Un film de super-héros d’animation sympa à regarder, mais très classique. L’opposant principal a la même approche des super-héros que Lex Luthor vis-à-vis de Superman.
Y’a une esthétique sympa avec le côté « Années 50 triomphantes » et l’art Déco, mais sinon, well, c’est sans surprise très familial.
Manifeste Négawatt, de l’association éponyme.
Essai sur une trajectoire potentielle de transition énergétique pour la France à l’échelle 2050, visant à sortir conjointement du nucléaire et très largement des énergies fossiles, avec pour axe principal une réduction de la consommation d’énergie. Le livre balaie tous les domaines de consommation et de production d’énergie, en mettant en avant des principes de sobriété, décarbonation, subsidiarité de la décision. Le manifeste s’appuie à un scénario simulant la consommation énergétique française heure par heure jusqu’en 2050, considère les différents types d’énergie et leurs usages, les questions de perte en ligne, de fiscalité et taxation incitative, d’indépendance énergétique…
C’est intéressant, fort complet, et une excellente base de réflexion. Je vais essayer de lire ausi le scénario Afterres 2050, sur l’usage des sols en France en 2050, construit avec le même genre de démarche.
Maniac, de Cary Joji Fukunaga
Série Netflix en 10 épisodes. L’action prend place dans un univers rétrofuturiste type formicapunk (c’est bon, j’ai placé tous les mots clefs). 10 personnes acceptent contre rétribution de tester un traitement expérimental supposé remplacer la psychothérapie par 3 pilules. On va particulièrement en suivre 2, Annie et Owen, ainsi que les deux docteurs dirigeant le programme. L’essai clinique prend place au sein des locaux de la compagnie pharmaceutique, et est suivi par un ordinateur sophistiqué enregistrant l’état mental des cobayes pour suivre l’efficacité du traitement. La série alterne entre différents niveau de réalité, le traitement donnant des hallucinations ultraréalistes aux participants.
Que dire de plus ? C’était fort cool à regarder, un espèce de croisement entre Dirk Gently et Inception. L
Pau toujours
Quelques photos pour illustrer la diversité de l’architecture paloise.







The Man in the High Castle, saison 2 & 3
Saison 3 :
Pfff, c’est quand même très lent comme série. Toujours impressionnant au niveau des décors et de la production, mais on voudrait plus de trucs qui se passent. Les points intéressant de cette saison : le concept de Jahr Null et l’effacement de l’histoire américaine par le nouveau régime (d’ailleurs je pense qu’ils auraient pu montrer plus de tensions sur ce point entre les nazis US et les nazis Allemands), le montage parallèle entre la bar mitzvah et la cérémonie pour le nouveau Reichmarshall (avec les discours sur le rapport à la mémoire), le « street art contestataire », la psychanalyse sous régime fasciste. Mais par ailleurs beaucoup de lignes narratives qui n’apportent pas grand chose et tournent un peu en rond. Une incursion dans des territoires un peu plus directement science-fictifs, mais faite siiiiii lentement qu’à la fin de la saison on n’a eu que des prémices. Je pense que la série veut montrer bien trop de trucs à la fois et gagnerait à se reconcentrer sur un plus petit nombre de lignes narratives (et en même temps je voudrais bien qu’ils montrent d’autres parties du monde que les US)
Saison 2 :
Je l’ai trouvé meilleure que la première, déjà parce qu’il se passe largement plus de trucs, et parce que l’expansion des lignes narratives fait que l’on voit une plus grande partie du monde et de son organisation sociale. Globalement je trouve que la série est assez doué pour te montrer comment pour les personnages l’organisation du monde tel qu’il est est parfaitement normale, et te montrer à toi que c’est absolument horrible et inhumain. Cette série démontre assez magistralement que la forme sérielle (à gros moyens) est vraiment parfaite pour mettre en scène une uchronie, en vertu de tous les détails que tu peux juste faire passer dans le décor, ce qui permet d’éviter l’écueil des scènes d’exposition du type « Comme vous le savez Sarah, en 1918, l’Empire Malgache a lâché la première bombe à neutrons sur La Mecque, déclenchant… » (le reste de l’uchronie est laissé en exercice aux lecteurices). Là ça marche très bien, j’ai notamment apprécié l’arc « Desperates Housewives of the American Reich » qui montre comment l’idéologie nazie ne change pas grand chose au jeu social ultra corseté de l’Amérique des années 60s. Par contre du coup question un peu perturbante, est-ce que pour les besoins de la production il a été créé masse objets avec des petites croix gammées un peu partout ? Et si oui, qu’est-ce qu’ils vont en faire ? Est-ce que ça risque de se retrouver dans la nature et dans les mains des néonazis qui font leur grand comeback en Amérique (dans l’Amérique réelle, veux-je malheureusement dire, pas dans celle de la série) ?
Le Mas-d’Azil
Le dimanche, renforcé.e.s d’un p4bl0, nous sommes allé.e.s au Mas-d’Azil, commune possédant la seule grotte d’Europe que l’on peut traverser en voiture. Randonnée sur la formation rocheuse qui abrite la grotte, glace puis retour à la voiture en passant à pied à travers la grotte. Puis recherche d’un dolmen fort sympathique un peu plus loin dans la campagne. Retour ensuite à Saint-Girons et c’était déjà l’heure du covoiturage du retour pour moi.






Les Valseuses, de Bernard Blier
Film français de 1974.
Ça commence par une agression sexuelle, ça continue par un viol, ça enchaîne sur une agression sexuelle… On a arrêté de le regarder après 20/30 minutes parce que c’était assez insoutenable.
Le film est supposé raconter l’errance de deux loubards à la dérive, qui traînent dans les cités et fauchent des voitures. Il est vu comme un film emblématique de son époque. Perso j’y ai surtout vu un film qui met deux mecs répugnants au centre, raconte une histoire qui ne s’écrit qu’entre hommes et où les femmes sont vues comme des biens de consommation au même titre que les voitures : les persos principaux volent les deux aux hommes bourgeois du film, et les femmes dans cette histoire sont totalement passives.
Je conseille de s’en épargner le visionnage.
Saint-Lizier 2
L’église de la ville basse (je dis ville basse, mais c’est un gros village, en vrai)





Nous avons aussi visité la pharmacie de l’ancien hôtel-dieu, très bien préservée.




Harold et Maude, de Hal Ashby
Film américain de 1971. C’est un peu « le gamin de la famille Addams rencontre Mary Poppins ». Un vingtenaire qui a grandi à l’ombre de sa mère étouffante et qui communique essentiellement en mettant en scène de façon répétée son suicide, rencontre à l’enterrement d’un inconnu une quasi-octogénaire pétulante qui aime bien faucher des voitures, emmerder l’autorité et essentiellement faire tout ce qui lui passe par la tête.
C’est assez cool, après y’a un petit côté Manic Pixie Fairy Girl, même si avec le twist de la différence d’âge pas dans le sens habituel. La relation entre les deux personnages principaux est ambigüe : Harold est amoureux de Maude, mais ce n’est pas clair que ce soit réciproque, ni qu’il se passe quoi que ce soit entre eux (le film aurait gagné en subversion a être plus explicite là dessus je pense), en l’état ça fait plus coming of age/relation de mentor à élève.
Très bonne galerie de personnages secondaires aussi, la mère et l’oncle d’Harold, son psy, ses dates, le policier qui tente d’arrêter Maude…
Saint-Lizier
(Ville des Linosaures)
[Il reste quelques chansons épargnée par la fonction « aperçu de 30 secondes et il vous faut un compte pour en avoir plus » sur Soundcloud, mais faut viser juste]
Le samedi après-midi, nous avions prévu une randonnée, mais le temps pleuviotant du matin et des risques d’orage annoncé (bien que jamais concrétisés) nous ont fait nous rabattre sur la visite de Saint-Lizier, pas trop loin et plus propice à s’abriter en cas d’orage que la rase campagne.
Le village est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, et est effectivement fort joli. Deux églises, une belle vue sur le piémont, de petites ruelles pavées.




La cathédrale de la Sède est l’église de la ville haute de Saint-Lizier. Elle est notable pour ses peintures du XVIIe retrouvées sous celle du XIXe à l’occasion d’une restauration des boiseries, et restaurées assez admirablement. Des fragments encore plus anciens sont visibles derrières les boiseries de la nef, équipées d’un système permettant de les ouvrir lors de la restauration.


Le lieu abritait de plus dans le cadre du festival In Situ


