Archives mensuelles : septembre 2017

Le Sommeil de la Raison, de Juan-Miguel Aguilera

Un roman espagnol qui se passe dans l’Europe du début du XVIIe. Une Europe où une forme de sorcellerie existe, qui permet de visiter un monde des esprits et d’influencer le monde physique. On suit dans cette Europe le voyage de Juan Vives (personnage historique réel) et d’une sorcière, qui dévoilent progressivement une conspiration impliquant les Grandes Cours d’Europe pour réaliser une prophétie…

C’est bien écrit et intéressant, ça colle à la réalité historique tout en proposant une histoire cachée, qui se déroule à une période différente des classiques ressassés du genre. Le roman ouvre pas mal de portes sur sa toute fin en faisant des allusions discrètes mais qui permettent de supposer une histoire secrète qui s’est continuée bien après et qui existait depuis bien avant. C’est pas une révélation incroyable en terme de fantasy, mais c’était très bien à lire et c’est sympa de lire une autre tradition de fantasy que les française et anglo-saxonne.

Tour Saint-Jacques

Visite de la tour Saint-Jacques, accessibles les vendredi, samedi et dimanches jusqu’à fin octobre. La vue du haut de la tour vaut vraiment le coup, et le vide intérieur sur plusieurs étages avec le bureau des météorologues non restauré aussi. C’était sympa d’avoir une visite guidée et d’avoir des infos sur les différents usages de la tour et son architecture., même si j’aurai bien voulu avoir plus d’indépendance pour pouvoir faire les photos que je voulais.

Ammoniaque d’époque (c’était pas la seul bouteille, y’avait une dizaine de produits chimiques laissés sur place depuis que la Tour a servi de station météorologique
Structure de la verrière qui fermait le bureau des météorologues. Les vitraux portent en alternance les lettres NF et TB entrelacées, pour Nicolas Flamel, mécène de l’église Saint-Jacques, et Théodore Ballu, maitre d’œuvre de la restauration sous Hausmann.

Sortie du bureau des météorologues

Aérosol

Friche de la SNCF transformée en lieu éphémère avec graphes autorisés, food-trucks et musée du street art, pour les 6 mois précédant sa démolition. J’ai pas visit la partie musée, payante, mais pour le reste j’ai été un peu déçu. Ça fait très propre sur soi, domestication du street art. C’était sympa de le voir une fois, mais c’est gentiment hipster, et c’est vraiment le showroom de la gentrification du quartier (typiquement, l’assistance sur place était majoritairement jeune, blanche et visiblement relativement aisée, je rentrais parfaitement dans la case.

Et en plus c’était un peu petit, ça n’avait pas le côté un peu foutraque de Ground Control ou autre lieu strictement sur le même créneau mais plus ambitieux.

Après c’était cool d’y aller entre amis, de faire un tour dedans et aller voir ailleurs si on y était :)

Loup vois-tu ?

L’aérosol