Okkupert

Série d’anticipation politique norvégienne. Après une crise climatique, la Norvège porte au pouvoir le parti écologiste, qui décide d’arrêter totalement l’exploitation des énergies fossiles norvégiennes et de lancer des centrales au thorium à la place. Mais l’UE et la Russie ne l’entendent pas de cette oreille et passent un accord : des troupes russes occupent les plates-formes pétrolières norvégiennes et relancent la production. La série suit le gouvernement norvégien, un journaliste et la société civile qui réagissent à cette perte de souveraineté et à celles qui risquent de s’ensuivre. C’est assez bien fait. Visiblement les Norvégien⋅ne⋅s ne portent pas l’UE dans leur cœur, els la considère comme une bande de connards manipulateurs (et, well, on peut pas trop leur donner tort). La série présente les renoncements obligés du gouvernement Berg, qui n’a aucune marge de manœuvre pour lutter contre l’alliance UE/Russie. On peut y voir des parallèles avec ce qu’a vécu le gouvernement Tsipras en Grèce. On voit aussi les pertes progressives de libertés civiles dans la société norvégiennes, les compromis avec la Russie, l’aspiration à une résistance et la question de la différence résistance/terrorisme, les tensions/rapprochement entre les services de sécurité norvégiens et ceux russes, qui ont tellement moins de réglementations compliquant leur boulot… C’est vraiment intéressant, même si certaines scènes peuvent sembler un peu forcées/mal jouées. La fin de la saison voit une escalade brutale de la tension qui fait que la saison 2 ne peut plus trop ressembler à la 1, et des personnages qui changent un peu vite d’intensité avec laquelle ils agissent, mais ça reste crédible.

Firewatch, de Chris Remo

L’été 1986 d’Henri, nouvelle recrue du département de prévention des feux de forêt du Wyoming. J’ai beaucoup aimé. Les décors sont superbes (mêmes mis au minimum sur un ordi qui rame comme le mien), on peut se balader dans un grand bout de parc naturel. Le monde est relativement ouvert et les limites n’ont pas l’air forcées. La bande-son est magnifique et participe bien de l’ambiance du jeu. J’ai beaucoup aimé le fait qu’il y ait une ligne narrative complètement annexe que l’on découvre seulement à travers des messages échangés sur papier. Les interactions par radio avec Delilah sont très sympa. Le fait d’avoir des interactions avec un seul unique autre personnage et par audio seulement m’a fait pensé à Portal, mais la technique est utilisée très différemment dans les deux cas.

Street art et promenade

Promenade nocturne avec OC après être allés voir La Ronde au Vieux Colombier.

Totoro invaders

#backtothestreet
invaders, portrait sur rectangle
Ce message est pour les enfants :
Même si l’époque la rend difficile à voir, la magie existe.
Nous l’avons vue.
ALO
SABBA
Fuck la symétrie
Noty y Aroz, rue du vieux Colombier
Invaders + portrait sur rectangle
invaders, princesse Léia
Félin
Invaders nageant

À côté de la galerie Itinerrance

Spot habituel de street art dans le XIIIe. J’ai été un peu déç, il y avait de jolies œuvres cette fois-ci encore, mais surtout beaucoup d’œuvres scripturales, du coup des pochoirs pas fous, avec des textes qui font un peu mots d’esprits pour chaînes de courriels. C’est très consensuel.

Stopping by Woods on a Snowy Evening, adapté ?

Maryoly

Un jour mon heure viendra

Je suis donc mort en 1827

I am not dead yet – Barny

écrire sur les murs crée une forte dépendance – femme meuble

Kristy

Adey

lerie

Père Lachaise

Rassemblement en famille au cimetière du Père-Lachaise pour la crémation de mon père. Je me suis un peu promené avec OC après la cérémonie. Le cimetière est assez beau (j’y étais déjà allé plus jeune, pour voir la tombe de Jim Morrison notamment, mais je n’y étais pas retourné depuis un certain temps). Il y a des monuments de plein de style, taille et époques différentes, et avec des niveaux d’entretiens différents. C’est d’ailleurs un truc étonnant des cimetières, c’est un endroit où le délabrement est admis. L’aménagement du lieu est fait selon les principes du jardin à l’anglaise, avec du relief et des allées sinueuses. Le crématorium et le colombarium autour sont assez beaux (même si au final la cérémonie se déroule dans une salle en sous-sol avec un faux plafond et des néons pas fous…).

Vue sur Paris

Famille Leroy

Sépulture des familles Tancé, Sourdeval et Bordereau

Sépulture géante à travers les arbres de l’allée

C’est une sainte et salutaire pensée de prier pour les morts, Marc, XII 46

Famille Victor Fortin

Familia Di Lizardi, Familia Del Valle

Marbre blanc et francmaçonnerie

Félix de Beaujour

Crématorium

Pierre Tirard