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Randonnée autour de la vallée d’Aspe (1/5)

J’ai fait une randonnée de 5 jours en vallée d’Aspe avec un ami (ci-après dénommé Stram). On était en autonomie, c’est-à-dire qu’on avait pris l’ensemble de notre nourriture sur nous, ainsi que de quoi bivouaquer. Cinq jours c’est un peu la limite pour une autonomie complète, je pense, au départ nos sacs pesaient 15+ kilos chacun. Nous sommes partis de Pau en train jusqu’à Bedous (discussions sur les randonnées avec le contrôleur), puis bus de Bedous à Estaut (discussion sur le meilleur chemin avec la serveuse du café de Bedous), où nous avons commencé à marcher.

Le début de la rando passe d’Estaut à Borce, sur l’autre flanc de la vallée. On monte assez raide à flanc de vallée pour aller rejoindre une piste forestière (piste de Belonce). Pas de chance pour ce début de randonnée, les nuages étaient coincés dans la vallée, du coup épais brouillard pour nous, pas de visibilité sur la vallée elle-même.

La visibilité depuis la piste forestière

La piste nous permet d’arriver dans une vallée secondaire, la vallée de Belonce. On remonte la vallée dans son fond, avant de regrimper sur le flanc. Il commence à pleuvoir. On profite d’un passage en forêt pour mettre des habits de pluie. La pluie s’accentue, on pousse jusqu’à une cabane de berger. Elle est en activité, on s’annonce. Un berger avec deux enfants. Le berger nous fixe sans rien dire. Je tente un « vous pensez que la pluie va durer longtemps ? » (hint hint, propose-nous de nous abriter). Le berger ne dit toujours rien. Un des enfants répond « je pense, oui ». Bon, on n’insiste pas, on continue notre chemin, toujours sous la pluie, qui s’accentue même.

Dans la vallée de Belonce
Jument et poulain
Iris des Pyrénées

45 minutes plus tard, nouvelle cabane. Je toque, pas de réponse, j’ouvre la partie haute. C’est clairement habité. Une porte au fond s’ouvre, le berger me dit qu’on peut s’abriter sous les différents auvents extérieurs. « Désolé, je suis sous la douche ». Well, nous aussi. On va s’abriter dans une petite cahute, on tente de sécher ce qu’on peut, on mange des fruits secs en attendant que l’orage passe, Stram fait une petite sieste. 45 minutes plus tard, une accalmie. On repart, et 10 minutes plus tard, l’orage aussi… Peu à peu ça se calme.

Sous la pluie
Avantage de la pluie : ça dissipe un peu le brouillard (un peu)

Nous arrivons au refuge d’Arlet à 16h, sous une légère pluie. On avait prévu d’aller plus loin aujourd’hui (notre topoguide proposait bivouac à Arlet, on voulait faire des étapes plus longues). Finalement Arlet ce sera très bien. On se dévêt et déchausse dans l’antichambre. Covid oblige, masque obligatoire pour les déplacements dans le refuge. On rentre, on commande un chocolat chaud. On discute avec un mec qui parcourt la Haute Route des Pyrénées (parti d’Hendaye il y a 9 jours, il est à un quart de son trajet). Une heure plus tard, la pluie s’arrête enfin. Nous montons le bivouac (une confortable tente 3 place, achetée par Stram pour ses multiples pérégrinations de l’été). Nous mettons quelques affaires à sécher au refuge.

Le brouillard se dissipe plus fortement

La frontière/crête n’est pas loin et le ciel s’est éclairci, nous y montons pour voir de l’autre côté. Les Pyrénées espagnoles sont beaucoup plus minérales. Belle mer de nuage en dessous du refuge, et belle vue des deux côtés de la crête. Nous redescendons, mangeons, faisons quelques parties de carte, et nous mettons au lit tôt avec l’intention de faire une grosse journée le lendemain pour rattraper le temps perdu.

Joubarbe
Pyrénées espagnoles
Pyrénées espagnoles toujours
Le refuge d’Arlet et la mer de brouillard.

Lac d’Aubert

Troisième jour. Mini-randonnée calée entre le ménage du chalet et le trajet de retour. Montée dans la réserve du Néouvielle pour profiter des lacs et laquettes. Là encore pas mal de brume, qui donne des paysages assez fantomatiques par moment. La route pour arriver à la réserve est assez impressionnante en terme de terrassement de la montagne pour créer les lacets.

Lac d’Oredon sous la brume
Welcome to Twin Peaks?
Brume et névés
Lac d’Aubert
Le Néouvielle

Port de Campbeil

Second jour en vallée d’Aure. Gros plafond nuageux, nous tentons une randonnée qui nous permet de passer au dessus. Départ de la station de Piau-Engaly, montée au pic des Aiguillous par le port de Campbeil. Un début dans un brouillard épais, mais nous réussissons effectivement à en sortir et à se retrouver au dessus d’une première couche de nuages. Une fois au port, la pluie commence à tomber et le pic est dans les nuages (une seconde couche fort malvenue). Le chemin pour le pic suivant la crête, nous décidons de ne pas prendre de risques et redescendons manger à l’abri du vent avant d’attaquer le retour.

Plan large et brume
Human for scale
Lenquo de Capo
Zygène de la filipendule (ceci est un vrai nom)
Mer de nuages
Vaches regroupées
Lenquo de Capo et pierrier menant au port de Campbiel (au dessus du nevé)

Port de Bielsa

Trois jours dans la vallée d’Aure, à loger dans les bâtiments de l’OELM avec trois amis, pour faire des randonnées autour. Le temps a été mitigé, avec des risques d’orages ou pas mal de brume les trois jours, mais nous avons réussi à faire des randonnées pas trop longues qui permettaient de gérer les risques. C’était un séjour très agréable mais bien fatiguant.
Peu de bonnes photos par contre, j’ai réalisé en rentrant que j’avais désactivé le stabilisateur de l’appareil photo, ce qui a conduit a énormément de photos floues.

Premier jour, randonnée depuis l’entrée du tunnel transfrontalier jusqu’au port de Bielsa, un col dans la crète qui marque la frontière franco espagnole. Nous sommes redescendus alors que la pluie commençait à tomber, après un pique-nique au sommet.

Flanc de montagne
Crêtes
L’Espagne depuis la frontière

Plaine de la Queyrie (3/3)

Troisième et dernier article sur cette randonnée. Petit déjeuner, démontage du bivouac, promenade dans la plaine (avec beaucoup de marmottes peu farouches), puis redescente vers la voiture par le Pas de la Selle (et rencontre de bouquetins), avant d’aller pique-niquer au lac du Monteynard.

Art contemporain et démontage de tente
La plaine en elle-même
Coléoptère en sa fleur
Marmotte galopant vers son terrier
Bouquetins sur la crête
Bouquetins encore
Rochers

Étangs de Bassiès

Randonnée dans le Couserans, pour aller voir les étangs de Bassiès (on espérait pouvoir explorer une ancienne mine sur le trajet, mais elle avait manifestement été comblée).

Le temps était couvert en début et en fin de rando, mais ça s’est découvert pour nous permettre d’avoir la vue sur les lacs et de faire la pause déjeuner tranquillement. On a pu voir quelques rapaces et des orchidées, pas grand chose d’autre en terme de faune (des limaces, des bousiers, des papillons et un triton, cependant) mais une flore (et des paysages) assez variée.

Sentier, ruisseau et brume
Flanc de montagne
Les étangs de Bassiès de loin
Sommets dans les nuages
Butte au sommet
Papillon de nuit égaré
Les étangs depuis un surplomb
Les étangs entre deux plaques rocheuses
Flanc de vallée
Toile d’araignée dans l’entrée d’une ancienne mine

Artzmendi et Mondarrain

Randonnée avec OC en pays Basque, en partant du Pas de Roland sur la Nive. Nous sommes montés le long d’une crête jusqu’à une station radar, redescente jusqu’à une série de cols marquant la frontière avec l’Espagne, puis emprunt de la crête de l’autre côté de la vallée pour le retour jusqu’à la Nive. Le soleil a bien tapé, mais c’était très beau. Nous avons vu de nombreux rapaces, des potok, des vaches, des moutons, un serpent et des chèvres, ainsi que le GR 10, des bornes frontières, des cromlechs et des sommets.

Début de randonnée
Vue sur la plaine
Rapace
Station radar sur la crête. Avec le brouillard ça faisait une ambiance mystérieuse idéale.
Sommet d’Artzmendi
Ancienne borne frontière
Aquarelle
Le GR 10 qui serpente au loin
La Nive

Gavarnie II

Seconde tentative de voir le cirque de Gavarnie. La randonnée fut de nouveau en compagnie d’OC, avec un de mes colocs en plus. Nous avons été plus chanceux que la fois précédente, puisque cette fois nous avons eu un grand soleil. Randonnée via les vires plutôt que de prendre la route goudronnée au fond de la vallée. C’était très beau, on a traversé des névés et des éboulis, on a vu des rapaces et des isards. La grande cascade était impressionnante, et il y avait encore une bonne couche de neige sur les sommets.

Sommets
Les falaises au dessus du cirque
Petite cascade bucolique
Cascades !
De beaux plis dans la roche
La Grande cascade