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State of the Machin 2017

It’s that time of the year again. Je suis même un peu en retard par rapport à mon post habituel de juin, but who cares? Et maintenant j’arrête les bouts de phrase en anglais.

Une année riche en événements. J’ai perdu mon père, un événement qui fait un peu relativiser tout le reste, forcément. C’est toujours douloureux 7 mois après, il ne se passe pas un jour sans que je pense à lui.

J’ai été au chômage 6 mois, c’était pas très enthousiasmant. Personnellement le chômage tel que conçu dans le système français, c’est pas le truc qui me donne envie de prendre mon café sur mon balcon le matin avant d’aller fonder une startup. Même si les indemnités  et les perspectives sont confortables (dans ma situation personnelle de mec blanc issu de la bourgeoisie et diplômé ayant travaillé avant), le flicage de Pôle Emploi et le regard de la société me donnent davantage envie de me rouler en boule que d’aller chercher la croissance avec les dents. Vivement le revenu universel.

J’ai retrouvé un boulot. Un contrat d’un an dans une grosse entreprise. C’est confortable matériellement, mais je ne me vois pas faire ça sur le long terme. Les gens avec qui je bosse sont globalement passionnés, informés et attentionnés, mais néanmoins, l’environnement plus large n’est pas fou. Je voudrais à terme retourner dans le domaine dans lequel j’avais fait mon année supplémentaire d’études l’année dernière. J’ai donné une communication lors d’un colloque sur ce sujet, c’était stressant parce que le colloque était plein d’expert-e-s du domaine, mais ça c’est bien passé et les gens étaient intéressés par ce que j’ai raconté. Un point positif donc, faut que je réussisse à capitaliser dessus pour me faire plus de contacts dans le domaine et être au courant des opportunités d’emploi.

Suite au décès de mon père, ma mère a déménagé et moi avec. J’ai vécu deux mois d’abord à droite à gauche puis chez des oncles et tantes qui m’ont accueilli dans leur chambre d’amis. C’était très sympa de leur part (ainsi que de celle de tous les autres gens qui m’ont accueilli), néanmoins c’est rapidement usant de vivre dans ce genre de conditions plutôt que dans un espace vraiment à soi. J’ai trouvé un appartement dans lequel je suis depuis le 01/07, en colocation avec mon compère de longue date, T. L’appart est pas immense et pas en super état, mais avec un aménagement correct (et la proprio avait l’air assez OK sur le fait que l’on fasse des petits travaux et même qu’elle paie le matos pour), ça devrait être une garçonnière cozy (on va néanmoins tenter de ne pas tomber dans le cliché de la coloc à deux garçons, pleine de bières, de canapés défoncés et de part de pizza froides abandonnées sur la cage du hamster). C’est dans l’Ouest parisien, ce qui est pratique pour avoir peu de temps de transport vers le boulot, mais entre le travail en grande entreprise à La Défense et l’appartement dans les banlieues BCBG, je me pose quand même des questions sur l’abandon de mes valeurs de gauche (et même si je me dis que ça me permet de mettre de l’argent de côté pour investir dans des locaux pour une communauté auto-gérée après, mettre de l’argent de côté pour investir dans l’immobilier ça reste très bourgeois comme comportement…). Le fait de récupérer l’ensemble de mes affaires (enfin presque, ça devrait être bon d’ici la fin de la semaine) dans cet appart m’a fait réaliser que j’avais trop d’objets, aussi. J’aime bien avoir des trucs et me les procurer en les récupérant et en les retapant notamment, mais quand vous vous installez dans 45m² et que vous déballez votre troisième théière, vous réalisez qu’il est temps de se détacher un peu du matérialisme qui vous habite. J’ai donné/jeté quelques objets pour le moment, faudrait que j’amplifie un peu le mouvement une fois mieux installé et avec une vue d’ensemble de ce dont j’ai besoin et de ce à quoi je ne touche jamais.

J’ai écrit quelques fanfictions pendant cette année, ce qui était assez rigolo à faire. J’ai parlé de cette activité à une journaliste, et j’ai évalué l’intérêt de deux livres de SF pour le compte d’une éditrice. J’ai un projet de nouvelle fantastique que je voudrais écrire, mais faut que je me motive pour (et y’a un auteur de SF que j’aime pas qui a écrit qq chose de relativement similaire récemment visiblement, j’ai pas lu son bouquin pour pas me laisser influencer, mais c’est frustrant). Devenir un écrivain riche et célèbre ça pourrait être un bon plan pour sortir du salariat d’ailleurs. C’est toujours une idée qui trotte dans un coin de ma tête, mais j’ai assez peu la motivation pour écrire, ce qui complique la tâche.

Enfin, je suis toujours avec OC, 1,75 années maintenant. On est en relation à distance puisqu’elle est installée dans une autre ville française. We manage. Nous sommes partis en vacances en Italie ensemble, on va aller dans la maison de ma famille puis chez des amis à elle en Corse cet été. Elle vient relativement régulièrement à Paris, faudrait que je prenne un peu plus l’initiative d’aller la voir « en région » (ie faut que je prenne dès bientôt des billets de train pour passer le weekend là-bas, allez chop chop moi-même).
On est bien ensemble, on se soutient et on s’encourage mutuellement, c’est plutôt cool (litote de l’année).