Archives de catégorie : Jeux vidéos

Jeux vidéos divers 2

Another Lost Phone : Un leu dans la lignée d’A normal lost phone. On trouve un téléphone, il s’agit de parcourir les différentes conversations et applications pour comprendre la vie de sa/son propriétaire, et trouver des indices pour déverrouiller certaines des applications et progresser davantage. Comme pour le premier jeu, il y a un thème sérieux au jeu (que j’ai trouvé un peu trop visible dès le début ; dans A normal lost phone la compréhension des enjeux était plus graduelle. Court et efficace.

Jam and the Mystery of the mysteriously spooky Mansion : Point and click. On a le coupable, que l’on démasque Scoobydoo-style au milieu d’une maison abandonnée, mais quel est son crime ? Il faut parcourir la maison pour récolter des indices et le confronter. Les énigmes sont très courtes, le concept de la détective totalement inepte qui saute aux conclusions rigolo, par contre le système de navigation de pièce en pièce et le défilement des dialogues pourraient être optimisés.

Your Future Self : Jeu en pur texte. On est dans une boucle temporelle, on doit convaincre une version plus agée de 35 ans de nous-même que le crime qu’elle a commis était une erreur. Pour ça on discute avec lui et on peut choisir de répondre avec de l’empathie, un raisonnement rationnel, ou en imposant nos arguments. On réalise rapidement que le setup qu’on nous a vendu est visiblement un mensonge, et on essaye de faire dévier la boucle temporelle. Le concept est intéressant mais la réalisation laisse à désirer. L’interface est assez pénible aux yeux, les dialogues font assez forcés (les changements d’opinion des personnages sont assez peu crédibles).

Broken Minds : point and click où l’on joue une meurtrière essayant de faire dérailler l’enquête sur son crime, dans le Japon des années 80. Ça m’a rapidement saoulée, les persos sont pas ultra crédible et le système de persuasion est un peu relou.

On Rusty Trails : Platformer assez sympa dans les mécanismes : on joue un robot qui veut récupérer sa maison, et doit atteindre le coeur de la ville pour ça. Les personnages en l’environnement sont divisés en deux factions qui se détestent, il faut périodiquement mettre et enlever un costume pour pouvoir interagir avec les éléments du jeu.

Jeux vidéos divers

J’ai acheté le bundle for racial equality, un paquet de ~1400 jeux vidéos, principalement des petits jeux indépendants. J’ai commencé à jouer à quelques uns de ceux qui tournent sur un OS linux. Dans le tas il y avait notamment A Short Hike qui était très bien.

Islands : Très court, 30 minutes. Le jeux montre des espaces liminaux (des fontaines de supermarché, des parkings). Il faut cliquer sur les parties lumineuses, l’espace déploie alors des mécanismes cachés et un peu surréalistes avant de revenir à la normale. C’est tout. C’est joli.

Democratic Socialism Simulator : Vous êtes le nouveau président des États-Unis, élu sur une base socialiste. Objectif : redonner le pouvoir au Peuple, idéalement en diminuant les émissions de gaz à effet de serre, et accessoirement réussir à finir deux mandats. Pour ça, on peut faire des choix binaires sur différentes questions politiques et ainsi influencer le budget et les choix des électeurs. C’est rigolo et engagé à la foi, ça rappelle Reigns dans la mécanique mais avec un contexte plus intéressant, je trouve.

Death and Taxes : Vous êtes la Mort. Chaque jour vous passez en revue des dossiers envoyés par le Destin, pour choisir quels humain.e.s faire mourir et lesquels laisser vivre, sachant qu’il y a un objectif de performance à atteindre. Le concept est sympa, mais le jeu est un peu trop lent et sans trop d’enjeux.

Fugue in Void : potentiellement je n’ai pas compris un truc, mais de ce que j’ai joué on peut juste avancer à travers des animations un peu abstraites en 3D. C’est pousser un peu loin à mon goût le concept de jeu expérimental.

A Short Hike, d’adamgryu

Jeu vidéo indépendant. On joue une fille en vacances sur une île/réserve naturelle avec sa tante. Le seul endroit qui a de la réception sur l’île est le sommet de la montagne, et c’est une randonnée familiale traditionnelle, on décide donc de la faire. Le jeu se présente comme un monde ouvert et sans conflit. Le but est d’arriver au sommet de la montagne, plusieurs chemins permettent d’y arriver mais dans tous les cas il est nécessaire de récolter des plumes d’or, un item qui permet d’augmenter son endurance en escalade. Les plumes sont trouvables dans la nature ou achetable à différents personnages ; globalement on peut interagir avec plein de NPC qui proposent des microquêtes ou des infos sur les mécaniques du jeu.

C’est court mais dense, et c’est très joli. J’ai beaucoup apprécié. On dirait un peu une version cartoon, condensée et apaisée de Breath of the Wild.

Frostpunk, de 11 bit studios

Jeu de gestion de ressources à l’échelle d’une ville. Le monde connaît un âge glaciaire imprévu à l’époque victorienne. L’Angleterre décide d’établir des cités colonies au pôle Nord, ou les écosystèmes sont a priori déjà adaptés, dans l’espoir de réussir à préserver la civilisation. On joue une de ces colonies, qui doit s’organiser pour maintenir à tout prix le générateur au charbon en son centre en état de fonctionner, alors que les températures baissent de plus en plus. On développe un arbre des technologies, on peut explorer le monde autour de nous, accueillir des réfugiés, étendre la ville, exploiter le charbon et le bois autour de nous, construire des bâtiments spécifiques permettant de débloquer de nouvelles capacités…

Ce qui est intéressant c’est que c’est du développement dans un contexte où on sait que ça va mal se passer, l’objectif est que ça se passe le moins mal. La façon dont les créateurs ont développé leurs scénarios (parce que c’est pas comme SimCity un truc paisible, on a des événements qui se passent qui influent sur notre ville et nos capacités) est assez intéressante (Cet article en parle bien, avec logiquement des spoilers), et l’idée de devoir naviguer un chemin étroit entre faire des sacrifices pour survivre et devenir des connards égoïstes. Et sans surprise j’aime beaucoup l’esthétique steampunk du jeu.

Je recommande, si la gestion de ressource c’est votre truc de base.

Little Inferno, de Tomorrow Corporation

Un jeu par le même studio indépendant que World of Goo, 7 Billion Humans et Human Resources Machine. C’est assez court – je l’ai fait en 4h – et basique : on est devant une cheminée, on peut brûler des objets pour récolter des pièces et acheter plus d’objets. Si on fait des combos prédéfinis, on peut récolter des timbres, accélérant la livraison des objets. Ce qui est intéressant c’est l’histoire autour :

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Dishonored, d’Arkane Studios

Jeu vidéo sorti en 2009. Dans un univers steampunk/dieselpunk (la capitale un empire maritime imaginaire alimentant diverses machines avec de l’huile de baleine raffinée), le joueur incarne un assassin qui doit éliminer les usurpateurs qui se sont saisis du trône. Le joueur peut tuer tout le monde sur son passage ou jouer en mode infiltration, en contournant les divers obstacles sur son chemin.

J’ai beaucoup aimé l’ambiance et la possibilité d’atteindre les objectifs par divers moyens, je me tate à me procurer le second.

Inside, de Playdead

Jeux vidéo indépendant par les créateurs de Limbo.
Jeux de plate-forme avec des énigmes. C’est de la fausse 3D, très bien rendue du point de vue des placements de la caméra, au point qu’on dirait un film d’auteur.
C’est une ambiance dystopique un peu glauque mais c’est très beau. La fin est assez mystérieuse.

Ça se finit vite et le jeu n’est pas très compliqué, je recommande fortement.

Enslaved, Odyssey to the West, de Ninja Theory

Jeu vidéo dans un univers post-apocalyptique. Le ou la joueuse incarne Monkey, un homme capturé par des esclavagistes et qui profite du sabotage du vaisseau par une femme, Trip, pour s’évader en même temps qu’elle. Contraint d’assister Trip par la suite, il va l’aider à rejoindre son village natal puis à se venger des esclavagistes, en mettant en commun leurs facultés complémentaires le long du trajet.

L’univers est assez beau, notamment le New-York dévasté et recouvert de plantes du début. Les personnages sont un peu des clichés par contre (homme très musclé et bon en combat, femme toute frèle mais avec des capacités technologiques). Les phases de combats sont basiques mais satisfaisantes, un peu de platforming mais très guidé et quelques énigmes faciles. J’ai passé un bon moment devant, c’est pas le jeu de l’année non plus (notamment parce qu’il est sorti il y a 10 ans).

Return of the Obra Dinn, de Lucas Pope

L’Obra Dinn est en vue des côtes anglaises ! Perdu en mer des années plus tôt, le sort du bateau était un mystère. Mandaté par l’assurance de la Compagnie des Indes, vous montez à bord pour établir ce qu’il est advenu de chaque personne à bord, muni·e d’une montre magique permettant, en présence d’un cadavre, de vivre le moment de sa mort.
Le jeu se fait en une dizaine d’heures, dans une esthétique de terminal graphique. Il s’agit de cross-référencer les informations pour comprendre à chaque fois l’identité de chaque cadavre, et les circonstances de la mort (quelle a été la cause de la mort, qui est le meurtrier s’il s’agit d’un meurtre). C’est très satisfaisant comme jeu de déduction, et ça se joue très bien. Je recommande.
Le côté « univers maritime et disparition d’équipage » m’a un peu évoqué la saison 1 de The Terror, même si les univers et les mediums sont assez différents.

Event[0], d’Ocelot Society

Court (quelques heures) jeu vidéo sorti en 2016. Un monde uchronique où l’Humanité s’est lancée dans le voyage spatial dans les années 80. En 2016, vous embarquez pour une mission à destination d’Europe. Mais un problème inconnu vous force à évacuer dans un module de sauvetage. A la dérive, vous réussissez à aborder un vaisseau des années 80 laissé en orbite autour de Jupiter, le Nautilus. Là, vous allez devoir communiquer avec l’IA de bord, Kaizen, à travers les nombreux terminaux disséminés dans le vaisseau, pour pouvoir accéder à la passerelle et espérer pouvoir retourner sur Terre .
L’intérêt du jeu réside dans les interactions avec l’IA, qui se font en tapant du texte au clavier, de façon complètement naturelle : le jeu ne donne pas de lignes de dialogue préremplies, on peut demander n’importe quoi à l’IA (même si elle ne comprend pas toujours tout, mais ça fait plutôt bien illusion). Au delà de ça, il faut explorer le vaisseau pour comprendre les tenants et aboutissants de l’histoire, avec quelques séquences de sortie dans l’espace. J’ai bien aimé, mais c’était un peu trop court.