Because survival is unsufficient.
Ça parle de théâtre et de fin du monde, c’est très bien écrit et prenant, je recommande fortement, et ça vaut le coup de le lire sans en savoir davantage.

Because survival is unsufficient.
Ça parle de théâtre et de fin du monde, c’est très bien écrit et prenant, je recommande fortement, et ça vaut le coup de le lire sans en savoir davantage.
C’était vachement bien. Livre sur l’enfance, les années d’études et le début du mariage d’une femme française des 30 Glorieuses. Sur sa perception des différences genrées, de la position spécifique de sa famille (où les tâches quotidiennes ne sont pas réparties comme habituellement selon les genre notamment parce que ses parents tiennent un petit commerce). Parle de son attirance pour les garçons, ses relations avec d’autres filles, les injonctions à certains comportements qu’elle reçoit du monde extérieur, comment elle s’y plie plus ou moins, comment son mariage et ses enfants modifient sa vie malgré sa volonté d’éviter ça.
Le style d’écriture est assez prenant, avec des retours en arrière quand elle décrit quelque chose de façon péremptoire (pour dire, « bon là j’ai dit ça comme si c’était une vérité absolue en laquelle j’ai toujours cru, mais en fait… »), le signalement du fait qu’elle pense d’une telle façon maintenant mais qu’à l’époque ce n’était pas du tout des éléments qu’elle prenait en compte…
Grosse recommandation.
Saison 1 :
J’ai mis quelques épisodes à accrocher, mais c’est vachement bien. Série sur une anglaise d’une vingtaine d’années qui tente de faire vivre le café qu’elle avait monté avec une de ses amies, et de maintenir en forme sa vie amoureuse/sexuelle et sa vie familiale. Il ne se passe pas grand chose mais c’est très drôle, l’héroïne est très très bien écrite, à la fois une personne atroce et géniale, super personnages autour, notamment sa sœur, le personnage auquel je m’identifie le plus.
Film coréen de 2016. Une épidémie de zombie se répand dans la péninsule coréenne. Un gestionnaire de fonds et sa fille sont dans un train roulant de Séoul à Busan. Avec une poignée d’autres passagers du train, ils doivent affronter les zombies dans le train et autour.
C’est cool de voir un film de zombies non-américain. Y’a la traditionnelle de combat dans un couloir qui est un passage obligé de tout film coréen (en même temps, dans un train, ce serait difficile de faire sans). C’est très bien réalisé, les zombies et les effets spéciaux sont bien faits, c’est un peu moralisateur mais les enjeux plus larges sont intéressants, y’a un petit côté défense du service public et du statut de cheminot avec le personnage du conducteur de train. Je recommande.
Série Netflix sur une super-héroïne qui travaille comme détective privée. Elle dispose de super-force mais s’en sert de façon discrète, parce que sa tentative précédente de se mettre en lumière en tant que super-héroïne a attiré sur elle l’attention d’un super-vilain capable de contrôler les gens (David Tennant, impérial), ce qui lui a laissé pas mal de traumatismes. Évidemment, le vilain est de retour. La série est cool notamment parce qu’elle inverse pas mal de tropes genrés des films noirs et parle de traumatismes. Elle a aussi le côté bien filmé et « squalor » des séries Marvel/Hell’s Kitchen, qui est assez sympa à regarder.
Saison 2
Malheureusement la saison 2 n’est pas du tout au niveau de la première, au point qu’on a arrêté le visionnage en cours de saison parce qu’on s’ennuyait fortement. Mention spéciale pour le trop archi-éculé des figures mystérieuses qui ressortent du passé de l’héroïne alors qu’on n’en avait pas du tout entendu parler dans la saison 1.
Dernier des jeux de la série des Legend Of Zelda à être sorti, et le premier sur lequel je tiens la manette plutôt que de regarder un ami jouer. Très beau jeu. J’ai vraiment aimé le côté monde ouvert, pouvoir se balader n’importe où, tout découvrir… Le monde est immense, les paysages sont magnifiques, les architectures cools, y’a plein de petits détails sympa à découvrir.
La contrepartie c’est que je trouve que le scénario est assez mal intégré dans ce monde ouvert beaucoup plus intéressant que la quête principale. Le début ça va, ils ont fait des efforts dessus, mais la fin, défaire le grand méchant, on le fait un peu parce qu’on sait qu’il faut le faire, pas parce qu’on se sent impliqué dans la quête, contrairement aux petites quêtes où on trouve tel campement de monstres qui attaquent les voyageurs innocents.
J’aurai bien aimé qu’il y ait un mode « pacifique », par exemple après la victoire sur le big boss, où l’on peut pourrait éliminer tous les monstres définitivement (dans le jeu ils respawnent à intervalle régulier) et juste se promener et faire toutes les petites quêtes.
J’ai vraiment énormément apprécié le jeu, forte recommandation.
Séance à l’Assemblée Nationale en présence de la réalisatrice. C’était fort cool. Le documentaire était très bien, des entretiens avec plusieurs femmes noires vivant en France ou en Belgique, pour discuter de l’expérience d’être une femme noire dans un pays avec un passé colonial/impérialiste. Plein de thématiques abordées (sexualité, racisme quotidien, religion, …) dans une perspective afroféministe. Débat à la fin du film avec la réalisatrice, Danièle Obono (députée de Paris) et Rokhaya Diallo. Le débat aussi était super intéressant.
Grosse recommandation.
Film d’animation américano-japonais de 2018. Très beau visuellement, très réussi en terme d’animation (j’ai notamment énormément aimé les parties avec les complexes industriels dévastés, aussi brèves soient-elles ♥). L’histoire que l’on suit est sympa (suite à un décret municipal, tous les chiens de la métropole de Megasaki sont expulsés sur l’île dépotoir. Le pupille du maire décide d’aller y chercher son chien garde du corps, et il est révélé que l’exil des chiens cache un sombre complot). Mais c’est traité de façon très conservatrice : les votes des humains sont truqués et ceux des chiens sont une perte de temps, les chiens errants sont bien content de se trouver un maître… Par ailleurs les personnages féminins sont tous des relations amoureuses et des accessoires des personnages masculins (la reporter un petit peu moins que les autres mais ça ne va pas bien loin).
J’ai aussi été assez gêné par les parallèles avec la Solution Finale (déporter les chiens, les rassembler dans un camp, puis les tuer avec du gaz) que j’ai trouvé d’assez mauvais goût (après moi ça m’a sauté aux yeux mais j’ai des ami⋅e⋅s qui me disent que cette partie là les a pas marqué⋅e⋅s)
Jeu-vidéo publié par Finji. L’histoire d’une jeune américaine qui abandonne ses études à l’université et revient dans la maison familiale pour Halloween. Elle recommence à voir ses ami.e.s du lycée et à se promener dans sa ville natale.
L’histoire est très bien, très posée, y’a un grand mystère narratif à découvrir, mais le plus intéressant ce sont les petites interactions quotidiennes avec les habitants de la ville. Les personnages sont très bien conçus, avec des vies intéressantes et crédibles à la fois.
J’ai beaucoup aimé le design visuel du jeu aussi (notamment les séquences oniriques, très belles même si un peu lentes), par contre le game-play n’est pas incroyable. Le jeu est très narratif donc je pense que c’est difficile d’avoir une mécanique de jeu « efficace », mais là parfois y’avait vraiment du temps passé à juste marcher et aller du point A au point B, lentement (mon ordi n’étant pas très puissant, je pense que le jeu était un peu ralenti aussi donc ce n’est pas que de la faute du gameplay tbh).
Le jeu montre aussi que Mae souffre d’un trouble mental (type dissociation), puis que ce trouble est en fait lié à des événements surnaturels. Je suis pas trop fan de ce genre de procédés, il aurait à mon sens été plus intéressant de montrer que ses troubles mentaux existaient par eux-même et que par ailleurs il y avait du surnaturel (sur la piste duquel elle aurait pu tomber par hasard ou non en suivant les impressions venant de ses troubles, ou malgré la difficulté supplémentaires à distinguer réalité, surnaturel et hallucinations causée par sa situation, ou de façon totalement décorrélée…)
Un film de zombies se déroulant à Paris :) Un homme s’endort dans une chambre au cours d’une soirée. Le lendemain, il constate qu’il semble être la seule personne n’ayant pas été transformée en zombie dans tout Paris. Il organise sa survie dans un immeuble haussmannien.
J’ai beaucoup aimé. Le film se concentre sur comment le protagoniste gère sa vie dans cet environnement. Un film de zombies intimiste, en quelques sortes. Peu de scènes d’actions et de moment épique, on est plus dans le huis-clos et les clairs obscurs, l’organisation d’une vie en dehors de toute forme de sociabilisation. Quelques incohérences, mais peu, et en contrepartie des scènes très réussies, notamment la scène où il se débarasse des corps de ses ex-voisins.
Je recommande.
Affiche du film