Livres

La Théorie de la Tartine, de Titiou Lecocq. Roman sur l’émergence de l’Internet grand public et son impact sur trois précaires en 9 ans. C’est intéressant, on retrouve pas mal de bout de la vie de l’auteur (je suis son blog) et c’est globalement bien vu. Et c’est prenant, je l’ai lu en deux jours.

Security in a box, de Tactical Technology Collective et Frontline. Un guide de sécurité informatique à destination de tous publics, mais principalement les ONG et défenseurs des droits. Reprenant les concepts de la base sans rentrer dans les détails techniques mais en proposant des solutions libres et simples. Utile pour remettre à plat les notions.

Paris sans le peuple d’Anne Clerval. Reprise de la thèse de l’autrice sur la gentrification de la capitale. Ça aborde à la fois les acteurs, les phénomènes géographiques, la réaction de la municipalité, l’inscription dans les rapports de classe parisiens. Passionnant, ça m’a donné envie de lire plus de géographie radicale.

Soumission de Houellebecq. Vomitif comme prévu. Il a l’air de n’absolument rien comprendre aux rapports humains, conséquemment il est à peu près impossible d’avoir de l’empathie avec le narrateur, et politiquement c’est puant. Yay.

Black-Out de Connie Willis. Des historiens de 2062 retournent dans le temps pour observer différents aspects de la Seconde Guerre Mondiale. J’aime bien les livres de Connie Willis, l’ambiance et les intrigues (malgré leur lenteur incroyable), mais franchement, là on a vraiment l’impression que les historiens partent dans le passé les mains dans les poches avec absolument aucun plan de secours si les choses tournent mal, c’est assez aberrant pour me sortir souvent du bouquin.

 

Armageddon Rag, de George RR Martin

Un ancien flower child enquête sur le meurtre du manager des Nazgûls, groupe de hard rock mythique des 60’s. Ça commence bien avec l’insertion assez réussi du groupe fictif dans la timeline des 60’s, les souvenirs de l’époque et l’évolution du héros et de son groupe d’amis avec le temps, mais après ça, j’ai l’impression que GRRM ne sait pas trop comment il veut finir son roman, et il ne se passe pas grand chose. Dommage.

Le Rivage des Syrtes, de Julien Gracq

Un fils de famille noble d’Orsenna se retrouve affecté à l’Amirauté des Syrtes, mer déserte par delà laquelle l’ennemi séculaire habiterait.

Prix Goncourt souvent comparé au Désert des Tartares, moi c’est plutôt à Gagner la Guerre qu’il m’a fait penser. Même ambiance de fantasy méditerranéenne, mêmes jeux de pouvoir poussiéreux. Pour moi Le Rivage se déroule dans le même univers, 300 ans après. J’irai jusqu’à parler de plagiat par anticipation de la part de Gracq. C’est très bien écrit (même si parfois Gracq ne se sent plus et lance 10 adjectifs par phrase).

[EDIT 2023 : J’ai appris depuis que Jaworski, l’auteur de Gagner la Guerre avait écrit un article intitulé Julien Gracq, aux lisières de la fantasy, donc je pense que mon sentiment était fondé]

Films

Kung Fury Film d’une demi-heure sur un flic de Miami en 1985 qui est un super-héros du kung-fu voyageant dans le temps à l’ère des vikings et des laseraptors puis en Allemagne Nazie pour tuer Hitler, le Kung Führer. Complètement cliché et outrancier, magnifiquement réalisé, un joyau du cinéma.

Buffet Froid, de Bernard Blier. Dans la Défense en construction, trois hommes à la dérive se rencontrent et entretiennent une amitié bâtie sur des déviances communes. Difficile d’en dire plus sans gâcher le plaisir du film, mais c’est un très bon film français qui part un peu dans tous les sens.

Peau d’Âne de Jacques Demy. Adaptation du conte éponyme. Des chansons, le château de Chambord, du WTF, un hélicoptère, des effets spéciaux d’époques.

Green Hornet de Michel Gondry. Film de super-héros qui ne se prend pas au sérieux et joue avec les conventions du genre. Sympa (et puis c’est du Gondry), pas inoubliable non plus.

Mr. Robot

Un hacker asocial se fait recruter par un anarchiste pour abattre la plus grosse entreprise mondiale et le système de dettes américain. Les méchants sont très méchants mais les gentils sont assez ambigus (le héros est incapable d’accorder sa confiance aux gens et espionne tous les gens autour de lui). Assez surprenant, informatiquement correct, bien filmé, couleurs désaturées.

J’ai des amis qui ont énormément accroché, perso je trouve ça sympa mais pas plus.

Toulouse : Street-Art

J’ai vu peu de street art à Toulouse, et surtout des trucs de petit format, principalement autour du musée d’Art Contemporain. Mais je suis peut-être juste pas allé dans les bons quartiers.

ConSomme 3
ConSomme 3

GO LESBIAN
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ConSomme 2
ConSomme 2

ConSomme
ConSomme

Sur fond rouge
Sur fond rouge

Pixellisé
Pixellisé

Moot moot et fromage
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ConSomme 4
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Dragon expatrié de Paris
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