Une courte série en 20 épisodes qui vient à la suite de la beaucoup plus longue série Steven Universe. Il y avait eu un long métrage animé à la fin de la série, qui était assez décevant. Il fallait caser en 1h et quelque une histoire compréhensible par des novices de la série, ça s’était pas mal fait au détriment du développement des personnages, c’était assez décevant de finir SU là dessus après le joyau qu’avait été la série.
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BoJack Horseman, de Raphael Bob-Waksber
Je pense que c’est la meilleure série que j’ai vue. Dessin animé qui parle d’un ancien acteur de sitcom qui vit dans le confort sur ses royalties mais n’arrive pas à trouver un sens à sa vie. La série parle beaucoup de masculinité toxique, et déconstruit le trope de l’anti-héros qui se comporte comme un connard mais est quand même trop stylé (looking at you, House MD).
Frozen II, des studios Disney
Un peu déçu par ce second opus. Le scénario ressemble à celui du premier en plus brouillon. Y’a des décalques des passages, avec la chanson d’Anna dans les rues d’Arrendelle, la chanson d’Olaf sur un petit tempo guilleret, la chanson d’Elsa qui est un sous-Let It Go dans le chant et dans la mise en scène de la séquence…
Quelques bon passages néanmoins : la chanson de Kristoff façon boysband des années 90s (et sa reprise par Weezer sur le générique de fin !), le récapitulatif des événements par Olaf, les petits moments de dérision par rapport au 1. Mais voilà, globalement les moments réussis c’est les moments référentiels, le film ne tient pas debout tout seul. Il y a beaucoup de séquences juxtaposés, beaucoup de choses présentées, du coup on a pas trop le temps de s’attacher aux nouveaux éléments introduits.
Côté animation, joli travail sur les couleurs d’automne et les vêtements des personnages principaux, belle animation de la mer et globalement de l’eau. Par contre y’a certains gros plans sur les personnages principaux, surtout Elsa, qui font très uncanny valley. Certaines séquences un peu cheap aussi où Elsa est sur fond noir en train de faire apparaître de la glace, genre c’était trop compliqué d’animer un décor.
Bref, globalement il y a quelques séquences qui valent le coup et permettraient de faire un extended cut du I, mais le film en soi est dispensable.
Batman: Hush, de Justin Copeland
Dessin animé Batman un peu raté. Il reprend globalement la trame de l’arc Hush en le transposant dans un univers Batman plus récent (présence de Damian comme Robin notamment).
L’animation est classique, les dialogues sont étrangement cadencés – il y a des pauses entre les répliques des personnages, et le film est un peu réac dans sa présentation des personnages, avec des femmes fortement sexualisées, une insistance sur la romance Batman/Catwoman (je pense que personne ne lit/regarde Batman pour avoir de la romance). Bref, pas convaincu.
Neon Genesis Evangelion, d’Hideaki Anno
Animé de 1995, une saison, 26 épisodes de ~20 minutes. En 2000, un événement, le Second Impact, a dévasté l’Antarctique, déclenchant une montée des eaux, un changement climatique massif et la mort de millions de personnes. Suite à ce cataclysme, l’ONU a déplacé son siège à New Tokyo et initié le programme NERV, une initiative de défense consistant en des robots géants se synchronisant mentalement avec leurs pilotes, pour défendre l’Humanité contre les Anges : des créatures mystérieuses à l’origine du Second Impact et convergeant sur New Tokyo.
Ça a l’air bourrin dit comme ça, mais en fait non. Parce que la série se concentre sur les deux (puis 3) pilotes des méchas. On parle d’enfants de 14 ans chargés de protéger l’Humanité entière, avec une pression de dingue sur les épaules, qui ne sont pas en super forme mentale. La série nous fait surtout suivre Shinji, pilote et fils du directeur de la NERV, qui pilote parce qu’il a l’impression que c’est la seule chose qui fait qu’il a une valeur aux yeux des autres.
J’ai beaucoup aimé. L’animation est belle, les thèmes intéressants. Un peu trop de fanservice (y’en a pas des masses dans la série mais ça sert vraiment à que dalle), et les deux épisodes finaux sont très WTF. La série est très elliptique, ça vaut le coup de lire wikipédia ou l’adaptation manga pour comprendre tous les enjeux.
Ralph Breaks the Internet, de Rich Moore et Phil Johnston
Par convention mon « de » donne les noms des directeurices, mais pour des gros films d’animation comme ça je devrais peut-être juste nommer le studio ?
La suite de Wreck-it Ralph, que j’avais beaucoup aimé. Pas très convaincu par cette suite, dont j’ai trouvé qu’elle fonctionnait beaucoup par gimmicks et références (et placement de produits notamment Disney).
Des passages sympas cependant, notamment les moments qui se rapportent aux thèmes des princesses (la scène où Vanellope rencontre les autres princesses Disney, le moment où elle se met à chanter, et le sauvetage de Ralph évidemment).
Par ailleurs je sais que ce n’est pas le propos du film mais y’a d’énorme problèmes de cohérence internes : y’a un réseau de téléphone utilisé par les personnages qui sont… dans le réseau de communication ? Et pourquoi les avatars des princesses Disney ont des *pouvoirs* ???
Bref, ça se regarde gentiment mais on sent un peu trop le syndrome « suite d’un Disney »
Love, Death and Robots, de Joshua Donen, David Fincher, Jennifer Miller et Tim Miller
Anthologie de courts métrages animés sur des thèmes SF/fantasy/fantastique.
Le concept était prometteur, c’est joli à regarder il y a plein de styles d’animation différents, mais les épisodes n’ont pas grand chose à raconter en un temps aussi court, on est très souvent sur des poncifs de la SF.
Par ailleurs, il y avait visiblement un challenge « le plus de nudité féminine gratuite possible » qui courrait dans le studio de prod.
Je ne recommande pas, quelques épisodes mis à part.
Saison 3 : [edit 2022]
Saison plus courte que les deux précédentes. L’épisode final (Jibago) vaut le détour en termes d’animation, l’épisode Bad Travellings est sympa en terme d’ambiance. Deux épisodes beaucoup trop militaristes et inintéressants. Globalement ça reste assez anecdotique.
Les Indestructibles II, des studios Pixar
Un film de super-héros d’animation sympa à regarder, mais très classique. L’opposant principal a la même approche des super-héros que Lex Luthor vis-à-vis de Superman.
Y’a une esthétique sympa avec le côté « Années 50 triomphantes » et l’art Déco, mais sinon, well, c’est sans surprise très familial.
Ernest et Célestine, de Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier
Film d’animation français.
Deux mondes qui vivent en parallèle, celui des ours et celui des souris. Les souris se glissent la nuit chez les ours pour récolter des dents, mais chaque espèce est terrifiée par l’autre. Une nuit, une souris plus téméraire que les autres va s’allier avec un ours misanthrope (misursin ?). Poursuivi par les polices des deux espèces, ils vont hiverner isolés de tout pour faire de la musique et du dessin. Mais avec le printemps, le monde extérieur les rattrape…
C’était très sympa, très beau (dessins à l’aquarelle), ça aurait pour être tourné sur un mode épique (typiquement ça ferait un bon scénar de film young adult), mais là c’est traité de façon plus paisible. Y’a aussi un petit message « ordre établi, police partout, justice complice » qui est intéressant.
Je recommande.
Gravity Falls, d’Alex Hirsch
Série animée en 2 saisons diffusée par Disney. La série suit les aventures de deux jumeaux, Mabel et Dipper, envoyés passer un été avec leur grand-oncle Stan dans une petite ville de l’Oregon. Stan tient un cabinet de curiosités plein de fausses attractions pour escroquer les touristes, mais les deux jumeaux réalisent vite que la ville est pleine de vraies manifestations paranormales.
J’ai bien aimé, l’histoire est intéressante, 2 saisons c’était le bon format, il y a une vraie conclusion avec des enjeux, c’est cool. Après, y’a pas mal d’épisodes qui tournent autour de l’attraction amoureuse de Dipper (12 ans) pour Wendy (15), et c’est pas super bien amené ni traité, ça c’est un peu dommage. Globalement le traitement des questions de genre dans la série n’est pas fou, c’est le gros reproche que j’aurai à lui faire, sinon j’ai beaucoup aimé.