Archives mensuelles : mars 2014

Nouvelles culturelles.

[À la base ceci devait être un post urbex, ça a un peu dérivé. Ce sera pour le prochain]
Les photos de la Tour XIII m’ont donné une bonne réserve de posts, mais c’est fini. Retour sous terre avec les photos de la dernière explo catas.

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Je me rends compte que je parle moins de mes lectures et autres sur ce blog (ie que je ne poste plus que des photos d’urbex). Sachez donc que je lis (lentement) The Shock Doctrine de Naomi Klein. Un essai intéressant qui parle de l’utilisation par le capitalisme des crises et de l’interruption momentané du processus démocratique qui s’ensuit. Le livre est un peu trop partisan par moment, ce qui est d’autant plus dommage que ce n’était pas du tout un travers que j’avais ressenti dans No Logo, le précédent ouvrage de Klein que j’avais pu lire.
Je suis allé au théâtre voir La visite de la vieille dame, par la troupe de la Comédie Française (c’est en écrivant ce genre de posts que je me rends compte de mon privilège culturel, je devrais faire ça plus souvent). La pièce est très bien et très très bien jouée mais un peu déprimante (elle mets en jeu comment le capitalisme force les pauvres à accepter tout et n’importe quoi, un thème d’actualité).
Enfin, j’ai vu Frozen sur petit écran et Grand Hotel Budapest sur grand. Les deux sont très bien. La thèse du crypto-lesbianisme dans Frozen est réjouissante.

Voilà voilà.

T-XIII A

Exploration dominicale. Le bâtiment, qui a abrité une exposition d’art de rue est promis à la démolition. Le chantier est bien avancé mais il reste beaucoup d’œuvres, qui valent le détour. Nous montons au sommet de l’immeuble puis redescendons tranquillement.

Toits
Toits

P1010120

I divide my fears
I divide my fears
Portrait1
Portrait1
Portrait2
Portrait2
Portrait 3
Portrait 3
Grillages
Grillages
Le Coin de Nina
Le Coin de Nina
Jean-Paul Sartre ?
Jean-Paul Sartre ?
Crâne
Crâne
Collage
Collage

Den Haag by the sea

Le dimanche, après une grasse matinée, nous partons en tramway vers le bord de mer. Notre tram est arrêté par un marathon et nous marchons le restant du chemin. Le bord de mer est assez surprenant : des installations massives montées sur piliers et une urbanisation intense qui s’arrêtent brusquement pour laisser la place à des dunes sauvages. Dans les dunes, des bunkers rappellent que les Pays-Bas ont été occupés durant la seconde guerre mondiale et que ces plages étaient intégrées dans la ligne de défense. Un des bunkers présente une ouverture permettant de l’explorer partiellement, mais faute d’une échelle nous sommes rapidement bloqué-e-s. La lumière, les constructions gigantesques, les bunkers au milieu des hautes herbes, le tout a un petit côté Myst.
Nous revenons tranquillement vers la ville et passons une soirée tranquille.
Le lendemain, à une heure aussi matinale que 6h28, je prends le train pour Rotterdam, puis de Rotterdam vers Paris. De retour à Paris à 9h40, je vais aussitôt au labo, non sans regret de n’avoir pas pu rester plus longtemps à La Haye.

Structure absurde 1
Structure absurde sous éclairage absurde
Structure absurde 2
Structure absurde 2
Structure absurde, troisième angle.
Structure absurde, troisième angle.
Construction allemande, faite pour durer.
Construction allemande, faite pour durer.
La sobriété des lignes épurées du béton
La sobriété des lignes épurées du béton
On n'a jamais trop de photos de bunker.
On n’a jamais trop de photos de bunker.
Le côté lande désertique
Le côté lande désertique

Amsterdam sous le soleil

Notre jeunesse nous permettant de récupérer en un rien de temps, c’est tout naturellement que CHLPG et moi-même nous levons aux aurores sur le coup de 13h. Un brunch polenta/avocat/oeufs brouillés plus tard, nous voici parti-e-s via le RER local vers Amsterdam. Il fait un temps superbe et nous marchons longuement dans la ville. Le centre touristique est bondé, mais les rues autour sont plus calmes.
Sur les conseils du Lonely Planet, nous prenons le ferry derrière la gare pour aller voir le quais en cours de réhabilitation, possédant une « definite postapocalyptic vibe« . 15 minutes d’attente et 15 minutes de ferry plus tard, nous constatons que la réhabilitation a suffisamment bien fait son œuvre pour que la postapocalyptic vibe soit de l’Histoire ancienne. Un sous-marin échoué devant les quais et un bâtiments abandonnés témoignent cependant qu’elle a bel et bien existée. Il y a pas mal de logements construits avec des matériaux de récupérations (des conteneurs repeints pour la structure extérieure, c’est d’ailleurs dans un immeuble de ce type que loge CHLPG).

Nous achetons un cornet de frites avant le retour, et devant le départ imminent du ferry, la cliente précédente nous abandonne ses frites pour nous donner une chance de l’attraper.
Nous nous posons dans un café avant de repartir vers La Haye.

Clocher

Ta

Tag

Pont-levant
Pont-levant
Clocher
Clocher

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Le bâtiment abandonné
Le bâtiment abandonné
Une certaine vibration postapocalyptique
Une certaine vibration postapocalyptique
Tag dans le bâtiment
Tag dans le bâtiment
Tags dans le bâtiment
Tags dans le bâtiment
Cliché de bâtiment abandonné, même
Cliché de bâtiment abandonné, même

Romances européennes.

Samedi j’ai pris un covoiturage pour la première fois. Rendez-vous à 19h30 vers Créteil, pour un voyage vers La Haye. Étant un idiot qui ne relit pas ses courriels, j’arrive à 19h précises, tout fier de moi, avant de m’apercevoir qu’en fait non. Une demi-heure plus tard, les autres sont là. A., notre chauffeur, trentenaire informaticien dans une PME, C. en alternance dans une grosse boite d’informatique, B, chargée de projets (informatiques, décidément) dans une autre grosse boite, et K, en BTS topographie.
Tou·te·s autant que nous sommes, nous allons voir notre compagn·e·on qui habite à La Haye.

Le voyage se passe tranquillement, on discute boulot, ça me fait du bien de voir des gens venant d’un autre milieu que mon École, même si entendre « c’est une bonne boite avec une culture d’entreprise développée » me fait un peu grincer des dents. Nous aidons un couple d’espagnol égaré sur une station service à retrouver son chemin. K. parle de ses plongées en apnée, A. et B. de leurs plans de carrière.
Rapidement, nous sommes arrivés. A. nous dépose chacun au plus près de notre destination.
470km, la même distance qu’un Paris-Lyon. J’ai vraiment apprécié ce covoiturage et il est clair que je reprendrai ce moyen de transport.