En plus des murals dans l’article précédent, j’ai vu quelques autres spots de street art dans la ville, et surtout une série d’invaders assez beaux sur divers murs.






En plus des murals dans l’article précédent, j’ai vu quelques autres spots de street art dans la ville, et surtout une série d’invaders assez beaux sur divers murs.
Je continue ma grande tournée des villes françaises. Sans appareil photo cette fois, j’ai pris au téléphone. Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour visiter, j’ai suivi le chemin conseillé par mon chauffeur de taxi. J’ai commencé par la cathédrale, qui est jolie mais pas incroyable (et les photos ne rendent rien, pas assez de lumière). L’église Notre-Dame-du-Port vaut clairement davantage la peine. J’ai fait un peu de géocaching au passage.
Après la cathédrale, nous avons continué à nous promener (avec un petit escape game fort sympa au milieu). Le centre de Rouen est très beau dans le style médiéval et gothique flamboyant.
Fort jolie et médiévale, dans une rue passante et piétonne du centre médiéval de la ville
Rouen, donc. On a passé pas mal de temps en intérieur (il fait froid et humide en Normandie et en décembre, et on avait des jeux de société sous la main). Nous nous sommes quand même baladés parce que faut pas déconner. Je commence par mes photos de la cathédrale :
(Oui, c’est la saison des seconds passages dans des endroits précédemment visités)
Week-end à Rouen avec des ami⋅e⋅s. Nous avons commencé par aller à Honfleur pour aller voir la mer et profiter du timide soleil.
Tome 1 : L’Ombre du Pouvoir.
Roman de fantasy historique française. Mes sentiments dessus sont mitigés. Commençons par le positif : C’est de la fantasy avec un univers original, mélangeant histoire européenne médiévale réelle et éléments fantastiques. Il existe différentes races (et l’Église mène des Croisades racistes visant à éliminer de concert croyances païennes et races autre qu’Homo sapiens), de la magie, différents artefacts et pouvoirs spécifiques, le tout fort bien mené, et avec un auteur qui connaît l’Europe médiévale et n’en fait pas une caricature. J’ai très envie d’en savoir plus sur l’univers. De plus c’est globalement bien écrit et fluide.
Cependant, 3 défauts, par ordre d’importance croissante :
1/ des passages situés 500 ans plus tard, le descendant du héros qui mène l’enquête sur son ancêtre et envoie des lettres à son pote pour rendre compte de ses progrès. C’est très elliptique et ça apporte pas grand chose.
2/ Toutes les femmes sont attirées par le héros, et il leur rend bien. C’est pas crédible et c’est bien chiant. Tu réussis à rendre crédible de la magie et des Elfes, vient pas tout ruiner avec un héros queutard sans rime ni raison.
3/ Généralement le défaut 2 est un des trucs que je vais le plus reprocher à une œuvre. Mais là, on a pire : le héros en totale maîtrise de toute la situation. Il sait tout, manipule tout le monde, à trois coups d’avance sur tous, est juste avec ses hommes, charmeur avec les femmes, plein d’esprit avec ses ennemis… Raaaah. On veut lui mettre des claques. Et en plus il est cheaté de façon perrave (il a littéralement des facultés de régénérations à nulles autres pareilles , dans un monde pourtant magique). Ce défaut et l’érotomanie se retrouvent d’ailleurs chez son descendant-décalque, pour ne rien arranger.
Donc bon. C’est un tome 1/3 (même si visiblement ils peuvent se lire indépendamment), je ne pense pas que j’achèterai les suivants mais je les emprunterai en bibliothèque pour l’univers.
Tome 2 : Le Fou prend le Roi.
Je l’ai effectivement emprunté en bibliothèque. La composante « le héros a absolument tout maîtrisé » est moins présente, il se retrouve davantage dépassé par les événements et avec des adversaires à sa hauteur. Moins de coucheries aussi, il n’a pas trop le temps vu qu’il passe la majorité du livre à tenter de sauver sa peau in extremis. Les scènes 500 plus tard ne servent par contre toujours à rien, et il y a un peu trop de créatures « que l’on croyait éteintes depuis 200/500/1000 ans » qui refont des apparitions pour que ça reste crédible. Moins de développement de l’univers, mais en même temps une intrigue plus resserrée, win some, lose some.
Cinq jours à Édimbourg. J’y étais pour le travail, j’ai essentiellement vu l’intérieur de centres de conférence. Le dernier jour et le matin avant le début des conférences j’ai pu me promener un peu et faire quelques photos (le soir il faisait nuit à 16h alors c’était pas la peine d’espérer). C’était sympa, j’étais content de revoir la ville, mais j’avais oublié ce qu’il y faisait froid (enfin d’un hiver sur l’autre j’oublie le froid même quand je reste en France et je redécouvre ça avec horreur chaque année). J’ai bu du whisky, mangé de la pub food (quelle horreur), échappé au haggis pour cause de végétarisme, passé une soirée avec une amie qui fait sa thèse sur place et que j’avais pas vue depuis 3 ans et cassé ma liseuse. Une semaine bien remplie et qui m’a laissé un peu crevé.
Seinen en 8 tomes sur un trentenaire wannabe mangaka qui vivote dans sa vie, en subissant ce qu’il appelle des « rediffusions » : un retour en arrière dans le temps de quelques minutes jusqu’à ce qu’il trouve comment éviter l’arrivée d’un accident autour de lui. Un jour, la mort d’un de ses proches le renvoie 20 ans en arrière jusque dans son enfance, où il réalise qu’il doit empêcher la disparition de trois de ses camarades de classe pour briser la chaîne causale qui mène à la mort de son proche à 30 ans…
C’est bien dessiné, l’histoire est prenante, les plot-twists sont plutôt bien trouvé (ce n’est pas en mode Death Note ou Liar’s Game avec des plans ultra-retors, mais l’auteur explore bien ses deux périodes temporelles et le fait que le narrateur pense au début qu’avec ses raisonnements d’adultes et ce qu’il croit se souvenir de la période il va pouvoir tout empêcher quand en fait il se rappelle de très peu.
Raclette du côté de Charenton.