Archives de catégorie : Come along, Pondy.

A 15 Francs le Cacolac, j’espère que je vais récupérer mon fric à la fin de la journée.

Yep, j’ai vu La Haine. Enfin. J’ai aussi vu un très très mauvais film qui s’appelle the Divide et un bon film très geek et complètement incompréhensible intitulé Primer.
Sinon, ce matin je suis allé surfer, plage déserte, soleil éclatant, juste ce qu’il faut de vagues… un bonheur.
Y’a de nouveaulles stagiaires à l’IFP, la mère de Sévan m’a prêté Solutions Locales pour un Désordre Global
Pour citer une amie : This life. A good life it is.

J’envisage de regarder Point Break, for the sake of genre savviness. (défi francophonie : trouver une bonne traduction de cette expression. Je propose « Pour l’amour du cliché assumé ».)

Week-end oisif

Ce week-end, glandouille à Pondy. Dimanche soir particulièrement satisfaisant, puisqu’il a consisté à regarder le soleil se coucher sur des palmiers tout en se baignant dans le Golfe du Bengale, avant de regarder Full Metal Jacket sur une terrasse dominant Pondy avec un vidéoprojecteur…

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PS : Si, je travaille aussi. Et peut être même qu’un jour entre deux posts sur mes WE, vous aurez le droit à un billet sur mon stage.

Shelter from the storm

Jusqu’à ce midi, je n’avais vu que du beau temps à Pondy. Et là, ciel gris, fort vent, début de pluie…
La météo sur ActuPondy pour demain et après demain ? Chance of Storm. (La majuscule est d’origine.)

Save files online, scan papers, look for waterproof bag for hard drive. Brace yourself. A hard rain is gonna fall.

[EDIT : Finalement, grand beau temps ici. Fausse alerte.]

Sinon, ici personne ne comprend la culture internet (quand je dis Lurk Moar, on me demande combien d’années d’allemand j’ai fait). Je suis donc seul et désemparé, avec personne à qui montrer ce gif en criant « Your agument is invalid! ».

On Holi day!

Le huit mars, c’était peut-être la journée de la femme, mais dans un pays où le suicide rituel de l’épouse après la mort du mari est encore de mise, ça ne pèse pas bien lourd. Non, ici le huit mars c’était surtout Holi, une fête qui célèbre le retour du Printemps, et connue comme un moment de relâchement des normes sociales et surtout, comme le jour où les gens se balancent des pigments colorés à la figure. Pas de chance, Holi se célèbre dans le Nord de l’Inde, le Tamil Nadu c’est un État sérieux sans ce genre de conneries. Donc la célébration ici c’était des processions et des bains rituels dans la mer, un peu moins folichon.

Mais c’était sans compter sur la communauté festivo-expato-aurovilienne, qui n’allait pas laisser passer ainsi une occasion de faire la fête. Ainsi, après le boulot avec Vincent, Jimmy et Sofia (la copine de Vincent), nous sommes allé-e-s à Serenity Beach, pour une petite célébration de Holi. Bières et pigments, en compagnie d’AJ, de quelques Aurovillien-ne-s et de fêtard-e-s divers-es, bain dans l’océan (qui est bien plus calme sur cette plage que sur l’autre où j’étais allé), puis soirée vin/fromage chez Vincent, où John, barman d’un des rares bars pondichériens, nous a gratifié-e d’une interprétation magnifique de Folsom Prison Blues et El Carretero.

Dans les autres moments marquants de la semaine, il y a eu l’anniversaire de Cédric, le chef du département d’Écologie. Fête chez lui avec tenues indiennes de rigueur, concert de cithare, chutney de tomate…

Sinon, j’ai acheté des chemises indiennes, (comme des chemises normales mais achetée en Inde) et on a un nouveau stagiaire qui vient du département de Sciences Sociales et est l’archétype du hipster (il a une pipe à long tuyau et un fume-cigarette…)

Un WE ordinaire

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[EDIT : J’ai passé la nuit de Dimanche sur Mari0, un mashup de Portal et Super Mario Bros. Now I’m thinking with mushrooms.]

On a commencé tranquillement le vendredi soir par une pendaison de crémaillère chez nous. Un grand rassemblement IFP et assimilé-e-s.

Le samedi, réveil laborieux, on part à la plage vers 16h (j’ai dit laborieux). Une heure de plage, je me suis un peu baigné (en maillot long et chemise, les indien-ne-s sont très pudiques). Il y a un fort courant de fond qui tire vers le large, quasi-personne dans l’eau (peu d’indien-ne-s savent nager). Ensuite, petite virée dans la banlieue d’Auroville pour découvrir un spa tenu par des soixante-huitards assumés. Le truc est perdu dans la forêt au bout d’une piste de latérite, un vrai cliché, mais cependant magnifique.

Le soir, fête chez Romain et Julie (décidément… Le WE dernier aussi), pour inaugurer leur nouveau pendal (toit en branchage au dessus de la terrasse, le précédent avait été détruit par le cyclone de Janvier.

Le dimanche, réveil tardif aussi, balade dans le Sunday Market de Pondy, acquisition de tongs, d’un câble RCA/Jack, prise de photos et surtout découverte du Café des Arts, café tenu par des français-es avec du wifi et une bibliothèque en libre service. Je pense que j’ai trouvé où passer mon temps libre.

On va essayer d’être un peu plus activs*, peut-être sortir de Pondy le week-end prochain (j’ai probablement déjà dit ça le week-end dernier…)

*Ceci n’est pas une faute de frappe, c’est un néologisme qui se veut comme la forme neutre de active/actif.

You’re working here? Chilling, only.

[ici, de la musique sur un site disparu depuis]

Première vraie soirée hier. C’tait d’la balle ! Tout le groupe de l’IFP, Mathilde revenue de Bangalore avec sa maître de stage, de l’alcool comme s’il en pleuvait, de la bonne musique (Caravan Palace et les G-sides de Gorillaz disponibles !)
Rencontré deux-trois nouvelles personnes Ajaï, à qui cet article doit son titre, Enoch, un ami de Matthieu qu’il a rencontré en Éthiopie…
Bref, Pondy c’est vraiment trop « kool ». Oui, parce qu’en plus ici tout le monde utilise le mot kool, avec un « k » bien appuyé. Les salutations voir les conversations entières peuvent être « Kool ? Kool. Kool, dude. »

Si vous avez l’occasion de venir, saisissez-la. J’offre la moitié de mon lit deux places.

Premier contact

[EDIT : Comme promis, les photos.]

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Beaucoup de choses à dire sur ce premier jour.

(Mon bureau est juste derrière la porte)Déjà, j’ai eu une vue claire de l’Institut. C’est grand, vieux, peint en jaune, clairement pas fait pour accueillir un labo à la base, et plein de plantes, de livres, de vues sur la mer et de post-docs détendus.
J’ai pris mon petit dej dans un hôtel quelques rues plus loin, et sur mon chemin, j’ai croisé un éléphant. Normal.
Pas des masses de boulot pour le moment, mon maitre de stage étant très pris. J’ai relu les papiers qu’il m’avait filé, commencé quelques démarches administratives et surtout, rencontré beaucoup de gens.
Dans les gens, il y a Mathilde, l’autre stagiaire déjà arrivé. Elle vient de l’Agro Montpellier, fait une année de césure et revient de 6 mois de stage à Bangkok en passant par l’Île Maurice. Elle va bosser sur l’influence humaine sur les paysages, et elle a un mois de terrain dans le Nord de l’Inde pour ça.
J’ai aussi rencontré Vincent, qui va superviser mon stage plus directement que le chef de Département. Il m’a conseillé de profité du répit actuel puisque « ça a l’air assez trapu ce qui t’attend ». Il a l’air très détendu, mais comme un peu tout le monde ici.
Ce qui me fait une magnifique transition avec le paragraphe sur l’ambiance générale. Qui est plutôt relaxé ; le labo mélange je dirais à 50% chercheurs indiens et français, on a deux pauses cafés/jour, avec un café dans l’Institut, où le chai est excellent (thé infusé dans du lait avec masse d’épices). La plupart des gens parlent français et la moyenne d’âge est basse.

Visiblement, y’a plein de trucs à faire et les gens sont motivés pour bouger un peu. On (=les anciens) nous (=Mathilde et moi) a conseillé de chercher un appart plus sympa que la guest house et de louer un scooter pour faciliter les déplacements dans Pondichéry (Maman, je sais que tu palis en lisant ça.)
Je suis sorti trop tard ce soir pour prendre des photos, mais demain vous y aurez droit.

La vue depuis ma chambre
Le jardin de l’institut
Carcasse de voiture