(Mamoru Hosoda a aussi réalisé La Traversée du Temps, que j’aime beaucoup). Film d’animation japonais, un garçon se retrouve accidentellement dans le monde des animaux, ou un des deux prétendants au titre de Seigneur des Bêtes le prend comme apprenti. Mais ce tuteur est lui-même auto-formé, désordonné et incapable d’élever un disciple. Cool film, avec un univers original et des relations assez peu stéréotypées entre les personnages, ça change.
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What we do in the Shadows
Documenteur sur une colocation de vampires en Nouvelle-Zélande. Chaque coloc représente un style de film de vampires différents. C’est assez cool, mention spéciale à Stu, l’humain que tout le monde apprécie alors qu’il parle par monosyllabes et bosse en tant que programmeur de SIG.
Les Perséides, de Robert Charles Wilson.
C’est bon, je suis à jour de ce qui a été publié de Wilson en français. Vu que j’avais pas eu de mal à lire Burning Paradise en anglais, peut-être que je devrais lire toutes ses futures publications en VO.
Pour en revenir au livre, recueil de nouvelles avec des éléments d’arrière-plan commun. La quatrième de couv parle de « peut-être le livre le plus personnel de RCW », perso je dirai « la preuve qu’il est meilleur dans les formes longues parce qu’il a la place de longuement développer ses idées ». Il y a plein d’idées intéressantes dans ce recueil mais ça finit souvent de façon un peu frustrante. J’ai bien aimé la nouvelle sur la « paracarthographie » (forcément, ça parle à mon explorateur urbain intérieur), qui se rapproche un peu des thèmes d’écriture de China Miéville.
Harry Potter and the cursed Child, de JK Rowling
J’ai bien aimé dans l’ensemble. Je trouve que la forme pièce de théâtre (mais bon, théâtre de fauteuil ou de compagnie très très friquée) rend bien pour cet univers. Le fait d’avoir un narrateur plus détaché, avec quelques incises, et d’avoir des points de vue multiples plutôt que celui intérieur à Harry est plus intéressant pour comprendre l’univers.
Je commence à SPOILER à partir d’ici. Continuer la lecture de Harry Potter and the cursed Child, de JK Rowling
Trigger Warning, de Neil Gaiman
Anthologie de nouvelles. J’ai clairement pas tout aimé au même niveau mais The Sleeper and the spindle est géniale, ainsi que Click clack the Rattlebag et The Case of Death and Honey.
Le Roi en Jaune de Robert W. Chambers
Assez décevant. Des nouvelles fantastiques du XIXe siècle, mais avec peu de fantastique et pas grand chose d’autre (des américains qui vont étudier les Beaux-Arts à Paris et deviennent délurés, essentiellement). Les trois dernières nouvelles ne présentent pas du tout de fantastique et sont juste des bluettes.
Gloriana ou la Reine Inassouvie de Michael Moorcock
Intriguant. Un peu uchronique, un peu fantastique, principalement un conte avec une reine intranquille, une cour rythmée par les saisons, un chancelier qui intrigue dans l’ombre. J’aime bien Moorcock en général. Problème, le roman se finit sur un viol gratuit (enfin, non pas qu’il existe des viols justifiés ou justifiables, mais là ça arrive de nul part dans le schéma narratif, et ses conséquences dans l’histoire sont hautement problématiques puisqu’il résout des problèmes??? Like ???), qui visiblement a été enlevé dans les éditions ultérieures du livre quand l’auteur a réalisé que c’était carrément problématique.
Je suis la Reine, d’Anna Starobinets
Nouvelles fantastiques russes. Comme souvent avec le fantastique, ça reste dans des thèmes assez convenu. Mais ça se lit bien.
Kraken de China Miéville
Hommage à Neverwhere et à Londres directement, Kraken parle de systèmes de croyance, d’apocalypse, de syndicats et de métropole. Le style était étrange par moment mais je vais blâmer la traduction. Très sympa.
The Black Opera, de Mary Gentle
Une déception de la part de Mary Gentle. Le niveau de ce livre est bien inférieur à celui de Cendres. Placé dans un univers uchronique où Napoléon a gagné à Waterloo mais surtout où la musique peut provoquer des miracles quand elle déclenche une réaction émotionnelle d’un public. Mais il ne se passe pas grand chose dans le livre, les personnages et l’univers n’ont clairement pas la complexité de ceux de Cendres, et le livre se finit un peu en queue de poisson. Dommage.