Quelques photos prises dimanche dernier pendant l’Opéra Urbain toulousain.
Archives par mot-clé : arts vivants
Le Spectacle de Merde, de la compagnie Chris Cadillac
Gala de Jérome Bel x Inside de Bo Burnham x mouvance autonome
Petit florilège de références croisées. J’ai vu ce spectacle dans le cadre du Festival des Arts de Rue de Ramonville. Un parking, quatre camions, une dizaine de performeureuses. C’est un spectacle assez difficile à décrire, parce qu’il se passe plein de trucs, très différents. Y’a la lecture d’une note d’intention bordélique au début, des numéros avec les camions, des déguisements pour les camions, des chansons (collectives ou individuelles, originales ou plagiées), des poèmes, de la magie, du standup, des cascades, des interludes, des récits de vie, un défilé de mode.
Le côté variété des formes et épuisement d’un dispositif m’a fait penser à Inside (ce qui montre surtout que je manque de références de spectacle et notamment d’art de rue, je pense), le côté numéros de qualité variable mais avec des performeureuses qui se lancent à Gala, et l’aspect punk/anar well à des punks et des anars, que je réduis très rapidement aux totos pour la punchine de sous-titre.
C’était un très bon spectacle, on ne vois pas passer les 3h, même sans consommer de la Perlembourg à prix libre.
La Ronde
Pièce d’Arthur Schnitzler, mise en scène d’Anne Kessler.
Dix protagonistes formant dix couples hétéro (chacun des protagonistes interagissant avec deux autres), se retrouvant pour faire l’amour, dans le Berlin des années 60. Si les premières scènes m’ont laissé froid, avec des échanges que je trouvais très artificiels, j’ai trouvé que la pièce s’améliorait au fil du temps. Par contre le vision du sexe qui en est donnée est assez triste, avec des rapports non consensuels parfois et toujours des rapports de domination. Mais les échanges sont néanmoins assez justes et intéressants.
Hyperglycémie d’Hélène Ollivier.
Spectacle avec cinq acteurices, sur le management par la créativité, dans une entreprise de confiseries. C’est très bien vu et très cool à voir. Super séquence d’ouverture.
Le Maniement des Larmes, de Nicolas Lambert
Vue partiellement seulement, lors d’une représentation sur la place de la République. C’était très bien. Pièce sur l’affaire des frégates de Taiwan et l’implication de la classe politique française. Hyper documenté, un comédien interprète magistralement plein d’hommes et femmes politiques et on voit le délitement progressif de leur édifice de mensonges et de couvertures.
Poetry de Maud Le Pladec
Vu au théâtre de Chaillot. Trois personnes sur scène, un guitariste et deux danseuse-r-s. De la musique bruitiste, du post-rock, de la musique qui vient juste de la guitare mais en fait non, des danseuse-r-s qui perçoivent (oreillette) une autre musique que le public, des répétitions, des déformations, des transformations… C’était assez étrange mais très cool. Les interprètes faisaient très propres sur elleux de par leur tenue, ça évoquait la danse dans les soirées étudiantes par moment, quelques mouvements de flamenco à un autre, le dadaïsme (dixit the OC qui s’y connait plus que moi), la drogue. Des variations d’intensité lumineuses et quelques gros flashs qui auraient mérité un [TW : épilepsie]. En résumé, un spectacle pas facile d’accès mais très intéressant.
Flacomen, d’Israel Galvan
Déconstruction du flamenco par Israel Galvan. C’était vachement bien comme toujours avec Galvan (danse dans le noir et au milieu du public, mise en avant des interprètes, dans sur un plateau de pièces de monnaies, avec un corset, avec une ambiance night-club, en dansant sur les pédales d’une grosse caisse, …) Mais Israel Galvan s’est fait une entorse de la cheville durant la performance et n’a pas pu faire la seconde partie du spectacle :(
American Pepites, orchestre Pasdeloup
Reprises de standards de films par un orchestre au grand complet. Let it go de Frozen était particulièrement sympa, y’a un certain nombre de standards que je ne connaissais pas, le concert était très bien et le chef d’orchestre et la cantatrice très très américains.
Anonymous sings Léonard Cohen
Représentation d’une heure au Centquatre. C’était assez cool, on était posé sur des coussins par terre. Pas des masses d’interactions avec le public, mais les morceaux choisis étaient cool et la formation chœur à cinq était sympa.
Nuit Blanche : Petite Ceinture
Le parcours Je perf, ils perfent, nous dansons, au sud-ouest de Paris, se déroulait sur la Petite Ceinture, en grande partie.
Le tramway pour y aller depuis Montsouris était bondé de gens qui faisaient le même trajet que nous. Pour ne pas être avec tout le monde, nous avons décidé d’abandonner le concert de Jeff Mills au Parc André Citroën et de commencer directement par la Petite Ceinture.
Une bonne partie du parcours était éclairée comme ça.
Il y avait un petit train qui tournait sur la table et portait une caméra miniature qui retransmettait sur un écran ce qu’elle enregistrait.
Cette performance était impressionnante mais pas du tout sécurisé : la performeuse évoluait à 4 mètres au dessus d’une dalle de béton, sans aucune mesure de sécurité.
Une performeuse qui dansait dans un tube d’eau. C’était assez impressionnant.