The ABC Murders, d’Alex Gabassi

Adaptation en mini-série du roman d’Agatha Christie du même nom, avec John Malkovich dans le rôle d’Hercule Poirot. Je n’ai pas lu le roman mais visiblement la série rajoute tout un contexte à l’enquête, que j’ai beaucoup aimé : Hercule Poirot n’est plus en activité, ses contacts dans la police ont pris leur retraite, et l’atmosphère au Royaume-Uni en cette année 33 est au fascisme montant, rendant le détective belge assez peu apprécié. Une seconde ligne narrative de la série tourne autour du passé d’Hercule Poirot : qui était-il avant d’arriver en Angleterre en tant que réfugié belge en 14-18 ? La résolution est intéressante, mais le traitement de cette ligne narrative est particulièrement poussif, avec les mêmes flashbacks d’Hercule répétés ad nauseam. Le tout dure trois heures, je recommande.

Bordeaux : musée de la douane

Un musée sur la douane, par la douane. J’étais un peu perplexe au début mais c’est fort sympa à visiter, en fait. Ça retrace l’histoire de la douane française à travers les âges.
Je vous épargne les photos d’uniformes qui rendaient mal à travers les vitrines, et de la grande affiche  » Une déclaration inexacte peut vous exposer à de graves ennuis » qui était fort rigolote.

Balance du commerce de la France
Maquette et tableau de navire marchand

Bordeaux : CAPC (musée d’art contemporain)

Visite du musée d’art contemporain. On y allait spécifiquement pour l’ œuvre d’art sur le calendrier républicain, mais vu que c’était un billet unique pour tout le musée, on a tout visité.
L’ œuvre sur le calendrier républicain – par Ruth Ewan, une artiste écossaise – rassemblait dans une seule salle toutes les plantes, animaux, objets, minéraux qui ont donné leur nom à un jour du calendrier. C’était assez cool comme concept, en plus on y a gagné de très beaux calendriers républicains modernes avec une belle et sobre mise en page.

Pièce centrale et aperçu de l’expo de Ruth Ewans
Pièce centrale, autre angle
Ventôse ?

On a ensuite vu une expo sur l’architecture, dont je n’ai absolument pas retenu le propos pour me concentrer sur le côté esthétique des éléments exposés.

Bâtiments berlinois photographiés
Maquette de façade ?
Maquettes

Et enfin une exposition sur l’ensemble de la carrière artistique de Takako Saito, un artiste japonais qui fait notamment des œuvres interactives/modulaires

Sculptures modulables
Café Theater

Une œuvre indépendante des expositions :

Rassemblement de chaises

Neige : Origines et Neige : Fondations

Deux trios de BDs qui servent de prélude à Neige, une série plus ancienne. Suite à une catastrophe en terme d’ingénierie du climat, l’Europe est prise sous des neiges éternelles, et encerclée par un mur qui l’isole du reste du Monde. Un nouveau Moyen-Âge se met en place, pendant qu’une confrérie oeuvre dans l’ombre pour mettre fin à l’Hiver de l’Europe.

Bref, on s’en fiche un peu du scénario, honnêtement j’ai emprunté cette BD pour pouvoir regarder de jolies planches d’une Europe post-apocalyptique sur fonds enneigés. Et de ce point de vue là ça marche très bien, j’ai beaucoup aimé l’imagination graphique des auteurs.

Un putain de salopard tome 1, de Loisel et Pont

Premier tome d’une série de bandes dessinées. Dans le Brésil des années 70, trois françai.se.s débarquent : un homme à la recherche d’informations sur son père qu’il n’a jamais connu, qui a deux photos sépia comme seuls indices, et un couple d’infirmières qui viennent gérer un dispensaire et retrouver une amie sur place. Les françai.se.s sont optimistes et fleur bleue, mais le contexte autour d’elleux est bien moins joyeux : il y a du trafic d’humains, des règlements de comptes, des mines où les conditions de travail sont atroces… Très vite les héro.ïne.s se trouvent embringué.e.s dans les affaires locales bien plus qu’iels ne l’auraient voulu. Ce premier tome ne fait que planter le décor, mais il le fait fort bien, avec de belles cases, des personnages intéressants (sauf peut-être le mec du trio central).

Sans être renversant, c’est sympa à lire.

Bordeaux

Weekend à Bordeaux pour voir à quoi ça ressemble, au delà des trashages obligatoires des bordelais.e.s dès qu’on évoque la ville à qui que ce soit dans le Sud-Ouest.
Eh bien c’est fort joli, dans le genre architecture bourgeoise récemment rénovée. En tous cas ça l’est sous un soleil de plomb. Le samedi, ce fut arpentage de la ville et musées. Le dimanche, pour rester dans la thématique bourgeoisie, nous sommes allé.e.s au Cap Ferret (que je persiste à vouloir appeler le cap Ferrat, ça doit être la version dans un univers alternatif gauchiste), mais je n’ai pas pris de photos. L’océan était agréable, le soleil trop chaud, les gens surfriqués (ça je l’ai constaté quand j’ai dû retraverser les parties avec des gens pour aller prendre le bateau : « J’ai claqué 800e en boîte hier », une phrase que j’ai entendue prononcer avec un naturel désarmant).

Vue depuis l’autre rive de la Garonne
Vue depuis l’autre rive de la Garonne
Tour
horloge de la Grosse Cloche
street art
Façade bourgeoise
Le mirroir d’eau
Galerie marchande
Angle d’immeuble
Grosse animation
Tour étrange
Street art (noty y aroz)
Bâtiment en grosse réfection
Verrière de la gare

Haute-Ecole, de Sylvie Denis

Roman de fantasy français du début des années 2000. Un royaume en guerre contre son voisin, et dans lequel les enfants avec un talent pour la magie doivent être confiés à la Haute-Ecole, qui les formera et les placera au service du royaume, pour l’armée ou une corporation. Mais le manque de participation de la bourgeoisie aux décisions politiques tout comme le statut asservi des magiciens sont de plus en plus contestés, notamment par les magiciens libres, les quelques mages qui ont réussi à échapper à la conscription de la Haute-Ecole en dissimulant leurs pouvoirs.

Plusieurs fils narratifs qui s’entrecroisent. Globalement j’ai bien aimé l’univers tel qu’il est construit avec les enjeux politiques (sauf la partie finale avec le monde des Dieux que j’ai trouvée reloue), mais je n’ai pas été fan des personnages, globalement les persos secondaires sont les plus intéressants (Raoul des Crapauds, Pierre, Zorr, Arielle), les principaux sont trop caricaturaux.

Lac d’Arrious

Randonnée depuis la cabane du Caillou de Soques jusqu’au Lac d’Arrious. Randonnée relativement courte (4h30 A/R), avec 5 collègues.

Iris des Pyrénées
Sentier et sommets
Bloc et plis
Fleur non identifiée [Edit : Joubarbe, dit Léa dans les comms]
Chaîne
Falaise et ciel (grosse inspiration pour les titres des photos auj)
Lac d’Artouste
Cascade
As usual, colleagues for scale

L’Heure de la Sortie, de Sébastien Marnier

Film français de 2018. Professeur remplaçant dans un collège privé, Pierre Hoffmann se retrouve confronté à une bande d’élève de troisième « précoces ». Toujours ultra sérieux, détachés des autres, soudés en un petit groupe, ils braquent le reste du collège mais sont encensés par l’équipe enseignante ravie de la réputation d’excellence qu’ils apportent au collège. Pierre se retrouve rapidement en conflit avec la bande qui refuse l’intervention des adultes quand l’un d’eux se fait frapper par un autre élève du lycée. Sur fond de canicule, la tension va grandissante alors que Pierre découvre des films enregistrés par la bande.

Continuer la lecture de L’Heure de la Sortie, de Sébastien Marnier