Randonnée depuis la cabane du Caillou de Soques jusqu’au Lac d’Arrious. Randonnée relativement courte (4h30 A/R), avec 5 collègues.










Randonnée depuis la cabane du Caillou de Soques jusqu’au Lac d’Arrious. Randonnée relativement courte (4h30 A/R), avec 5 collègues.
Film français de 2018. Professeur remplaçant dans un collège privé, Pierre Hoffmann se retrouve confronté à une bande d’élève de troisième « précoces ». Toujours ultra sérieux, détachés des autres, soudés en un petit groupe, ils braquent le reste du collège mais sont encensés par l’équipe enseignante ravie de la réputation d’excellence qu’ils apportent au collège. Pierre se retrouve rapidement en conflit avec la bande qui refuse l’intervention des adultes quand l’un d’eux se fait frapper par un autre élève du lycée. Sur fond de canicule, la tension va grandissante alors que Pierre découvre des films enregistrés par la bande.
Continuer la lecture de L’Heure de la Sortie, de Sébastien MarnierJeux vidéo indépendant par les créateurs de Limbo.
Jeux de plate-forme avec des énigmes. C’est de la fausse 3D, très bien rendue du point de vue des placements de la caméra, au point qu’on dirait un film d’auteur.
C’est une ambiance dystopique un peu glauque mais c’est très beau. La fin est assez mystérieuse.
Ça se finit vite et le jeu n’est pas très compliqué, je recommande fortement.
Reboot d’un ancien comic DC par China Miéville. En composant un numéro particulier dans une cabine téléphonique un homme se transforme en héros au hasard. Les héros invoqués sont particulièrement wtf. Mention spéciale à Open Window Man, le super héros des fenêtres ouvertes.
En parallèle d’un certain nombre de batailles super héroïques, le protagoniste essaie de découvrir l’origine du cadran. S’ensuit un multivers, une guerre millénaire, un mystérieux opérateur et un Central Téléphonique. Et les services secrets canadiens – Dark Maple -, d’autres types de cadrans, l’Atlantide, des héros invoqués qui sont trop des stéreotypes racistes pour que les protagonistes acceptent d’utiliser leurs pouvoirs…
Ça part vraiment dans tous les sens, on reconnait bien la patte China Miéville, mais ça garde une cohérence interne et une pertinence malgré la premice totalement random.
Je recommande.
Jack Malik est un chanteur anglais qui fait les kermesses et les pubs. Il aime énormément la musique, mais seuls son amie et manageur et lui-même croient en son talent. Un jour, Jack réalise que personne sauf lui ne se rappelle des Beatles. Il décide alors de reprendre leurs chansons…
C’est divertissant mais pas incroyable, des reproches sur le personnage féminin principal qui est un cliché de Manic Pixie Fairy Girl (alors que les autres seconds rôles sont plutôt réussis, mention spéciale aux parents et à la manager).
Spoilers ci-dessous
Roman américain de 2012. Les Aristotle et Dante du titre sont deux adolescents mexicano-américains vivant à El Paso en 1987. Le roman est narré du point de vue d’Aristotle, qui se débat avec sa place dans le monde, sa difficulté à communiquer (un trait qui court dans sa famille) et plus généralement le fait d’être un adolescent. C’est marketé pour les adolescents mais en vrai ça se lit bien à tout âge, j’ai bien aimé et je recommande.
Spoilers sous le séparateur
Continuer la lecture de Aristotle and Dante Discover the Secrets of the Universe, de Benjamin Alire SáenzFilm d’horreur de 2019. J’avais beaucoup aimé Get Out, le premier film de Jordan Peele, j’ai été moins enthousiasmé par Us. Les acteurs sont très bons, la dynamique familiale est cool, avec une mère de famille déterminée, un père un peu pataud, mais personne de débile qui fait les erreurs habituelles des persos de films d’horreur. C’est bien filmé aussi, avec de jolis plans (l’escalator, la scène de danse/combat…).
Cependant, le scénario m’a laissé dubitatif. Ca n’a qu’assez peu de sens. Paraît que c’est métaphorique, mais je vois pas trop de quoi. La logistique de la vie quotidienne des Tethered me laisse perplexe (et encore plus la façon dont ils se sont procurés plusieurs millions de tenues rouges et paires de ciseaux). Le retournement de situation se voit venir à des kilomètres.
Bref, pas convaincu par le scénario.
Série espagnole en 2 saisons. Une équipe de braqueurs effectue une prise d’otage dans la Maison de la Monnaie espagnole, avec pour objectif d’imprimer près d’un milliard d’euros avant de s’échapper.
Ils ont un plan minutieux pour faire durer la prise d’otage le temps nécessaire, mais un plan qui va cependant rapidement être perturbé par les relations humaines entre les braqueurs, entre braqueurs et otages, et même entre braqueurs et policiers…
L’idée de départ est intéressante, y’a de bons passages, mais y’a aussi des facilités de scénario grosses comme une maison (« J’ai prévu un plan parfait, mais il implique qu’aucun d’entre vous n’ai une quelconque émotion le temps du braquage. What could possibly go wrong? »).
On s’attache aux personnages, qui sont bien joués, même si le scénario leur fait souvent faire n’imp.
Roman sur la rédaction d’un rapport sur l’affaire (réelle) Patricia Hearst : dans les années 70, une héritière américaine est enlevée par un groupe d’extrême-gauche. Rapidement elle prend faits et cause pour ses ravisseurs. Dans le roman, une prof de fac américaine, Gene Neveva, est chargée par l’avocat des Hearst de corroborer la thèse du lavage de cerveau de Patricia. Enseignant l’anglais pendant un an dans un lycée privée français dans un petit village des landes, Gene va prendre comme assistante une lycéenne locale, Violaine, pour l’aider à rédiger ce rapport.
Le récit entremêle plusieurs niveaux de narration : l’affaire Hearst, la rédaction du rapport dans les Landes, les relations de la narratrice avec Violaine, et plus tard dans sa vie, sa présence pour un semestre dans l’université américaine où Gene enseigne. Le thème commun est le parcours de femmes qui décident de ne pas se conformer aux rôles que la société veut leur imposer, avec les difficultés que ça représente. La narration à la deuxième personne est intéressante, et l’effet de découvertes des strates successives de narration et des liens entre eux des personnages et de leurs points de vue. Violaine idéalise Gene, la narratrice aussi par rebond, mais avec plus de distance. Les thèses de Gene s’avère in fine devoir beaucoup au travail et à l’insistance de Violaine, qui n’en sera jamais crédité. Les personnages sont intéressants de ce point de vue, tous complexes et multidimensionnels.
Film coréen, palme d’Or à Cannes en 2019. La vie de deux familles coréennes, une de la classe supérieure, à qui tout sourit dans la vie, et une issue des classes travailleuses, survivant sur des petits boulots. Les riches sont beaux, méprisants et plein de violence de classe. Les pauvres sont roublards et pas mal des connards aussi. Peu à peu ils vont s’infiltrer dans la vie de la famille riche.
Spoils après le séparateur
Continuer la lecture de Parasite, de Bong Joon-ho