Spiderman: Far From Home, de Jon Watts

Assez peu d’intérêt. Du Marvel très classique, et centré sur un spiderman adolescent qui alterne entre son voyage scolaire en Europe et sa crainte de ne pas être à la hauteur comme héros. Pour les mêmes thématiques, regardez plutôt le Spiderman II de 2004, au moins Spiderman bossera pas pour une agence gouvernementale cheloue. Ou alors regardez Into the Spiderverse pour une animation et une BO cool.

Les Indes Fourbes, de Juanjo Guarnido et Alain Ayroles

Bande dessinée associant le scénariste de De Capes et de Crocs et le dessinateur de Black Sad. Le récit reprend là où un roman picaresque de 1626, El Buscon, s’arrête. L’anti-héros s’embarque pour les Amériques. La bande dessinée va raconter la seconde partie du destin du personnage, qui va connaitre de nombreuses aventures. La narration est à la première personne, et sur plusieurs niveaux le narrateur n’est pas fiable : les textes ne correspondent pas toujours au dessin, et plus largement le narrateur avoue aux deux tiers de la BDs que toute une partie a été entièrement remaniée pour le faire paraître plus à son avantage. Ca vaut le coup de la lire sans en savoir plus, et je recommande

Roubaix, une lumière, d’Arnaud Desplechin

Film français de 2019. On suit les intervention d’un commissariat de police de Roubaix, dirigé par le commissaire Daoud. Au fil du film, en enquête en particulier va prendre de plus en plus de place à l’écran, celle sur l’assassinat d’une femme âgée pour un vol dérisoire.

J’ai un sentiment mitigé sur le film. J’ai bien aimé la façon dont est montrée cette enquête principale. Le film passe du temps sur toute la période de garde à vue des suspectes principales, comment les policiers les séparent, leur mettent des coups de pression, réussissent peu à peu à les faire passer aux aveux par tout un dispositif psychologique. Le film prend son temps là dessus et c’est très bien. La relation entre les deux suspectes est aussi explorée, c’est intéressant.
Par contre, le reste du film me pose problème : en 2019 en France faire un polar où tous les flics sont de bons samaritains, prétendre au réalisme social avec zéro mention de racisme/sexisme/violences policières, avec une misère et une criminalité qui n’ont pas de cause visible, c’est très étrange. Les flics sont préoccupés par les courses de chevaux et les doutes sur leur foi catholique, ils sont tous forts affables, tout le monde les accueille avec courtoisie, même les suspects… C’est un peu hors sol.

Babylon Berlin, de Tom Tykwer, Achim von Borries et Hendrik Handloegten

Série policière historique allemande. On suit les tribulation de l’inspecteur Gereon Rath, détaché de Cologne à Berlin sous la République de Weimar, pour enquêter sur des films compromettants pour des hommes politiques (1ère saison) et un train d’armement illégalement importé depuis l’URSS (2de saison).
C’était assez cool de regarder une série allemande, pour changer de l’hégémonie anglophone. Et c’est aussi intéressant de voir montrée une période historique que l’on (que je, en tous cas) connait assez mal. La série a été dotée de bons moyens et ça se voit, les décors et les costumes sont beaux, les acteurs sont bons, et le scénar est globalement intéressant (un bémol à tout ça pour le final de la saison 2 où il y a des effets spéciaux dégueulasse pendant toute une scène, iels avaient peut-être épuisé leur budget à ce moment là).
Les personnages principaux que sont Lotte et Gereon sont intéressants, dans les personnages secondaires mention spéciale à Wolter. Globalement les personnages sont réussis parce qu’ils sont peu manichéens : le ~préfet de police lutte contre la conspiration monarchiste qui veut renverser la République, mais n’hésite pas à faire tirer sur les ouvriers communistes le 1er mai ; les policiers sympathiques défendent cependant l’institution ; etc.
La première saison était très réussie, la seconde est un peu plus confuse, mais globalement je recommande fortement.

Perdrix, d’Erwan Le Duc

Comédie romantique française de 2019. Juliette Webb déménage dans les Vosges. Suite au vol de sa voiture contenant toutes ses possessions, elle rencontre le capitaine de gendarmerie Pierre Perdrix, sympathique mais particulièrement amorphe.

J’ai beaucoup aimé l’ambiance absurde un peu entre Dupieux et Peretjatko (ouais je name-droppe). C’est joliment filmé aussi, avec de beaux paysages (les Vosges semblent très télégéniques dans le film). Seul point négatif, la romance au coeur du film est vue et revue, à base de manic pixie fairy girl qui vient redonner à un homme enfermé dans sa routine le goût de vivre. Mais le film reste fort bien quand même, je recommande.

Les Bacchantes, de Céline Minard

Court roman (je dirai même nouvelle) de Céline Minard. Un trio de braqueuses s’est enfermé dans une cave à vin contenant pour plusieurs millions de grands crus. Les négociations n’arrivent à rien, leurs motifs et objectifs restent mystérieux…
Je n’ai pas été enthousiasmé. Ça se lit bien et vite, mais ça reste assez superficiel vu la brièveté du bouquin, et j’ai trouvé la fin confuse. Il y des motifs communs avec Le Grand Jeu, mais en moins bien.

Randonnée bivouac : Jour 3

Dernier jour, redescente jusqu’à Pont d’Espagne par la vallée du Marcadau. Un bon dénivelé, passant d’abord par quelques lacs, puis des lacets dans la forêt, et enfin le fond de vallée.

Lac Nère au matin
Pierre et réflexions dans le lac du Pourtet 1
Pierre et réflexions 2
Aiguilles
Cairn et lacs
Lacs
Montagnec bleutées et torrent
Montagnes bleutées et lac de l’Embarrat
Pins courbés
Cascades du Pont d’Espagne

Animal Money, de Michael Cisco

Cinq économistes inventent un nouveau concept d’argent : l’argent animal, qui se multiplie lors des transactions au lieu de passer de mains en mains. Le seul fait d’inventer ce concept, semble le faire advenir et lance une série d’événements de plus en plus délirants.

J’ai pas fini le bouquin. Il est assez expérimental dans les changements de structures, de ton, la non-fiabilité de la narration (et il est épais), et c’était pas spécialement ce que j’avais envie de lire à ce moment. Mais il est assez acclamé par les amateurs de weird fiction sur Internet et il y avait des passages et des idées intéressant.e.s (j’aime beaucoup l’incipit notamment), donc allez-y si c’est votre truc.

Randonnée bivouac : Jour 2

Deuxième journée, du lac d’Aratille au Lac Nère, en passant par le refuge Wallon, les lacs de Cambalès et d’Opale. Rencontre avec des isards bouquetins (voir commentaires) craintifs et des chèvres beaucoup trop amicales.

Différents plans de la chaîne
Sapins, bruyères et roche nue
Cascade et paysage
Lac de Cambalès
Couchant sur les arêtes
Harde de bouquetins
Bouquetin au couchant
Lac Nère