Quelques photos prises lors de mon séjour parisien du début d’année. Un peu en extérieur, et un peu au musée de l’Orangerie.






Quelques photos prises lors de mon séjour parisien du début d’année. Un peu en extérieur, et un peu au musée de l’Orangerie.
J’ai profité d’être à Paris pour faire un tour au centre Pompidou, quelques photos d’œuvres ci-dessous. Ça faisait très longtemps que je n’y étais pas allé, c’était cool d’y retourner. Je ne suis clairement pas touché par tout dans leurs collections mais il y a des œuvres vraiment intéressantes, à la fois dans le contemporain et dans le moderne.
Et en bonus, quelques photos prises en extérieur à Paris :
Visite des expos inaugurales de la Bourse du Commerce. J’ai pas été convaincu par tout mais j’ai bien aimé les œuvres de David Hammons. Le lieu est très beau mais je cringe un peu sur la glorification de Pinault.
Un musée sur la douane, par la douane. J’étais un peu perplexe au début mais c’est fort sympa à visiter, en fait. Ça retrace l’histoire de la douane française à travers les âges.
Je vous épargne les photos d’uniformes qui rendaient mal à travers les vitrines, et de la grande affiche » Une déclaration inexacte peut vous exposer à de graves ennuis » qui était fort rigolote.
Visite du musée d’art contemporain. On y allait spécifiquement pour l’ œuvre d’art sur le calendrier républicain, mais vu que c’était un billet unique pour tout le musée, on a tout visité.
L’ œuvre sur le calendrier républicain – par Ruth Ewan, une artiste écossaise – rassemblait dans une seule salle toutes les plantes, animaux, objets, minéraux qui ont donné leur nom à un jour du calendrier. C’était assez cool comme concept, en plus on y a gagné de très beaux calendriers républicains modernes avec une belle et sobre mise en page.
On a ensuite vu une expo sur l’architecture, dont je n’ai absolument pas retenu le propos pour me concentrer sur le côté esthétique des éléments exposés.
Et enfin une exposition sur l’ensemble de la carrière artistique de Takako Saito, un artiste japonais qui fait notamment des œuvres interactives/modulaires
Une œuvre indépendante des expositions :
Nous sommes allés à la première de l’exposition « Dubuffet, un barbare en Europe » qui s’ouvrait au MUCEM. Je ne connaissais pas du tout l’œuvre et la philosophie de Dubuffet, c’était fort intéressant.
Pour résumer à grand traits, il s’intéresse à la pratique artistique non-influencée par l’histoire de l’Art et les conceptions communes de l’art, notamment tout l’héritage de la tradition européenne. Il réfute notamment la coupure entre cet art européen et tout le reste, rassemblé en « art primitif » à son époque. Il s’est du coup intéressé aux dessins d’enfants, aux œuvres d’aliéné·e·s, aux productions des artisan·e·s et aux traditions européen·ne·s pour les rapprocher des soi-disant arts primitifs et montrer les convergences entre eux.
Deux musées à Turin. La Mole Antonelliana, prévue pour être une synagogue à sa construction, qui ne le sera jamais et transformé en musée du cinéma. Le lieu est beau (avec une salle monumentale impressionnante), l’expo sur les techniques qui ont précédé le cinéma intéressante et complète. Une expo temporaire sur cinéma et musique bien complète aussi. L’exposition sur l’élaboration d’un film par contre était assez succincte, dommage. À la base de la flèche, un belvédère qui permet d’avoir une vue sur la ville, dont on a bénéficié sur la fin de journée.
Autre musée, autre ambiance : le musée Pietro Micca célèbre le héros local éponyme, qui lors de la guerre de Succession d’Espagne (début du XVIIIe siècle) a empêché les troupes françaises de pénétrer dans la cité par les tunnels qui servaient à la guerre de sape.
Le musée présente les enjeux de la guerre, les enjeux locaux du siège de Turin, les techniques de la guerre de l’époque, et notamment tout le système de mines et contre-mines, avec des creusement de galeries dans tous les sens pour placer des bombes sous les remparts, les machines de siège, ou intercepter les tunnels adverses. Et à la fin de la visite, on fait un tour dans les tunnels.
(Ville des Linosaures)
[Il reste quelques chansons épargnée par la fonction « aperçu de 30 secondes et il vous faut un compte pour en avoir plus » sur Soundcloud, mais faut viser juste]
Le samedi après-midi, nous avions prévu une randonnée, mais le temps pleuviotant du matin et des risques d’orage annoncé (bien que jamais concrétisés) nous ont fait nous rabattre sur la visite de Saint-Lizier, pas trop loin et plus propice à s’abriter en cas d’orage que la rase campagne.
Le village est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, et est effectivement fort joli. Deux églises, une belle vue sur le piémont, de petites ruelles pavées.
La cathédrale de la Sède est l’église de la ville haute de Saint-Lizier. Elle est notable pour ses peintures du XVIIe retrouvées sous celle du XIXe à l’occasion d’une restauration des boiseries, et restaurées assez admirablement. Des fragments encore plus anciens sont visibles derrières les boiseries de la nef, équipées d’un système permettant de les ouvrir lors de la restauration.
Le lieu abritait de plus dans le cadre du festival In Situ
Musée situé près du Pont de l’Alma. L’exposition se situe dans des vrais tunnels d’égouts en activité, pour montrer leur fonctionnement et les techniques de nettoyage utilisées historiquement et actuellement. On peut y voir les différentes tailles d’égouts, les déversoirs d’orage, le matériel des égoutiers. C’est bien foutu et intéressant, pas cher et pas très long. Je recommande. Par contre ça ferme pour deux ans début juillet, donc allez-y vite si ça vous intéresse !
TW arachnophobie : la dernière photo de l’article est un dessin d’araignée.
Musée Ethnographique de Zagreb. Beaucoup de meubles, quelques objets liturgiques, une collection de pendules et montres au dernier étage, le tout dans un bâtiment art Déco.
La marqueterie sur certains meubles était assez hallucinante, un exemple sur deux tables :