Archives par mot-clé : urban exploration

Château abandonné

Ancien hôtel-restaurant abandonné dans l’Aveyron. Structure instable sur une aile, mais la partie explorable restait immense.

Escalier
« Digital »
Buffet
Escalier, autre perspective
Tag
Porte et néon
Cave
Fenêtre
Salle aux radiateurs
Salle sans plancher
Salle sans plancher dans la longueur
Tag disparu
Eponyme
Cave
« Digital » again
Tag et cheminée
Tag végétal
Étage effondré
Perspective
Escalier
Combles
Vue depuis le toit

Randonnée au cirque de la Plagne et site minier

Randonnée du dimanche au cirque de la Plagne. Petite rando pas trop matinale pour aller toucher la neige en fond de vallée. On a déjeuné à la limite de là où on pouvait aller sans raquettes, puis redescente et explo rapide d’un ancien site minier, pour admirer les machines laissées sur place.

Cascade et lens flare
torrent de montagne
Site minier, vue d’ensemble

Hôtel incendié

Weekend en Ariège. L’occasion de faire un peu d’urbex et quelques randonnées, entre un passage au marché de Saint-Girons et des parties de jeux de société.
Premier article de la série : un ancien hôtel incendié puis squatté (ou squatté puis incendié ?).

Je suis assez content des photos du weekend, je n’avais pris que mon ordiphone et pas mon reflex pour ne pas trop me charger, et ça ~va. Toute tentative de zoom donne des photos immondes, mais en x1 ou en « large », ça fait des trucs relativement corrects, bien qu’avec une résolution native bien plus petite. Mais pour des photos d’intérieur ça passe (les photos larges en rando étaient quand même moins satisfaisantes, globalement).

Bain de tuiles
Merci de bien vouloir déposer vos clés à votre départ

Explorations urbaines, de Julien Martin Varnat

Essai qui parle de la pratique de l’exploration urbaine. L’auteur revient sur la généalogie du terme, comment une pratique assez large à la base s’est contractée dans son acceptation grand public pour signifier spécifiquement l’exploration de bâtiments abandonnés, qu’ils soient en contexte urbain ou non d’ailleurs. Mais à la base et dans certaines des pratiques que l’auteur relate (et met en application) c’est une exploration plus large de tous les espaces d’une ville, en refusant l’aspect « un espace = une fonction » et en empruntant des parcours non majoritaires.

L’auteur pointe aussi comment l’exploration de bâtiments abandonnés (qu’on va nommer urbex pour simplifier) peut adopter des codes virilistes, avec une performance de la capacité à s’introduire, à atteindre des espaces le premier, et à documenter cette performance, documentation qui rentre en contradiction avec un certain culte du secret dans la collectivité. Les autres formes d’exploration urbaines incluent le place hacking : s’introduire dans des immeubles, des cérémonies, des toits, des caves… sans ques les espaces soient forcéments abandonnés, juste se trouver là où l’on est pas supposé. Il parle aussi des promenades situationnistes, des marches exploratoires à travers la ville : l’exploration urbaine peut-être une déambulation sans introduction ou dépassage de barrière, juste pour appréhender des espaces que l’on ne traverse ou on ne regarde pas habituellement. L’auteur revient aussi sur sa propre pratique à Clermont, avec le groupe du Grand Lustucru, collectif informel qui pratique cette exploration urbaine déambulatoire. Il parle aussi de la pratique des sentiers de randonnée urbain et de comment ces pratiques peuvent être réintégrées dans des approches plus acceptées comme la randonnée.

J’ai bien aimé, c’était particulièrement intéressant pour la réflexion que ça me permet sur mes propres pratiques ; je ne fais plus énormément d’urbex ni de déambulation urbaines ces derniers temps mais ça m’attire toujours et je trouve ça intéressant d’avoir une réflexion dessus, qui soit justement un peu détachée de ce culte de la performance et de la mise en scène que l’on peut trouver chez Lazar Kuntzman ou Psychoze.