocié ; typiquement quand je vois d’anciens camarades de promotion être cités comme des références de leur domaine dans les journaux où quand je vois l’évolution de mon revenu par rapport à celui d’autres ami.es, je me dis que j’ai pas joué mes cartes au mieux – je sais intellectuellement que c’est pas les meilleurs marqueurs de réussite – et que même le concept de réussite est un peu pourri au cœur, mais c’est dur de sortir de cette logique, surtout quand on n’a pas l’impression d’avoir une vie sociale ultra-épanouie par ailleurs.
Autre point pas essentiel mais cependant agaçant : ma structure a annoncé un retour en full présentiel au début de juillet. Je pense que je vais trouver ça très relou, ça s’inscrit dans une dynamique de manque d’autonomie et d’infantilisation que je trouve de plus en plus pénible dans l’emploi salarié. On verra s’ils changent leur fusil d’épaule sur ce sujet d’ici la fin de mes trois ans chez eux, mais franchement y’a plutôt intérêt.

Sur les autres sujets en vrac :

j’ai très peu conduit cette année, logiquement. Y’a des voitures de service dans mon taff, je me dis que ce sera pas mal de reconduire un peu dessus. J’en ai déjà pris ponctuellement, clairement j’ai perdu en niveau de conduite. Rien de désastreux mais c’est quand même agaçant.
Je continue au quotidien à me déplacer en vélo. C’est déjà ça de pris, mais par contre je n’ai pas repris l’escalade depuis septembre dernier. Y’a une salle à Albi mais elle est chère et pas placée à l’endroit qui m’arrange le plus : elle est à 20-25 minutes de vélo de mon boulot et de chez moi, ça ne simplifie pas la pratique quotidienne. Je cherche un buddy d’escalade pour essayer de faciliter la motivation. Niveau spéléo on m’a recommandé un club dans un village à 1h de vélo de là où j’habite, pareil ça a un peu coupé ma motiv. Je touche un peu la limite de la vie sans voiture, vue la taille de la ville où je suis.
Je n’ai pas du tout avancé sur les questions d’achat immobilier : le manque de certitudes sur une installation de long terme à un endroit avec une communauté d’ami.es autour est quand même un gros facteur bloquant.

C’est tout pour cette année : c’est pas une tonalité globale très enthousiaste, je pense que le manque de sociabilité locale me mine un peu ; il faudra voir sur le plus long terme ce que ça donne.

Nouvelle Vague

On pourrait parler de cinéma français, ce serait cool. Malheureusement, c’est plutôt de l’épidémiologie amatrice que je vais faire ici.

Or donc, wouhou c’est la seconde vague. On y est, on y est bien, l’Europe se reconfine, le gouvernement s’offre un petit trip années 30s avec un couvre-feu (moi ça m’évoque la scène d’ouverture de V pour Vendetta les couvre-feu, c’est super sympa et totalement une réponse adaptée à un virus sans aucune dérive possible).

Au delà de râler sur le fait qu’on a un gouvernement de connards incompétents, que faire ?

Premièrement, parlons d’épidémiologie. On est dans la même situation qu’en mars, donc les mêmes recommandations s’appliquent : avant tout, distanciez-vous socialement (et physiquement). Vous devriez y être aidé par les mesures liberticides, mais n’appliquez pas bêtement les consignes gouvernementales. Prenez le temps de vous poser pour vous demander quels sont les interactions physiques que vous êtes prêt.e.s à (ou en capacité de) repousser ou annuler. Voyez moins de gens à la fois. Voyez les gens en extérieur, et en gardant vos distances. Mettez un masque si vous devez rester longtemps proche de quelqu’un d’autre.

Sur les masques d’ailleurs, si vous en avez à volonté, c’est cool. Sinon, stratégisez. Demandez-vous quelles interactions sociales ou quelles personnes vous voulez protéger à tout prix, et réservez des masques propres ou jetables pour celles-là, que vous ne gardez que 4 heures (idéalement évidemment vous feriez ça pour toutes vos interactions – mais perso j’ai un stock limité de masques, je gère le réel tant que l’État distribue pas des masques à tout le monde).

Lavez-vous les mains avant de sortir, régulièrement à l’extérieur, et dès que vous rentrez chez vous, ne vous touchez pas le visage à l’extérieur (le masque aide pour ça), touchez moins de trucs à mains nues si vous pouvez. Reprocurez-vous du gel hydroalcoolique si vous n’en avez plus.

Si vous êtes en position de télétravailler, faites-le. Même partiellement, vous limitez vos expositions. Si vous êtes en position d’imposer le télétravail à d’autres gens, faites-le encore plus. Faites toutes vos courses pour la semaine en une seule fois pour limiter votre présence en magasin. Si vous le pouvez, visez les horaires avec peu d’affluences, ou les retraits façon drive.

Anticipez votre possible contamination et quatorzaine : pour ça comme en mars, faites un stock de produits qui vous permettrons de tenir 15 jours sans sortir de chez vous. Conserves, soupes, mouchoirs, PQ. Visez 15 jours, ne dévalisez pas les magasins. Prenez de la confort food aussi, parce qu’être malade et n’avoir que du riz sans assaisonnement à bouffer, c’est nul.

C’est aussi le bon moment pour vous poser la question de où et comment est-ce que vous allez passer un potentiel reconfinement : parlez avec vos proches si ça implique une décision collective. Réfléchissez aux questions de logistique. Anticiper les choses vous simplifiera tout. Si y’a un jeu de société que vous voulez tester depuis longtemps ou un livre que vous vouliez lire, procurez-vous le maintenant plutôt que dans 15 jours (et même si ça confine pas, ce sera toujours pratique pour le couvre-feu).

Question santé mentale, prenez des nouvelles des gens, skypez ou équivalent, comme durant le confinement. Essayez de sortir un peu dans des endroits où l’on peut être seul·e. Réfléchissez à comment vous réorganiser une routine si elle a été perturbée par les restrictions (sociabilisation, occupation du temps, façon de faire du sport). Le couvre-feu c’est chiant, et tant qu’on sera pas en confinement y’aura en plus des relents de responsabilités individuelles sur les contaminations. Prenez soin de vous, prenez soin des autres.

Pour référence, l’article précédent qui parlait d’épidémio et de confinement : Confinement et Conséquences.

Pour un thread d’épidémiologie et de comparaison des stratégies : Thread de Maître Pandaï.

State of the Machin 2020

Et c’est à nouveau le moment de faire le bilan de l’année. Une année dense, pour moi comme pour le reste du monde.

Commençons par l’universel : le confinement. J’ai été confiné en appartement, avec mes 3 colocataires. Ne pas avoir de terrasse ou balcon (voire, de jardin) était un peu relou, mais les Pyrénées-Atlantiques étant peu touchées (et étant-je blanc), j’ai pu aller me promener deux fois par semaine sans difficulté. J’avais un peu anticipé le confinement (enfin, j’avais anticipé la nécessité d’une quatorzaine), donc j’avais fait de grosses courses avant. Globalement niveau courses je n’ai pas eu à trop changer mes habitudes, à part un gros mois sans marché.

OC et moi n’étions par contre pas coconfiné.e.s : elle était chez elle (avec un jardin !) à Grenoble pendant que j’étais à Pau. Ça a été source de tensions au début : il était prévu qu’on prenne des vacances ensemble deux semaines après le début du confinement, ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas vus juste tous les deux et qu’elle n’était pas venue à Pau ; je lui ai reproché plus que ce qui était vraiment de sa responsabilité, avec le recul j’en suis pas très fier. Depuis on a discuté, on a trouvé des modalités d’interactions pendant le confinement (lectures communes, visionnage simultané de séries, échanges de photos…), et elle est venue à Pau post-confinement, puis je suis allé la voir à Grenoble : on a passé plus d’un mois ensemble et ça s’est globalement très bien passé.

L’autre événement important récent dans ma vie, c’est ma démission. J’avais parlé il y a un an des problèmes dans mon boulot. Les choses ne s’étant pas améliorées, j’en ai tiré toutes les conséquences (toutes les conséquences) et j’ai remis ma démission fin février, avec trois mois de préavis. Elle a donc pris acte fin mai, avec une fin de contrat en télétravail, c’était une ambiance un peu étrange. L’idée serait de retrouver un emploi dans une collectivité locale. Je me suis dit que je me faisais un été tranquille, avec quelques candidatures pour la forme, mais une vraie recherche d’emploi commençant fin août. Ça va très probablement impliquer un déménagement, Pau ne fourmillant pas d’emplois. OC a eu un contrat d’un an à Toulouse en septembre, on va tenter dans la mesure du possible de chercher dans le coin.

Je me pose aussi de plus en plus la question d’acheter un bien immobilier, pour y mettre une bonne fois pour toute le gros de mes affaires (ie, ma bibliothèque) et arrêter de tout déménager tous les deux ans. Mais bon, c’est une Grosse Décision™ du coup je n’avance pas vite dessus. Ça aurait l’avantage aussi soit si c’est proche de mon travail de me permettre de ne plus payer de loyer, soit de me donner un point de chute ou organiser des vacances (et faire de la rénovation, c’est plus ça qui m’attire que d’acheter neuf).

Quelques autres points en vrac :

  • j’ai obtenu mon permis en février après bien trop d’heures de cours (60h+, étalées sur un an). C’est pratique à mentionner sur le CV pour chercher un emploi, ce sera utile pour déménager, mais pour le moment je trouve que je manque de pratique (je n’ai pas acheté de voiture vu les coûts que ça représente, mais du coup j’ai peu d’occasions de conduire).
  • Avec mes colocataires, nous nous sommes inscrits dans un jardin partagé. Nous avions contacté l’association juste avant le confinement, on a pu s’y mettre un peu sérieusement depuis le déconfinement. On a une (1) tomate qui pousse pour le moment. C’est intéressant à gérer.
  • Quelques tensions avec mes colocataires notamment. On est deux trentenaires et deux vintcinquenaires, et mine de rien ça fait une différence de mode de vie. On doit souvent demander à ce que le ménage soit fait, on n’a pas la même utilisation des espaces (et du matériel) commun, c’est assez relou au quotidien. Bon, je pars probablement d’ici deux mois donc je ne m’en fais pas trop, mais c’est dommage que ça finisse comme ça alors que ça se passait bien avant.
  • Sports divers : je me suis mis à l’escalade (du bloc, en salle, pour le moment). C’est assez satisfaisant comme pratique sportive et ça complémente bien mes déplacements en vélo. Pendant le confinement j’ai fait un peu de gainage devant une série pour ne pas trop perdre en niveau. Ça a été plutôt efficace, c’est davantage le déconfinement et les déplacements subséquents qui m’ont mis dedans en terme de perte de pratique régulière et donc de niveau. Je m’étais aussi affilié à la fédération de spéléologie, mais avec beaucoup moins de succès en terme de pratique : je n’ai rien fait depuis le camp de canyonisme il y a maintenant 14 mois. Dommage. Mais ça demande largement plus de temps, de matériel et d’organisation que le bloc, c’est logique.
  • Par contre j’ai repris avec intensité la randonnée depuis le déconfinement. J’aime de plus en plus ça. Pas d’abonnement ou d’affiliation à la fédération de ce côté là par contre, je fais ça dans mon coin avec des ami.e.s. J’ai racheté un peu de matériel pour en prévision d’une randonnée de 4 jours qui va bientôt arriver, et je vais probablement en demander en cadeau de Noël quand ce sera la période.

C’est tout pour cette année !

Jardin partagé

Ma colocation s’est inscrite dans un jardin partagé. On a récupéré un terrain en pente sur lequel on a créé des terrasses, avant de planter des tomates, des courges, des poivrons, de la lavande, des haricots… C’est un beau projet, qui demande pas mal de travail initial mais qui est assez satisfaisant : on voit les choses avancer d’une fois sur l’autre.

Avant les travaux
Avant les travaux, zoom
Terrasses en construction
Kiwitier
Mad Max !
Terrasses
Artichaut
Tomates et poivrons
Terrasses vues du dessus
Vue depuis notre parcelle
Vue depuis notre parcelle 2