Assez décevant. Des nouvelles fantastiques du XIXe siècle, mais avec peu de fantastique et pas grand chose d’autre (des américains qui vont étudier les Beaux-Arts à Paris et deviennent délurés, essentiellement). Les trois dernières nouvelles ne présentent pas du tout de fantastique et sont juste des bluettes.
Archives par mot-clé : fantastique
Gloriana ou la Reine Inassouvie de Michael Moorcock
Intriguant. Un peu uchronique, un peu fantastique, principalement un conte avec une reine intranquille, une cour rythmée par les saisons, un chancelier qui intrigue dans l’ombre. J’aime bien Moorcock en général. Problème, le roman se finit sur un viol gratuit (enfin, non pas qu’il existe des viols justifiés ou justifiables, mais là ça arrive de nul part dans le schéma narratif, et ses conséquences dans l’histoire sont hautement problématiques puisqu’il résout des problèmes??? Like ???), qui visiblement a été enlevé dans les éditions ultérieures du livre quand l’auteur a réalisé que c’était carrément problématique.
Je suis la Reine, d’Anna Starobinets
Nouvelles fantastiques russes. Comme souvent avec le fantastique, ça reste dans des thèmes assez convenu. Mais ça se lit bien.
Kraken de China Miéville
Hommage à Neverwhere et à Londres directement, Kraken parle de systèmes de croyance, d’apocalypse, de syndicats et de métropole. Le style était étrange par moment mais je vais blâmer la traduction. Très sympa.
The Black Opera, de Mary Gentle
Une déception de la part de Mary Gentle. Le niveau de ce livre est bien inférieur à celui de Cendres. Placé dans un univers uchronique où Napoléon a gagné à Waterloo mais surtout où la musique peut provoquer des miracles quand elle déclenche une réaction émotionnelle d’un public. Mais il ne se passe pas grand chose dans le livre, les personnages et l’univers n’ont clairement pas la complexité de ceux de Cendres, et le livre se finit un peu en queue de poisson. Dommage.
Les lames du Cardinal de Pierre Pevel
Trilogie de fantasy historique (Époque de Richelieu, mais avec des dragons), je n’ai pas été entièrement convaincu. L’univers est intéressant, mais le côté « hommage aux feuilletons de cape et d’épée est trop appuyé. Il y a beaucoup de répétitions, certains passages sont tout de même assez clichés. Mais j’ai apprécié la discrète uchronie sur l’issue du siège de La Rochelle.