Erased (僕だけがいない街), de Kei Sanbe

Seinen en 8 tomes sur un trentenaire wannabe mangaka qui vivote dans sa vie, en subissant ce qu’il appelle des « rediffusions » : un retour en arrière dans le temps de quelques minutes jusqu’à ce qu’il trouve comment éviter l’arrivée d’un accident autour de lui. Un jour, la mort d’un de ses proches le renvoie 20 ans en arrière jusque dans son enfance, où il réalise qu’il doit empêcher la disparition de trois de ses camarades de classe pour briser la chaîne causale qui mène à la mort de son proche à 30 ans…

C’est bien dessiné, l’histoire est prenante, les plot-twists sont plutôt bien trouvé (ce n’est pas en mode Death Note ou Liar’s Game avec des plans ultra-retors, mais l’auteur explore bien ses deux périodes temporelles et le fait que le narrateur pense au début qu’avec ses raisonnements d’adultes et ce qu’il croit se souvenir de la période il va pouvoir tout empêcher quand en fait il se rappelle de très peu.

Marx, Marx, pourquoi m’as-tu abandonné ?, de Bernard Maris

J’ai pas aimé. C’est un court bouquin sorti en 2012 qui est supposé exposer en quoi Marx avait très bien compris certains phénomènes économiques et en quoi il s’est trompé. Sauf que c’est écrit dans un style vraiment pas fou, faussement profond, résultat tu comprends pas où l’auteur veut en venir à part dire que la théorie communiste est un « christianisme athée » parce qu’elle suppose les hommes bons, alors que lui l’auteur, te dit qu’ils sont mauvais. Eh bah super.

Son second point c’est « oui Marx avait raison sur les mécanismes du capitalisme mais regardez le capitalisme ne s’est pas effondré ! La fin de l’histoire n’est pas arrivée ! » Déjà, ouais merci on avait remarqué pour le capitalisme, ensuite on est d’accord que le concept de sens « inévitable » de l’Histoire de Marx ça fait un peu douillesque et que le capitalisme pourrait se maintenir ou basculer vers le fascisme (probablement plus facilement que donner lieu à une Révolution, même), mais ça veut pas spécialement dire que cette Révolution n’arrivera inévitablement pas. Le capitalisme il a été aidé en Europe à se maintenir en place par les mécanismes de redistribution sociale qui sont en train d’être supprimés et qui facilitait l’existence d’une classe moyenne. Franchement ça me surprendrait pas qu’on soit pas très loin de la disparition du tandem {démocratie;capitalisme} en Europe (1/ d’aucun⋅e⋅s diront qu’on l’a déjà dépassé et que l’on n’est plus que dans une démocratie de façade. C’est pas faux mais ça pourrait être largement pire, je vais rester optimiste pour le moment. 2/reste à savoir lequel des deux terme du doublet passera à la baille).

Bref, le bouquin était un exercice de style sans grand intérêt et qui ne disait rien de neuf.

Quinze Promenades Sociologiques, des Pinçon-Charlot

Un livre décrivant 15 itinéraires pédestres dans les quartiers parisiens, en analysant avec un angle sociologique l’espace, le bâti, l’histoire des lieux, les populations, les activités. C’est intéressant mais je suis assez dubitatif surle fait que le texte imprimé était la bonne forme pour cet exercice. Les photos d’illustration sont petites et en noir et plan, on a parfois du mal à comprendre le sens de la marche sur la carte au début de chaque chapitre. Je pense qu’un hypertexte aurait été plus adapté.

The Last Days of New Paris, de China Miéville

Une novella se déroulant dans un Paris alternatif en 1950. Un Paris isolé du reste du monde par les forces d’Occupation nazies, qui veulent à tout prix éviter que les manifestations incarnés des œuvres surréalistes qui ont envahi Paris en 41 ne contaminent le reste du monde… C’est court mais c’est dense à lire en anglais parce que la prose de Miéville n’est pas aisée et que c’est bourré de références surréalistes. C’est sympa et carrément original.

Soonish, de Zach et Kelly Weinersmith

Un livre de vulgarisation scientifique. Qui parle de domaines (médecine, exploration spatiale, construction) où des technologies pas encore là pourraient changer pas mal de choses à notre mode de vie. C’est intéressant et plutôt bien vulgarisé, avec la bonne dose d’humour. J’ai quand même trouvé les chapitre un peu inégaux (ce qui peut être dû au fait que les technologies futures présentées, quoi que toutes réalistes, n’en soient pas aux même stades de développement). Et à mon grand dam, je n’ai pas trouvé que les illustrations de Zach Weinersmith apportent beaucoup au livre, les blagues insérées dans le texte (ou en note de bas de page) fonctionnant mieux.

Street-art biarrot

Promenade avec OC dans Biarritz pour retrouver du street-art aperçu en passant en bus le premier jour. C’était assez pluvieux et sombre mais on a fini par trouver ce que l’on cherchait. On n’est pas rentrés dans l’entrepôt lui-même parce que ça avait pas l’air ultra-stable.

Intérieur de l’entrepôt

Intérieur de l’entrepôt, autre mur

Blason biarrot

Flou touristique (usine)