Randonnée autour de la vallée d’Aspe (3/5)

Troisième jour. Nous replions rapidement le campement et descendons vers Candanchú. Nous passons à travers les pistes de ski, arrivons dans la partie construite. Un orage s’est levé entre temps, les premières gouttes commencent à tomber. Échaudés par l’expérience du premier jour, nous nous abritons sous un arrêt de bus. Quelques parties de cartes et quarante minutes plus tard, l’orage est passé. Nous empruntons une variante du GR11 qui fait aussi partie des Chemins de Saint-Jacques pour descendre de Candanchú à Canfranc.

Les pistes de ski de Candanchú

Canfranc est une gare énorme construite dans les Pyrénées à l’orée du XXe siècle, avec des travaux d’ingénierie massives pour faire une liaison ferroviaire transpyrénéenne qui devait permettre un déplacement par chemin de fer facile, un grand projet franco-espagnol. La gare fut réalisée, les viaducs construits et les tunnels percés, mais le trafic ne fut jamais au rendez-vous. De nos jours, le trafic coté français s’arrête à Bedous, le terminus de notre train à l’aller. Il est périodiquement question de relancer le trafic entre les pays, mais ces projets n’aboutissent jamais.

Notre objectif était de faire de l’urbex à Canfranc, un but partiellement atteint : il reste un train et quelques hangars à l’abandon, mais le bâtiment principal de la gare est en cours de réfection en tant que patrimoine architectural aragonais. Impossible d’y rentrer discrètement. C’était surprenant de voir soudainement autant de gens dans la ville après deux jours et demi de randonnée, d’ailleurs. Nous avons par contre pu voir le long du chemin de randonnée des restes de bunkers prévus pour garder la vallée contre une invasion depuis la France.

Train abandonné
Ancien wagon bar
Tableau de commande
Tableau de commande 2
Machinerie de tractopelle
Wagons désaffectés et gare rénovée
Tags dans un ancien bunker (fortifications des Pyrénées sous Franco dans les années 40)

Après un peu d’exploration, nous nous abritons d’un nouvel orage dans un hangar. Nous prenons notre déjeuner sur une table et des chaises laissées là. Soudain une bande de jeunes espagnol.e.s arrivent. Visiblement c’est leur spot de rendez-vous habituel. Le hangar est vaste, on reste chacun dans notre coin. Iels discutent entre elleux, puis se mettent à ranger tous les restes de la soirée précédente qu’ils avaient passé là. Iels sont particulièrement efficaces et remettent tout en état. Iels nous demandent même si on a des trucs à jeter, on se débarrasse avec joie des emballages en trop (qu’on voulait jeter à Canfranc dans tous les cas pour s’alléger pour la remontée).

Le hangar de notre déjeuner
Le bâtiment principal dans toute sa largeur
Point de vue institutionnel
Tag, brique et plante
Hangar en réfection

L’orage cesse, on entame le retour vers Candanchú et la frontière. La pente est raide mais on monte vite. On dépasse Candanchú, emprunte les chemins de Saint-Jacques à l’envers (une sorte de pèlerinage satanique) pour atteindre le col du Somport. De là nous obliquons vers Astún, autre station de ski espagnole. Nous montons au dessus d’Astún en longeant un ruisseau, jusqu’à arriver au lac d’Escalar. Personne d’autre que nous. Montage du bivouac, courte baignade, soirée posée. À quatre heure du matin nous sommes réveillés par des vaches qui passent proche de la tente en balançant visiblement leurs cloches le plus fort possible. On suppute qu’elles font le coup à tous les randonneurs qui squattent leur pâturage. Nous réussissons néanmoins à nous rendormir.

Ruines de l’hôpital de Sainte-Christine sur les chemins de Saint-Jacques
Astún depuis les hauteurs

Randonnée autour de la vallée d’Aspe (2/5)

Seconde journée donc. Grand beau soleil au lever, nous sommes au dessus de la mer de nuages. Un thé, une banane, des biscuits, on replie la tente et on part. On réalise rapidement qu’on s’est plantés de direction, a priori en empruntant un sentier de vaches plutôt que notre PR mal tracé. Bon, c’est pas grave, ça nous a permis de faire de jolies photos de l’Ossau au dessus de la mer de nuages.

Mer de nuages et Ossau en fond

Nous coupons à travers les vallons pour rejoindre notre chemin, en perdant quand même une heure sur notre planning. On doit redescendre dans une vallée pour aller chercher la crête en face et passer côté espagnol par le Pas de l’Échelle. Redescendre dans la vallée ça veut dire passer sous la mer de nuages pour à la place avoir du brouillard. Bon, on s’y résigne. En dessous de la cabane Grosse, on rate un embranchement du PR fort mal indiqué (probablement plus visible par beau temps). Le chemin qu’on a pris va au même endroit mais sur une piste carrossable, on reste dessus, ça ne nous rallonge que de 5 minutes.

Cabane de berger à la lisière de la mer de nuages
Retour dans la brume

On arrive en fond de vallée, on franchit un ruisseau par une passerelle métallique, on est à nouveau sur notre chemin. Que l’on reperd 15 minutes plus tard, les chemin principaux étant super mal indiqué et les embranchements multiples. D’après le topoguide nous devons prendre un chemin qui coupe la forêt d’est en ouest pour atteindre une cabane EDF, puis une échelle de fer. On décide de monter dans la forêt directement dans la pente en se disant qu’on va bien récupérer rapidement le sentier. On ne le trouvera jamais, on tombera plusieurs fois sur des ébauches de sentier en pensant être sur le bon, pour constater qu’ils s’arrêtent d’un coup. Résultat on est sur un terrain super pentu, mouillé avec une grosse incertitude sur notre cap. On galère comme ça pendant un bon bout de temps, avant de rejoindre un éboulis qui nous permet de prendre de la hauteur. On finit par passer la crête bien trop à l’ouest, totalement en hors piste, et en ayant pris trois heures pour une étape qui devait en durer une.

Fleur non-identifiée
Lys martagon

On redescend lentement au bord du lac d’Estaens, où l’on fait une heure de pause, nécessaire pour que nos pieds dégonflent un peu. À la fin de notre pause il est 17h, on n’a fait que la moitié de ce que l’on voulait faire dans la journée.

Au bord du lac d’Estaens
Lac d’Estaens

On décide 1/ de se remettre en marche pour rattraper le temps perdu 2/ de ne surtout pas faire confiance à notre topoguide vu ses indications foireuses pour l’étape précédente. Le but est de rallier Candanchú, station de ski espagnole. Au lieu de descendre à fond de vallée pour reprendre des sentiers peu indiqués comme propose le guide, nous choisissons de suivre le GR11, le GR espagnol, qui arrive au même endroit en restant à flanc de montagne dans le cul de la vallée. Le GR étant très bien indiqué, on avance pour une fois vite. Une fois revenus en terrain plat de l’autre côté de la vallée, nous trouvons un emplacement correct pour bivouaquer. Il est 19h30, nous décidons de nous arrêter là pour la journée.

Le cul de la vallée d’Aspe
Falaises
Couches rocheuses
Éboulis et chemin à flanc de montagne (Stram for scale)

Randonnée autour de la vallée d’Aspe (1/5)

J’ai fait une randonnée de 5 jours en vallée d’Aspe avec un ami (ci-après dénommé Stram). On était en autonomie, c’est-à-dire qu’on avait pris l’ensemble de notre nourriture sur nous, ainsi que de quoi bivouaquer. Cinq jours c’est un peu la limite pour une autonomie complète, je pense, au départ nos sacs pesaient 15+ kilos chacun. Nous sommes partis de Pau en train jusqu’à Bedous (discussions sur les randonnées avec le contrôleur), puis bus de Bedous à Estaut (discussion sur le meilleur chemin avec la serveuse du café de Bedous), où nous avons commencé à marcher.

Le début de la rando passe d’Estaut à Borce, sur l’autre flanc de la vallée. On monte assez raide à flanc de vallée pour aller rejoindre une piste forestière (piste de Belonce). Pas de chance pour ce début de randonnée, les nuages étaient coincés dans la vallée, du coup épais brouillard pour nous, pas de visibilité sur la vallée elle-même.

La visibilité depuis la piste forestière

La piste nous permet d’arriver dans une vallée secondaire, la vallée de Belonce. On remonte la vallée dans son fond, avant de regrimper sur le flanc. Il commence à pleuvoir. On profite d’un passage en forêt pour mettre des habits de pluie. La pluie s’accentue, on pousse jusqu’à une cabane de berger. Elle est en activité, on s’annonce. Un berger avec deux enfants. Le berger nous fixe sans rien dire. Je tente un « vous pensez que la pluie va durer longtemps ? » (hint hint, propose-nous de nous abriter). Le berger ne dit toujours rien. Un des enfants répond « je pense, oui ». Bon, on n’insiste pas, on continue notre chemin, toujours sous la pluie, qui s’accentue même.

Dans la vallée de Belonce
Jument et poulain
Iris des Pyrénées

45 minutes plus tard, nouvelle cabane. Je toque, pas de réponse, j’ouvre la partie haute. C’est clairement habité. Une porte au fond s’ouvre, le berger me dit qu’on peut s’abriter sous les différents auvents extérieurs. « Désolé, je suis sous la douche ». Well, nous aussi. On va s’abriter dans une petite cahute, on tente de sécher ce qu’on peut, on mange des fruits secs en attendant que l’orage passe, Stram fait une petite sieste. 45 minutes plus tard, une accalmie. On repart, et 10 minutes plus tard, l’orage aussi… Peu à peu ça se calme.

Sous la pluie
Avantage de la pluie : ça dissipe un peu le brouillard (un peu)

Nous arrivons au refuge d’Arlet à 16h, sous une légère pluie. On avait prévu d’aller plus loin aujourd’hui (notre topoguide proposait bivouac à Arlet, on voulait faire des étapes plus longues). Finalement Arlet ce sera très bien. On se dévêt et déchausse dans l’antichambre. Covid oblige, masque obligatoire pour les déplacements dans le refuge. On rentre, on commande un chocolat chaud. On discute avec un mec qui parcourt la Haute Route des Pyrénées (parti d’Hendaye il y a 9 jours, il est à un quart de son trajet). Une heure plus tard, la pluie s’arrête enfin. Nous montons le bivouac (une confortable tente 3 place, achetée par Stram pour ses multiples pérégrinations de l’été). Nous mettons quelques affaires à sécher au refuge.

Le brouillard se dissipe plus fortement

La frontière/crête n’est pas loin et le ciel s’est éclairci, nous y montons pour voir de l’autre côté. Les Pyrénées espagnoles sont beaucoup plus minérales. Belle mer de nuage en dessous du refuge, et belle vue des deux côtés de la crête. Nous redescendons, mangeons, faisons quelques parties de carte, et nous mettons au lit tôt avec l’intention de faire une grosse journée le lendemain pour rattraper le temps perdu.

Joubarbe
Pyrénées espagnoles
Pyrénées espagnoles toujours
Le refuge d’Arlet et la mer de brouillard.

Le Grand Blond avec une chaussure noire, d’Yves Robert

Film français de 1972. Pour démasquer son second qui veut prendre sa place, le chef d’un service d’espionnage français fait croire qu’un quidam lambda est un agent dormant. Le second met tous les moyens de sa cellule secrète sur la surveillance du dit quidam, qui s’avère être un musicien particulièrement gaffeur (interprété évidemment par Pierre Richard). Des quiproquos et des gags visuels s’ensuivent.

J’ai bien aimé. Y’a une petite vibe Au Service de la France. Les personnages féminins servent exclusivement d’intérêt amoureux/sexuel, ça c’est un peu dommage, mais sinon c’est rigolo dans la narration.

State of the Machin 2020

Et c’est à nouveau le moment de faire le bilan de l’année. Une année dense, pour moi comme pour le reste du monde.

Commençons par l’universel : le confinement. J’ai été confiné en appartement, avec mes 3 colocataires. Ne pas avoir de terrasse ou balcon (voire, de jardin) était un peu relou, mais les Pyrénées-Atlantiques étant peu touchées (et étant-je blanc), j’ai pu aller me promener deux fois par semaine sans difficulté. J’avais un peu anticipé le confinement (enfin, j’avais anticipé la nécessité d’une quatorzaine), donc j’avais fait de grosses courses avant. Globalement niveau courses je n’ai pas eu à trop changer mes habitudes, à part un gros mois sans marché.

OC et moi n’étions par contre pas coconfiné.e.s : elle était chez elle (avec un jardin !) à Grenoble pendant que j’étais à Pau. Ça a été source de tensions au début : il était prévu qu’on prenne des vacances ensemble deux semaines après le début du confinement, ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas vus juste tous les deux et qu’elle n’était pas venue à Pau ; je lui ai reproché plus que ce qui était vraiment de sa responsabilité, avec le recul j’en suis pas très fier. Depuis on a discuté, on a trouvé des modalités d’interactions pendant le confinement (lectures communes, visionnage simultané de séries, échanges de photos…), et elle est venue à Pau post-confinement, puis je suis allé la voir à Grenoble : on a passé plus d’un mois ensemble et ça s’est globalement très bien passé.

L’autre événement important récent dans ma vie, c’est ma démission. J’avais parlé il y a un an des problèmes dans mon boulot. Les choses ne s’étant pas améliorées, j’en ai tiré toutes les conséquences (toutes les conséquences) et j’ai remis ma démission fin février, avec trois mois de préavis. Elle a donc pris acte fin mai, avec une fin de contrat en télétravail, c’était une ambiance un peu étrange. L’idée serait de retrouver un emploi dans une collectivité locale. Je me suis dit que je me faisais un été tranquille, avec quelques candidatures pour la forme, mais une vraie recherche d’emploi commençant fin août. Ça va très probablement impliquer un déménagement, Pau ne fourmillant pas d’emplois. OC a eu un contrat d’un an à Toulouse en septembre, on va tenter dans la mesure du possible de chercher dans le coin.

Je me pose aussi de plus en plus la question d’acheter un bien immobilier, pour y mettre une bonne fois pour toute le gros de mes affaires (ie, ma bibliothèque) et arrêter de tout déménager tous les deux ans. Mais bon, c’est une Grosse Décision™ du coup je n’avance pas vite dessus. Ça aurait l’avantage aussi soit si c’est proche de mon travail de me permettre de ne plus payer de loyer, soit de me donner un point de chute ou organiser des vacances (et faire de la rénovation, c’est plus ça qui m’attire que d’acheter neuf).

Quelques autres points en vrac :

  • j’ai obtenu mon permis en février après bien trop d’heures de cours (60h+, étalées sur un an). C’est pratique à mentionner sur le CV pour chercher un emploi, ce sera utile pour déménager, mais pour le moment je trouve que je manque de pratique (je n’ai pas acheté de voiture vu les coûts que ça représente, mais du coup j’ai peu d’occasions de conduire).
  • Avec mes colocataires, nous nous sommes inscrits dans un jardin partagé. Nous avions contacté l’association juste avant le confinement, on a pu s’y mettre un peu sérieusement depuis le déconfinement. On a une (1) tomate qui pousse pour le moment. C’est intéressant à gérer.
  • Quelques tensions avec mes colocataires notamment. On est deux trentenaires et deux vintcinquenaires, et mine de rien ça fait une différence de mode de vie. On doit souvent demander à ce que le ménage soit fait, on n’a pas la même utilisation des espaces (et du matériel) commun, c’est assez relou au quotidien. Bon, je pars probablement d’ici deux mois donc je ne m’en fais pas trop, mais c’est dommage que ça finisse comme ça alors que ça se passait bien avant.
  • Sports divers : je me suis mis à l’escalade (du bloc, en salle, pour le moment). C’est assez satisfaisant comme pratique sportive et ça complémente bien mes déplacements en vélo. Pendant le confinement j’ai fait un peu de gainage devant une série pour ne pas trop perdre en niveau. Ça a été plutôt efficace, c’est davantage le déconfinement et les déplacements subséquents qui m’ont mis dedans en terme de perte de pratique régulière et donc de niveau. Je m’étais aussi affilié à la fédération de spéléologie, mais avec beaucoup moins de succès en terme de pratique : je n’ai rien fait depuis le camp de canyonisme il y a maintenant 14 mois. Dommage. Mais ça demande largement plus de temps, de matériel et d’organisation que le bloc, c’est logique.
  • Par contre j’ai repris avec intensité la randonnée depuis le déconfinement. J’aime de plus en plus ça. Pas d’abonnement ou d’affiliation à la fédération de ce côté là par contre, je fais ça dans mon coin avec des ami.e.s. J’ai racheté un peu de matériel pour en prévision d’une randonnée de 4 jours qui va bientôt arriver, et je vais probablement en demander en cadeau de Noël quand ce sera la période.

C’est tout pour cette année !

Lac d’Aubert

Troisième jour. Mini-randonnée calée entre le ménage du chalet et le trajet de retour. Montée dans la réserve du Néouvielle pour profiter des lacs et laquettes. Là encore pas mal de brume, qui donne des paysages assez fantomatiques par moment. La route pour arriver à la réserve est assez impressionnante en terme de terrassement de la montagne pour créer les lacets.

Lac d’Oredon sous la brume
Welcome to Twin Peaks?
Brume et névés
Lac d’Aubert
Le Néouvielle

Jeux vidéos divers 2

Another Lost Phone : Un leu dans la lignée d’A normal lost phone. On trouve un téléphone, il s’agit de parcourir les différentes conversations et applications pour comprendre la vie de sa/son propriétaire, et trouver des indices pour déverrouiller certaines des applications et progresser davantage. Comme pour le premier jeu, il y a un thème sérieux au jeu (que j’ai trouvé un peu trop visible dès le début ; dans A normal lost phone la compréhension des enjeux était plus graduelle. Court et efficace.

Jam and the Mystery of the mysteriously spooky Mansion : Point and click. On a le coupable, que l’on démasque Scoobydoo-style au milieu d’une maison abandonnée, mais quel est son crime ? Il faut parcourir la maison pour récolter des indices et le confronter. Les énigmes sont très courtes, le concept de la détective totalement inepte qui saute aux conclusions rigolo, par contre le système de navigation de pièce en pièce et le défilement des dialogues pourraient être optimisés.

Your Future Self : Jeu en pur texte. On est dans une boucle temporelle, on doit convaincre une version plus agée de 35 ans de nous-même que le crime qu’elle a commis était une erreur. Pour ça on discute avec lui et on peut choisir de répondre avec de l’empathie, un raisonnement rationnel, ou en imposant nos arguments. On réalise rapidement que le setup qu’on nous a vendu est visiblement un mensonge, et on essaye de faire dévier la boucle temporelle. Le concept est intéressant mais la réalisation laisse à désirer. L’interface est assez pénible aux yeux, les dialogues font assez forcés (les changements d’opinion des personnages sont assez peu crédibles).

Broken Minds : point and click où l’on joue une meurtrière essayant de faire dérailler l’enquête sur son crime, dans le Japon des années 80. Ça m’a rapidement saoulée, les persos sont pas ultra crédible et le système de persuasion est un peu relou.

On Rusty Trails : Platformer assez sympa dans les mécanismes : on joue un robot qui veut récupérer sa maison, et doit atteindre le coeur de la ville pour ça. Les personnages en l’environnement sont divisés en deux factions qui se détestent, il faut périodiquement mettre et enlever un costume pour pouvoir interagir avec les éléments du jeu.

Port de Campbeil

Second jour en vallée d’Aure. Gros plafond nuageux, nous tentons une randonnée qui nous permet de passer au dessus. Départ de la station de Piau-Engaly, montée au pic des Aiguillous par le port de Campbeil. Un début dans un brouillard épais, mais nous réussissons effectivement à en sortir et à se retrouver au dessus d’une première couche de nuages. Une fois au port, la pluie commence à tomber et le pic est dans les nuages (une seconde couche fort malvenue). Le chemin pour le pic suivant la crête, nous décidons de ne pas prendre de risques et redescendons manger à l’abri du vent avant d’attaquer le retour.

Plan large et brume
Human for scale
Lenquo de Capo
Zygène de la filipendule (ceci est un vrai nom)
Mer de nuages
Vaches regroupées
Lenquo de Capo et pierrier menant au port de Campbiel (au dessus du nevé)

Jeux vidéos divers

J’ai acheté le bundle for racial equality, un paquet de ~1400 jeux vidéos, principalement des petits jeux indépendants. J’ai commencé à jouer à quelques uns de ceux qui tournent sur un OS linux. Dans le tas il y avait notamment A Short Hike qui était très bien.

Islands : Très court, 30 minutes. Le jeux montre des espaces liminaux (des fontaines de supermarché, des parkings). Il faut cliquer sur les parties lumineuses, l’espace déploie alors des mécanismes cachés et un peu surréalistes avant de revenir à la normale. C’est tout. C’est joli.

Democratic Socialism Simulator : Vous êtes le nouveau président des États-Unis, élu sur une base socialiste. Objectif : redonner le pouvoir au Peuple, idéalement en diminuant les émissions de gaz à effet de serre, et accessoirement réussir à finir deux mandats. Pour ça, on peut faire des choix binaires sur différentes questions politiques et ainsi influencer le budget et les choix des électeurs. C’est rigolo et engagé à la foi, ça rappelle Reigns dans la mécanique mais avec un contexte plus intéressant, je trouve.

Death and Taxes : Vous êtes la Mort. Chaque jour vous passez en revue des dossiers envoyés par le Destin, pour choisir quels humain.e.s faire mourir et lesquels laisser vivre, sachant qu’il y a un objectif de performance à atteindre. Le concept est sympa, mais le jeu est un peu trop lent et sans trop d’enjeux.

Fugue in Void : potentiellement je n’ai pas compris un truc, mais de ce que j’ai joué on peut juste avancer à travers des animations un peu abstraites en 3D. C’est pousser un peu loin à mon goût le concept de jeu expérimental.

Port de Bielsa

Trois jours dans la vallée d’Aure, à loger dans les bâtiments de l’OELM avec trois amis, pour faire des randonnées autour. Le temps a été mitigé, avec des risques d’orages ou pas mal de brume les trois jours, mais nous avons réussi à faire des randonnées pas trop longues qui permettaient de gérer les risques. C’était un séjour très agréable mais bien fatiguant.
Peu de bonnes photos par contre, j’ai réalisé en rentrant que j’avais désactivé le stabilisateur de l’appareil photo, ce qui a conduit a énormément de photos floues.

Premier jour, randonnée depuis l’entrée du tunnel transfrontalier jusqu’au port de Bielsa, un col dans la crète qui marque la frontière franco espagnole. Nous sommes redescendus alors que la pluie commençait à tomber, après un pique-nique au sommet.

Flanc de montagne
Crêtes
L’Espagne depuis la frontière