Archives par mot-clé : tribulations européennes

Musées du Vatican – Rome (7/8)

Pour le dernier jour, visite des musées du Vatican et de la basilique saint-Pierre. Beaucoup d’œuvres de style et d’époques différentes, un peu overwhelming en terme de quantité de trucs artistiques. Très belle collection d’art contemporain sur la thématique de la foi, mais les photos rendaient très mal (les salles n’étaient pas toujours très éclairées).

Sarcophage
Statue d’Anubis
Chérubins et crocodile
Paon récupéré du mémorial d’Hadrien
Plafond, musée du Vatican
Plafond, musée du Vatican
Plafond toujours, galerie des cartes
Armoiries papales, galerie des cartes
Petite mosaïque de sol
Détail d’un plafond, le triomphe de la chrétienté sur le paganisme
Détail d’un volet
Yet another plafond
#passionPlafond
Descente de croix
Escalier de la sortie

Anzio – Rome (6/8)

Pas Rome à proprement parler, puisqu’on était à 1h de train, au bord de la MER. Super beau temps, on a bien profité de la plage (en manteau quand même, faut pas déconner, mais on a pris un petit coup de soleil). Reste de la villa de Néron et port de pêche, et les meilleures pizzas qu’on ait mangé du séjour.

Digue
Plage et nuages
Corbeau en arrivée
Digue et ruines de la villa de Néron
Écume
Tentacules
Goéland juvénile
En vol
Trois oiseaux et un bateau
Jetée
Pêcheurs et vagues

Matatoio et environs – Rome (5/8)

Anciens abattoirs reconvertis en galerie d’art moderne. Je n’ai pas été très convaincu par les expos photos affichées, mais le lieu était beau, et il y avait un gros marché assez cool à côté, avec pas mal de street art.

Pont Settimia Spizzichino
Bâtiment visible depuis la centrale Montemartini
Fresque murale
Toits de l’abattoir
Intérieur d’un des abattoirs pas encore réaménagé
Stalle pel bestiame domito
Bâtiments et gazomètre
Marché et ancien bâtiment de l’abattoir
Marché et gazomètre
Ghostbusters
Spiderman, spiderman

Trastevere – Rome (3/8)

Quatrième jour, principalement dans le Trastevere. Un peu de géocaching, des photos de street art, des nuées immenses d’étourneaux dans le parc Garibaldi (et un guitariste électrique qui vivait sa meilleure vie), quelques visites d’églises

Restes du temple d’Apollon Sosianus
Détail des restes du temple d’Apollon
École Goffredo Mameli dans le Trastevere
Collage (Liars)
Collage (coronavirus)
Détail de la façade de l’église Sainte-Marie du Trastevere
Sainte-Marie du Trastevere, détail du plafond
Sainte-Marie du Trastevere, Vitraux
Vue sur Rome depuis la voie San Pietro in Montorio
Fontaine de l’Acqua Paola et coucher de soleil
Coucher de soleil et arbres à contrejour

Rome (2/8)

Sainte Marie Majeure (et petit déjeuner hors de prix dans un café), Domus Aurea, le Colisée (et pizza), parc de la villa Celimontana, Casa Romane del Celio, Cirque Maxime, Jardin des Orangers, quartier juif (et artichauts à la juive). Une journée avec beaucoup de déambulations et beaucoup de sites antiques ou religieux.

Intérieur de Sainte Marie Majeure
Plafond de Sainte Marie Majeure
Un de mes pet peeves : une sculpture d’église dans une église (et elle est même tenue par des statues alors que la mini-église comporte des mini-statues !)
Autel de la Patrie vu de l’arrière
Colisée
Colisée, partie brisée
Colisée, vue en coupe
Colisée toujours
Basilica Santi Giovanni e Paolo
Clivo del Scauro
Jardin des Orangers
Dôme de Santa Maria in Campitelli vu depuis le portique d’Octave

Rome (1/8)

Sept jours de vacances à Rome avec OC. Première fois dans la ville pour moi, seconde pour elle. On a eu des conditions météos assez idéales pour la mi-novembre. Première nuit du côté du parc Borghese, puis on a bougé dans un autre hébergement du côté de la gare de Termini, plus centrale pour se déplacer.

Quelles impressions sur la ville ? Déjà, c’est large, espacé, avec des espaces de nature préservés. La construction progressive sur des milliers d’années et sur une zone étendue depuis le début donne un style très particulier, avec à la fois une densité incroyable de vestiges historiques, de couches de bâtiments sur un même site, et en même temps de la place pour des rues larges, des parcs, de la nature. La construction sur une zone avec des collines donne aussi de nombreuses perspectives et points de vue sur la ville. Personnellement j’ai énormément aimé cette forme urbaine.

Une des entrées du parc Borghese
Volière dans le parc Borghese
Galeria Nazionale d’Arte Moderna
Galeria Nazionale d’Arte Moderna, détail
Piazza del Popolo
Gelateria
Panthéon
Détail du Panthéon
Fontaine de Trévise et touristes
Tunnel

Article invité : Séjour dans les Dolomites, en Italie

Un article par lea

Une semaine passée dans les Dolomites, dans la province de Belluno (en Vénétie), pas loin de la frontière avec l’Autriche. On était installé au village de Falcade, très touristique en été et en hiver, mais beaucoup moins hors saison, ici en mai. Par contre, on n’avait pas prévu qu’il resterait autant de neige, ce qui a contraint l’altitude des randonnées. Beaucoup de randonnées connues des Dolomites sont proches de la ville de Cortina d’Ampezzo, qui était bien trop chère pour s’y installer. On a donc préféré s’en éloigner quitte à faire davantage de voiture (c’était très pratique d’en avoir une) et d’autres randonnées tout aussi bien.

J’ai trouvé les paysages vraiment sublimes. Les dolomites sont une formation calcaire, et l’érosion y a fait de très beaux reliefs, très diversifiés. Le village où on créchait était à 1700m d’altitude, au milieu des montagnes, le petit pied. On a tiqué sur certains panneaux et autres écrits, et sur ce qu’on entendait, qui parfois ressemblait à de l’italien sans en être. C’est d’une part parce qu’à Cortina d’Ampezzo et dans les vallées voisines beaucoup de personnes parlent le ladin, qui est une langue rhéto-romane parlée dans quelques vallées des Dolomites, et d’autre part à Falcade et alentour les gens parlent un dialecte local, en plus de l’italien (cet article de 2004 détaille le plurilinguisme en Italie). Une autre chose marquante c’est que tout tournait autour du bois. Il y a toujours un bruit de tronçonneuse en fond, toutes les maisons sont en bois, chacune a un tas de bois de chauffage arrangé de façon particulièrement méticuleuse, on voit des coupes franches dans les conifères partout dans la montagne, et l’artisanat du bois est très présent. On a d’ailleurs été dans une boutique qui était clairement celle de Geppetto.

Falcade
Arrangement de bois de qualité
Église, immeuble et campanile
à Cortina d’Ampezzo

On a beaucoup randonné mais aussi profité de la cuisine locale, notamment des gnocchis, des tomes fondues panées et des champignons. Les randonnées en question :

  • Le lac de Sorapis, à 1928m d’altitude. Ça nous a bien pris 5h aller-retour, il y a 600m de dénivelé. C’est très beau. On était en face nord, il y a eu de la neige assez vite et le lac était gelé mais c’était faisable sans équipement, notamment parce que beaucoup de gens étaient passés avant nous.
Vue depuis le chemin vers le lac de Sorapis
Vue depuis le lac
Le lac de Sorapis, gelé
Un pli de toute beauté
  • Une rando sur 2 jours en partance de Garès et pour aller voir le Focobon, le massif stylé du coin, que nous avait conseillée la personne de l’office de tourisme. On a fait deux fois 400m de dénivelé et 1h30 de montée donc c’était très tranquille. On a vu moult marmottes !
Lever de soleil sur les montagnes
Vue depuis Forcella Stia
Forcella Stia
  • Les Cinque Torri. Même en passant au sud, en partant du refuge du Passo di Giau, on a dû s’arrêter à cause de la neige, au refuge d’Averau . Mais c’était magnifique, avec une alternance de paysages très différents et on a vu, de loin, les Cinque Torri. La rando va de 2200 à 2400m, sans passage difficile. On a aussi vu moult marmottes, et un sizerin flammé (c’est cette petite merveille) !
En haut le refuge d’Averau où on s’est arrêté. Les Cinque Torri sont de l’autre côté
Début de rando, dans les cailloux
Pierrier
Pause déjeuner
Une des tours des Cinque Torri, au loin

Parlement, de Noé Debré

Série humoristique sur le fonctionnement du Parlement Européen. C’est multilingue et plutôt bien filmé. La première partie est bien, elle réussit à être pédagogique sur l’UE sans être trop didactique et en restant drôle. La série n’hésite pas à taper sur les différents gouvernements et pays-membres de l’UE. Par contre la deuxième partie s’enlise dans les tentatives de séduction du héros sur une de ses collègues, ce qui ne fait une histoire ni très intéressante ni très originale, c’est dommage. Les épisodes 9 et 10 relèvent un peu le niveau, mais la série gâche trop de temps sur cette romance de façon globale.

Mentions spéciales au personnage d’Eamon, le fonctionnaire impassible fan de Sénèque, et à celui d’Ingeborg, l’opposante politique impitoyable.

Saison 2 :
J’ai trouvé cette seconde saison plus réussie que la première. Les intrigues amoureuses prennent moins de place, ce qui est bienvenu. Le personnage principal a plus d’expérience du fonctionnement des institutions donc on est moins dans le didactique, et j’ai l’impression que la série s’offre plus de fantaisie (mais il faudrait que je revoie la 1 pour comparer). Changer la député de référence du personnage principal pour une députée plus énergique que dans la saison 1 permet aussi d’avoir une histoire plus dynamique.