Promenade pour la Toussaint. Visite du cimetière de Terre Cabade.









Promenade pour la Toussaint. Visite du cimetière de Terre Cabade.
Dernière randonnée avant le confinement, dernière randonnée de l’année du coup. Montée avec G. au pic d’Anéou. Très beau temps, rando pas très longue parce que je devais récupérer un train le soir. Départ du col du Pourtalet, passage par Cuyalaret, le col d’Anéou, puis le pic, redescente depuis le col vers les plateaux et le Pourtalet. On a vu quelques chocards, et des bouquetins/isards.
Roman de fantasy occitane. L’histoire se passe dans un univers assez sombre où la magie existe. Suite à un cataclysme qui a touché l’Empire Romain, la carte de l’Europe a été remodelée. Des siècles plus tard, l’Occitania est indépendante du royaume de France, la religion cathare y est officielle, et les légion catharis montent à l’assaut du royaume de France, aidée d’alliés surnaturels. Au milieu du conflit, un groupe de 4 prisonniers de guerre réussissent à s’évader et décident de descendre au cœur du territoire occitan…
C’était intéressant d’avoir de la fantasy avec des prémices françaises, y’a matière à. C’est de la dark fantasy, pas mon genre favori, mais c’est plutôt bien fait, l’univers est cohérent et réussi. C’est pas le bouquin de fantasy du siècle mais c’était une bonne lecture.
Suite et fin des photos de la promenade : un fleuve et une église.
Promenade à Toulouse début octobre. J’essaye de me familiariser un peu avec la ville, et j’étais très peu satisfait de mes dernières photos donc j’essaye aussi de travailler sur ma prise de vue. J’ai recommencé à transporter un trépied pour augmenter mes chances de faire des photos nettes parce que ça en devenait ridicule.
Deux sorties spéléo. Une à la grotte de la Verna, pour avancer dans le méandre Martine. Les photos ne sont pas de moi mais des deux spéléologues avec qui j’étais.
Et un entraînement spéléo en extérieur, pour apprendre à progresser sur corde. Ça me plaît bien, je pense que je vais continuer (il faut que j’apprenne à équiper, puis il faudrait que j’aille plus souvent sous terre)
Recueil de chroniques écrites en 1927 par un journaliste allemand qui traverse les Pyrénées d’Ouest en Est. C’est très drôle, de gauche (il râle sur la police, l’Église et les frontières), ça reste très actuel dans le rapport à la Nature, aux paysages, au patrimoine. J’ai beaucoup aimé, après je pense que ça s’apprécie d’autant plus qu’on connaît les lieux (il est dubitatif devant les Palois qui sont à fond sur Henri IV par exemple, ou encore il trouve que Lourdes c’est le mercantilisme de la foi).
Grimper le pic n’était que le début ! Nous sommes revenus au parking vers 15h. Là, nous avons récupéré tente et duvets, et nous nous sommes lancés dans une boucle à travers la réserve. Lac d’Aumar, col d’Aumar, lacs d’Estibère, et enfin lac du Gourguet où nous montons le camp pour la nuit (c’était d’ailleurs infesté de moustiques, je pense qu’on en a tué plusieurs dizaines chacun, et malheureusement peut-être nourri plus encore).
Le lendemain matin, poursuite de la boucle : abri de Port-Bielh, lac de Bastanet, lacs de Bastan, descente au lac de l’Oule pour le déjeuner, remontée au col d’Estoudou (montée bien rude en plein cagnard post digestion), retour au lac d’Aumar. Brève baignade, puis redescente au parking au lac d’Aubert, pour reprendre la voiture et rentrée.
C’était deux jours bien bien intense niveau effort physique, mais ça valait le coup en terme de paysages.
Petite activité du samedi. Avec G. nous nous sommes chauffés au vu des prédictions météo radieuses pour le weekend. Réveil à 6h, retrouvailles à la voiture à 6h40, deux heures et quelques de route, arrivée en vallée d’Aure, montée à la réserve du Néouvielle, avant 9h00 (à 9h30, la barrière vers le parking du haut ferme pour limiter la fréquentation).
Nous voici donc au lac d’Aubert. En vue, le Néouvielle, un des rares sommets dépassant les 3000 m dans les Pyrénées françaises (bon, je dis rare, mais y’en a quand même 189 si on prend les fr et les espagnols, mais y’en a une poignée de vraiment connus).
Une ascension réussie, avec plus de neige que ce qu’on pensait pour juillet (mais bon, le nom du Néouvielle (Neige vieille) vient de ses neiges ~éternelles, on aurait pu penser plus).
Dernière journée. J’avais demandé à Stram, gardien de l’alarme, de me réveiller pour pouvoir prendre en photo le lever de soleil depuis la tente.
Finalement, nous décidons sur un coup de tête de partir directement, pour grimper le pic d’Ayous et profiter du début de matinée avec enfin une belle vue (le brouillard s’étant dissipé durant la nuit). Départ à 6h30 du refuge, une ascension bien raide pour commencer cette dernière journée, mais qui vaut le coup. On discute avec les autres lèvent-tôt qu’on croise au sommet du pic. Un maçon un peu complotiste mais fan de sport de montagne, un technicien/photographe qui nous fait un petit cours de géologie impromptu sur les alentours du pic d’Ossau.
Enfin nous entamons notre grande redescente, du pic (2288m) à Estaut (560m). On croise tous les étages montagnards, avec des pâturages, un beau passage en forêt, et pour finir le passage par le chemin de la Mature. On est le 14 juillet, nous faisons la randonnée à contresens de la boucle canonique, nous croisons beaucoup de groupes. Le chemin de la Mature en descente sollicite en plus bien les genoux (sol pierreux tout du long). Nous arrivons bien cassés à Estaut.
Le bus étant dans 1h30, on tente notre chance au stop, et avec succès. Premier trajet d’Estaut à Oloron dans la voiture de deux profs charentais revenant de randonnée. On discute des Pyrénées, de différentes randos, ils nous recommandent les Picos de Europa en Espagne si on a le temps de bouger. À Oloron, on constate qu’avec le temps gagné, le prochain train est dans deux heures. Re-stop, donc. Et on est pris par deux femmes au volant d’un camion, qui vont à Pau chercher de quoi l’aménager en camion habitable. Voyage à l’arrière du camion donc, rigolo. J’ai failli perdre mon appareil photo oublié sur le bord de la route, mais une de nos deux hôtes le repère in extremis alors qu’elles venaient de redémarrer. Une petite quarantaine de minutes de marche à travers les faubourgs palois, et nous sommes enfin de retour chez moi.