State of the Machin 2020

Et c’est à nouveau le moment de faire le bilan de l’année. Une année dense, pour moi comme pour le reste du monde.

Commençons par l’universel : le confinement. J’ai été confiné en appartement, avec mes 3 colocataires. Ne pas avoir de terrasse ou balcon (voire, de jardin) était un peu relou, mais les Pyrénées-Atlantiques étant peu touchées (et étant-je blanc), j’ai pu aller me promener deux fois par semaine sans difficulté. J’avais un peu anticipé le confinement (enfin, j’avais anticipé la nécessité d’une quatorzaine), donc j’avais fait de grosses courses avant. Globalement niveau courses je n’ai pas eu à trop changer mes habitudes, à part un gros mois sans marché.

OC et moi n’étions par contre pas coconfiné.e.s : elle était chez elle (avec un jardin !) à Grenoble pendant que j’étais à Pau. Ça a été source de tensions au début : il était prévu qu’on prenne des vacances ensemble deux semaines après le début du confinement, ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas vus juste tous les deux et qu’elle n’était pas venue à Pau ; je lui ai reproché plus que ce qui était vraiment de sa responsabilité, avec le recul j’en suis pas très fier. Depuis on a discuté, on a trouvé des modalités d’interactions pendant le confinement (lectures communes, visionnage simultané de séries, échanges de photos…), et elle est venue à Pau post-confinement, puis je suis allé la voir à Grenoble : on a passé plus d’un mois ensemble et ça s’est globalement très bien passé.

L’autre événement important récent dans ma vie, c’est ma démission. J’avais parlé il y a un an des problèmes dans mon boulot. Les choses ne s’étant pas améliorées, j’en ai tiré toutes les conséquences (toutes les conséquences) et j’ai remis ma démission fin février, avec trois mois de préavis. Elle a donc pris acte fin mai, avec une fin de contrat en télétravail, c’était une ambiance un peu étrange. L’idée serait de retrouver un emploi dans une collectivité locale. Je me suis dit que je me faisais un été tranquille, avec quelques candidatures pour la forme, mais une vraie recherche d’emploi commençant fin août. Ça va très probablement impliquer un déménagement, Pau ne fourmillant pas d’emplois. OC a eu un contrat d’un an à Toulouse en septembre, on va tenter dans la mesure du possible de chercher dans le coin.

Je me pose aussi de plus en plus la question d’acheter un bien immobilier, pour y mettre une bonne fois pour toute le gros de mes affaires (ie, ma bibliothèque) et arrêter de tout déménager tous les deux ans. Mais bon, c’est une Grosse Décision™ du coup je n’avance pas vite dessus. Ça aurait l’avantage aussi soit si c’est proche de mon travail de me permettre de ne plus payer de loyer, soit de me donner un point de chute ou organiser des vacances (et faire de la rénovation, c’est plus ça qui m’attire que d’acheter neuf).

Quelques autres points en vrac :

  • j’ai obtenu mon permis en février après bien trop d’heures de cours (60h+, étalées sur un an). C’est pratique à mentionner sur le CV pour chercher un emploi, ce sera utile pour déménager, mais pour le moment je trouve que je manque de pratique (je n’ai pas acheté de voiture vu les coûts que ça représente, mais du coup j’ai peu d’occasions de conduire).
  • Avec mes colocataires, nous nous sommes inscrits dans un jardin partagé. Nous avions contacté l’association juste avant le confinement, on a pu s’y mettre un peu sérieusement depuis le déconfinement. On a une (1) tomate qui pousse pour le moment. C’est intéressant à gérer.
  • Quelques tensions avec mes colocataires notamment. On est deux trentenaires et deux vintcinquenaires, et mine de rien ça fait une différence de mode de vie. On doit souvent demander à ce que le ménage soit fait, on n’a pas la même utilisation des espaces (et du matériel) commun, c’est assez relou au quotidien. Bon, je pars probablement d’ici deux mois donc je ne m’en fais pas trop, mais c’est dommage que ça finisse comme ça alors que ça se passait bien avant.
  • Sports divers : je me suis mis à l’escalade (du bloc, en salle, pour le moment). C’est assez satisfaisant comme pratique sportive et ça complémente bien mes déplacements en vélo. Pendant le confinement j’ai fait un peu de gainage devant une série pour ne pas trop perdre en niveau. Ça a été plutôt efficace, c’est davantage le déconfinement et les déplacements subséquents qui m’ont mis dedans en terme de perte de pratique régulière et donc de niveau. Je m’étais aussi affilié à la fédération de spéléologie, mais avec beaucoup moins de succès en terme de pratique : je n’ai rien fait depuis le camp de canyonisme il y a maintenant 14 mois. Dommage. Mais ça demande largement plus de temps, de matériel et d’organisation que le bloc, c’est logique.
  • Par contre j’ai repris avec intensité la randonnée depuis le déconfinement. J’aime de plus en plus ça. Pas d’abonnement ou d’affiliation à la fédération de ce côté là par contre, je fais ça dans mon coin avec des ami.e.s. J’ai racheté un peu de matériel pour en prévision d’une randonnée de 4 jours qui va bientôt arriver, et je vais probablement en demander en cadeau de Noël quand ce sera la période.

C’est tout pour cette année !

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