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Shingeki no Kyogin, d’Hajime Isayama

Manga paru entre 2009 et 2021. Dans un univers début de Révolution industrielle, l’Humanité vit derrière trois murs concentriques, le reste de la Terre ayant été abandonné aux Titans, des créatures humanoïdes de plusieurs mètres de haut et anthropophages. Au début de l’histoire, un Titan beaucoup plus grand que les autres brise le mur extérieur, forçant l’Humanité à abandonner la majeure partie de son territoire et déclenchant chez le héros la volonté d’intégrer le bataillon d’exploration, unité de l’armée qui tente d’explorer le monde extérieur et de comprendre l’origine des Titans.

J’ai bien aimé. L’univers est assez sombre, très clairement militariste, avec des personnages principaux qui adoptent des postures fascistes par moment, mais l’histoire remet clairement leurs choix en question. L’histoire elle-même avance vite, avec des révélations et des péripéties qui s’enchainent sans temps morts ni combats qui s’éternisent.

(paragraphes qui divulgâchent en dessous du séparateur)

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Erased (僕だけがいない街), de Kei Sanbe

Seinen en 8 tomes sur un trentenaire wannabe mangaka qui vivote dans sa vie, en subissant ce qu’il appelle des « rediffusions » : un retour en arrière dans le temps de quelques minutes jusqu’à ce qu’il trouve comment éviter l’arrivée d’un accident autour de lui. Un jour, la mort d’un de ses proches le renvoie 20 ans en arrière jusque dans son enfance, où il réalise qu’il doit empêcher la disparition de trois de ses camarades de classe pour briser la chaîne causale qui mène à la mort de son proche à 30 ans…

C’est bien dessiné, l’histoire est prenante, les plot-twists sont plutôt bien trouvé (ce n’est pas en mode Death Note ou Liar’s Game avec des plans ultra-retors, mais l’auteur explore bien ses deux périodes temporelles et le fait que le narrateur pense au début qu’avec ses raisonnements d’adultes et ce qu’il croit se souvenir de la période il va pouvoir tout empêcher quand en fait il se rappelle de très peu.