Archives mensuelles : octobre 2012

Nairobi : réflexions secondes.

Je ne connais pas encore très bien la ville, j’ai surtout vu la gated community et la route vers l’ICIPE (mon lieu de travail), mais quelques réflexions tout de même.
Premièrement, c’est grand. C’est bête mais je m’attendais à quelque chose un peu comme Pondichéry (on se raccroche au familier, tout ça) ; assez logiquement, une capitale d’État n’a pourtant pas grand chose à voir avec une petite ville de province. Mes trois minutes de scooter ont été remplacées par vingt minutes de voiture pour faire le trajet jusqu’au boulot. (Bon, aussi je pourrais être logé plus prêt si je trouve une colocation).
Le trafic à l’air très très bordélique (l’ECR c’était de la petite bière). Un concept assez ouf : l’autoroute à quatre voies dans chaque sens … avec passage piéton. Ca surprend au début.
Un truc très particulier aussi, c’est le ciel. C’est très certainement un gros cliché, mais les cieux d’Afrique sont différents de ceux d’Europe. Différence que je n’avais pas captée à Pondichéry en revanche. On a l’impression que le regard porte plus loin, que le ciel est immense et les nuages gigantesques. Aussi, c’est très vert (et un peu violet, parce que y’a des jacarandas partout (Il y aura des jacarandas et des banyans dans le jardin du manoir que je possèderai quand je serai grand). Il fait notablement plus froid qu’en Inde, et on (=je) n’envisagerai pas de dormir sans couette. Ce qui s’explique par le fait que Nairobi soit à 2000 mètres d’altitude, caractéristique qui se ressent aussi quand on essaye de piquer un sprint.
Aujourd’hui j’ai vu un garde avec une machette en train de vérifier si y’avait du courant qui passait dans les fils surplombés par des barbelés.

Sinon, il y a quelques points qui rappellent l’Inde. J’ai déja parlé des samossas et du simili-tchaï, mais cela ne s’arrête pas là. En effet, dû à la forte présence indienne, on trouve aussi des temples hindous à Nairobi, et un des chercheurs avec qui je travaille est indien (et hindou, au vu de la marque sur son front). Le séjour en Inde me donne d’ailleurs la capacité de comprendre quand il parle (très très vite), c’est toujours utile.

Sinon une photo qui ne vous renseigne en rien :

En fait, c’est même un double rainbow

First impressions of Nairobi

Quand j’ai repris ce blog pour y narrer mon intermède américain cet été, son sous-titre de l’époque, « Samossas & automates à pile », me semblait ne plus être très adapté. Je l’ai donc remplacé par l’actuel « Décalage horaire & chocs culturels » qui, s’il me semblait moins fort, me paraissait aussi plus adapté. Cette décision était peut-être un peu hâtive. En effet, aujourd’hui nous sommes allés prendre un thé avec Joseph, le chauffeur de la maison, et l’on nous a apporté une tasse de lait chaud avec un sachet de thé, c’est-à-dire un chai en devenir (le chai étant le thé indien, avec en plus du gingembre et des épices). Joseph a accompagné son thé d’un samossa, en faisant le petit déjeuner indien typique.
Je devrais donc revenir sur ce changement de sous titre, et peut-être pour prendre en compte les particularités du Kenya, choisir quelque chose comme « Samossas & kalachnikovs », puisque tous les militaires autour des bâtiments officiels en portent une négligemment passée en bandoulière. Ou encore « Samossas et embouteillages », puisque cela semble être la caractéristique principale de Nairobi.
J’ai fais mes débuts à l’ICIPE où je conduirais mes essais labo dans les mois à venir, j’ai commencé à rencontrer les gens et à discuter mise en place des expériences.
Je me suis aussi inscrit sur Ariane, le site du Ministère des Affaires Étrangères pour le suivi des français à l’étranger. Donc en cas de crise au Kenya, l’ambassadeur vient me chercher en personne en hélicoptère.
Sinon, je devrais rapidement avoir un numéro kényan, et je vais voir si je peux me mettre au swahili.

Au cas où mes talents picturaux ne vous parlent pas, il s’agit du drapeau kényan avec les couleur du drapeau indien.

Saison 3 : Kenya

Bien arrivé à Nairobi.
Pour le moment je suis hébergé par mon maitre de stage, qui vit dans une gated community. On est arrivé de nuit, donc je n’ai rien vu de Nairobi mais je compte bien m’y mettre dès demain.
Le voyage s’est bien passé, KLM essaie visiblement d’engraisser ses passagers, j’ai lu un Zola, j’ai survécu aux trois avions (Montpellier-Paris-Amsterdam-Nairobi) dont le premier à 06h45, et il est temps d’aller dormir.

Once Upon a Time S02E01 : critique

Le voyage en train d’hier soir a été l’occasion de regarder le premier épisode de la seconde saison d’Once Upon a Time (OUT), une série américaine à propos de personnages de contes de fée exilés dans notre monde (voir mes impressions sur la première saison ici).
Premier épisode plutôt prometteur, qui reprend certains des défauts mais surtout les qualités de la première saison, avec une volonté d’étendre l’univers dépeint. L’épisode s’ouvre ainsi sur une scène à New York où un inconnu reçoit d’un pigeon voyageur une carte postale vintage de Storybrooke ne portant qu’un seul mot : « Broken ». On n’en entendra plus parler pour l’épisode, laissant les pistes ouvertes quand à l’identité du destinataire et surtout de l’expéditeur.
On retrouve rapidement les deux étoiles de la série : Regina (Lana Parilla) et Rumpelstilkin (Robert Carlyle), dont les jeux sont toujours aussi bons. Leurs personnages se retrouvent face au même défi : composer entre leur volonté de puissance et de vengeance et les attentes de ceux qu’ils aiment (Belle pour Rumpel, Henry pour Regina). La scène où Regina se retrouve face à la populace qui lui demande des comptes et les terrifie simplement par son attitude est excellente, tout comme la confrontation entre Rumpel et Regina. Globalement, les scènes ou les personnages jouent avec leurs soudaines doubles identités sont bien faites (la réunion des sept nains notamment).

On retrouve avec déplaisir Henry le gamin chuintant, mais il arrive suffisamment tard dans l’épisode, donc cela reste supportable. On peut aussi déplorer un effet spécial très laid et deviner sans peine la catchphrase de cette saison : « Magic is different here ».

Coté Royaumes, on retrouve la Belle au Bois dormant dans un palais au style très oriental, retrouvée par son prince Philippe et une nouvelle venue qui réjouit : Mulan. Visiblement Disney profite de son influence sur la série pour agréger toute sa mythologie, mais cette fois-ci c’est accueilli avec plaisir. Mulan ajoute un personnage à la galerie du Girl empowerment de la série (on attend toujours un membre déclaré des minorités sexuelles et de genre par contre) et sera visiblement le quota ethnique de cette saison, ce qui est un progrès par rapport au génie de la lampe de la saison 1.

Enfin, un clin d’oeil à LOST : la storyline des Royaumes s’avère ne pas être un flashback comme dans la première saison mais un flash-aside se déroulant en même temps que l’histoire dans Storybrooke. On découvre qu’une partie des Royaumes a tenu contre le Sort de Regina, pour une raison inconnue (quête de la saison, bonjour). Et Blanche Neige et Emma s’y retrouvent propulsées, ce qui va donner l’occasion de mettre en scène un quatuor de Power Girls puisqu’elles sont découvertes par Mulan et la Belle au Bois Dormant (désolé je ne connais pas les noms des princesses Disney). Ça permettra aussi à Blanche Neige et Emma de créer la relation mère/fille qui leur faisait défaut (ce dont Blanche Neige se plaint très explicitement, un peu plus de subtilité dans le foreshadowing n’aurait pas fait de mal.)

Donc plein de pistes interessantes qui augurent bien pour cette seconde saison.

Last tango in Paris.

Mon dernier weekend parisien avant longtemps vient de s’écouler. Mais quel weekend ce fut ! Une apothéose urbaine, un élixir de parisianité.

Je n’ai pas pu voir tout le monde ni même faire tout ce que j’aurais voulu avec celleux que j’ai vu (trois jours c’est court, horriblement court), mais le peu fait fut mémorable.
Soirée en famille avec cousin-e-s, sushis et champagne, suivie d’un concert de toute beauté en K-Fêt et d’un passage aux platines avec Pévégé et Antoine à l’inté des bios (It’s a trap!) : ce fut le premier jour
Il y eut une nuit, il y eut un midi : passage chez Gibert pour renouveler le stock de romans de science-fiction à emporter, engraissage du lecteur Mp3 selon la même logique, puis diner au chinois canonique (aussi appelé La Muraille du Phénix par les non-normaliens) avec Pévégé et sa sœur, suivi de la Nuit Blanche : après quelques kilomètres de marche à pied peu concluants, nous sommes rejoints par Marie et Antoine, et nous allons assister aux concerts donnés dans la gare d’Austerlitz, sur les quais. Puis nous montons au dernier étage de la tour Zamansky à Jussieu, pour un panorama époustouflant sur Paris. Conclusion paisible en K-Fêt autour d’un kouign amann et d’un pastis, puis dans la thurne d’Alex (généreusement prêtée à votre serviteur pour le weekend) avec du whisky écossais, Archive et Sévan (It’s a flic!). Ce fut le second jour.
Il y eu une nuit, il y eut une alarme de réveil : brunch en Courô (I love the smell of scrambled eggs in the morning. Smelled like bliss), goûter brioche/chocolat avec Snoopy et Sévan et les grotas, puis retour à la maison, empaquetage, adieux à la famille et métro vers la gare de Lyon. Ce fut le troisième jour.

Et tous les regrets de partir qui n’étaient pas là avant sont apparus.

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