Archives mensuelles : juin 2015

Rando sur les hauteurs zürichoises

Je suis de retour à Paris avec un clavier sous les doigts. Je peux donc téléverser proprement les photos de mes tribulations. Je vais poster au rythme d’un billet par jour pour faire durer. Aujourd’hui, retour vers Zurich.
Après avoir mangé le premier jour, nous avons quitté Zürich-city pour ses alentours. Il y a un chemin de randonnée sympa passant par un modèle du système solaire au milliardième. Ce fut une belle balade.

Le sens suisse de la déco.
Le sens suisse de la déco.
Planète au un milliardième.
Planète au un milliardième.
Cimetière ?
Cimetière ?
Trappe mystérieuse (en fait non, il y avait un système de chauffage en dessous)
Trappe mystérieuse (en fait non, il y avait un système de chauffage en dessous)
Porte vers l'aventure
Porte vers l’aventure
Cabane dans les bois !!
Cabane dans les bois !!

Back to Berlin

J’écris cet article depuis mon téléphone, dans un S-bahn. Mon ordinateur refusant de redémarrer pour le moment, j’ai dû me résoudre à employer d’autres expédients technologiques pour poursuivre la rédaction de ce blog. Normalement j’écris mes articles à posteriori, là je suis plus au cœur de l’action. Ça, plus la préséance donnée au texte sur les photos devrait changer mon style.
Après avoir visité une grotte hier à Grenoble, j’ai repris un train pour Paris. Le temps de changer le contenu de mon sac, de dormir 3h et j’étais à l’arrêt du noctilien, direction Orly, puis Berlin.
A. vient de me faire un long laïus sur le fait de ne pas griller les feux piétons avant d’immédiatement le faire. Bientôt nous serons à Alexanderplatz où un troisième comparse devrait nous rejoindre autour d’un petit déjeuner.

Plus tard
Petite pause forestière à attendre qu’un flux de personnes devant le bâtiment abandonné que nous voulons visiter se tasse.
Ce matin après avoir retrouvé C., nous avons trouvé une plage aménagée avec du matériel de récup et un petit bar. Nous nous sommes posés dans des transats en regardant passer les trams. Nous avons aussi visité une église près de la tour de télé d’Alexanderplatz.

All these good intentions and here we are again

L’année dernière à la même date j’avais fait un petit bilan de mon année. Je me suis dit que ce serait une bonne idée de refaire la même chose cette année. Certain-e-s parlent des vertus thérapeutiques de la tenue d’un blog, je pense que vu à quel point je parle peu de ma vie je suis peu concernée, but let this be my annual reminder.

Le bilan n’est pas brillant. De façon générale ce fut une année pas folle. J’ai tenté de passer un concours et si les sujets m’ont intéressé, je me suis trop mal pris pour le réussir. J’ai été angoissé par mon avenir over and over and over. Je suis retourner habiter chez mes parents et s’ils sont adorables on ne peut pas en dire autant de l’espèce de boule de mesquinerie haineuse qu’est un de mes frères. Habiter sous le même toit que lui, sous la menace permanente d’une explosion de colère, d’invasion de ma sphère privée (et je tiens énormément à ma sphère privée) a été un poids énorme sur mon bien-être psychique. Je sais qu’il est probablement bourré de problèmes lui aussi et que ça ne doit pas être facile pour lui, mais les problèmes n’excusent pas tout.
J’ai perdu une relation dans laquelle j’étais heureux parce que la fatigue, parce que la distance, parce qu’on était à ce moment ni l’un ni l’autre assez fort-e pour faire fonctionner une relation sur le moment.
J’ai réussi encore moins que d’habitude à communiquer aux gens ce que je voulais, ce que j’attendais de ma relation avec eux, ce que je ressentais. J’ai blessé des gens, j’ai été blessé par des gens qui n’en avait probablement pas la moindre intention, simplement parce que j’étais à vif. Il y a eu des moments où tout semblait dur, insurmontable, épuisant.

Il y a un mois ou deux je me serai arrêté là. The world was a cold dark place and that was it. Tout n’est pas devenu rose d’un coup, malheureusement. Mais il fait plus beau, plus chaud, je me sens mieux. Je pense que de manière très basique je suis fortement sensible à la luminosité ambiante, et que ça a joué. Et puis j’ai des ami-e-s sur lesquel-le-s je peux m’appuyer dans ce genre de moment. Paradoxalement, savoir que certain-e-s n’étaient pas au top (et osaient en parler), m’a fait aller mieux. Pouvoir voir des gens à chaque fois que j’en avait besoin m’a aidé. Voir que des gens cherchaient ma compagnie, étaient intéressé par mon avis, a été crucial. Avoir lu des trucs sur ce genre de situation et garder une certaine hygiène de vie même quand j’avais envie de rien a été utile (habiter chez mes parents et avoir un frigo toujours plein aussi).
Et dernièrement certains points ont commencé à s’éclairer : j’ai trouvé des gens avec qui faire une coloc, donc j’aurais un environnement plus sain l’année prochaine (ie à la fois disposant d’une intimité et avec du monde chez moi). J’ai postulé à une formation (j’ai un entretien bientôt, mais il y a visiblement beaucoup de candidat-e-s et 5 places, donc je ne sais pas trop ce que ça va donner :/ ). J’ai recommencé à parler de façon active à une personne avec laquelle j’avais ~coupé les ponts (toi aussi, parle en périphrases vagues comme si tu rédigeais un statut facebook).
Tout n’est pas parfait, loin de là. Je serais strictement incapable de vocaliser ce post. Je suis toujours aussi terrifié des incertitudes de mon avenir (malgré le fait d’être l’enfant chéri du système éducatif français). J’ai peur que l’idée de dire que je vais pas bien ne fasse concrétiser le fait (mais n années de littératures sur le sujet semblent dire que non, donc me voici en train de tapoter sur un clavier).

À la question « Are we out of the woods? » je répondrais que non. Mais on se rapproche de l’orée. Merci à tous les gens qui m’ont fait office de système de support cette longue année. Que vous ayiez su que j’allais mal ou non, qu’on soit restés proches ou pas depuis. I’m not okay but that’s okay.

Zürich

Serpentard communiste
Serpentard communiste
Pilier de la porte de la Grossmülster
Pilier de la porte de la Grossmülster
Depuis le sommet de la Grossmülter
Depuis le sommet de la Grossmülter
Grossmülter vue de loin
Grossmülter vue de loin

Ornement de bâtiment
Ornement de bâtiment
Après s’être un peu perdu (on avait la bonne adresse mais pas la bonne ville, c’est ballot), nous avons fini par arriver chez notre hôte zurichois. Un gratin nuage de chou-fleur, des muffins, de la gralce et des cookies vegans plus tard, nous étions près à nous effondrer sur nos couchages respectifs.
Le lendemain, départ lent vers midi pour visiter le cœur historique de Zürich. C’est joli, bien rénové, il y a des ajouts modernes intéressants. Il y a des fontaines potables un peu partout (il y a plein de sources dans la ville). Nous avons visité des églises, l’hôtel de police (avec une salle décorée par Andreo Giacometti) et mangé dans un excellent restaurant végan.

Annecy

Nous avons fait un trajet de Grenoble à Zürich en voiture avec une pause à Annecy en bord de lac (et une sur une aire d’autoroute suisse mais ça a moins d’intérêt esthétique). On a mangé en bord de lac et on s’est baigné (même si le lac était un peu plein d’insectes morts). On a visité la vieille ville et on s’est un peu perdu du côté de la gare avant de repartir.

Lac et différents plans de montagnes bleutées
Lac et différents plans de montagnes bleutées
Vue typique d'Annecy
Vue typique d’Annecy
Grenouille
Grenouille

Roadtrip

Je suis parti pour une semaine de voyage en Suisse depuis Grenoble. Paris Grenoble en train puis Grenoble Zürich en voiture. Il fait beau, chaud, on est bien arrivé à Zürich, mais mon ordinateur a rendu l’âme en route ce qui complique la mise à jour du blog, surtout du point de vue photographie. J’ai installé WordPress sur mon ordiphone d’où je tape ce texte, on verra ce que ça donne. Grenoble et Annecy étaient jolis, Annecy un peu trop bourgeois à mon goût. On verra Zürich demain, on m’a vendu de belles églises et une architecture cool.