Les jolis parcours bien balisés de la Nuit Blanche c’était mignon, mais il était temps d’en revenir à de l’exploration pure et dure.
Archives de catégorie : Paris, banlieue Sud.
Nuit Blanche : Le Jour d’Après
Vous croyiez que c’était fini ? Eh bien non ! Certaines œuvres étaient affichées jusqu’à 15h (voire étaient un affichage permanent), donc je suis retourné me promener après un peu de repos. Je n’aurais vu qu’une œuvre Nuit Blanche supplémentaire lors de cette promenade (la Porte de Bois), mais j’ai vu des œuvres installées dans d’autres contextes.
Nuit Blanche : Hôtel de Ville et alentours.
Dernière étape de notre parcours ! La victoire n’avait jamais été aussi proche. Une animation sur un écran en dehors de l’Hôtel de Ville, un contrôle de sécurité pour pénétrer dans la Mairie, une animation très lente dans la Cour (et dont je n’ai pas réussi à prendre de photo potable. En gros c’était prendre en vidéo haute définition des réactions chimiques dans des bocaux, mais quand on est arrivé, tout était déjà sur un état stable).
Nous sommes donc rentré dans le bâtiment pour voir le motif tracé en sel sur le plancher. On a rencontré des abrutis finis qui ont mis le doigt sur l’œuvre, abimant le tracé. Y’a des gens qui méritent des claques. L’artiste a mis 35 heures à réaliser l’œuvre, et ces abrutis arrivent et l’abiment volontairement.
Devant l’Hôtel de Ville, il y avait des rhinocéros végétalisés.
Je vais vous parler du off maintenant. C’est le second truc off que l’on a vu de la soirée. Tout le reste était déjà fermé. Et bon, vu celui-ci, on a pas trop regretté les autres.
Là, normalement, on avait gagné et on pouvait rentrer dormir. On a décidé de refaire partiellement le XIII pour profiter des oeuvres sans trop de monde. La Gare d’Austerlitz c’était bien plus sympa comme ambiance.
Et vous vous rappelez de ça ? Eh bien quand on a personne pour nous gêner et qu’on peut prendre le temps de bien l’aligner, c’est mieux.
La Halle Freyssinet déserte était plus sympathique pour profiter des œuvres, aussi.
Et enfin, quelques legos muraux pour finir.
Nuit Blanche : Ve arrondisement
Sur le parvis de la Tour Montparnasse, il y avait des poteaux de LED qui reproduisaient les motifs lumineux de la Tour.
Ils s’allumaient ou s’éteignaient selon la proximité des gens.
Devant le Panthéon, cette structure tenait sans aucune attache, juste le poids des poutres les unes sur les autres.
Il y avait une œuvre participative à la Bibliothèque Sainte-Geneviève.
(Oui, j’ai aussi pris des photos juste du lieu, mais c’était la première fois que j’y rentrais.)
En gros, il fallait froisser une feuille fournie et l’ajouter au tas, qui grossissait au cour de la nuit. C’était assez impressionnant quand on est arrivé.
Nuit Blanche : Robot, Necker, Jeunes Aveugles.
Il s’agissait d’un robot industriel dissimulé sous une bâche de plastique noir. Les bruits de ses mouvements étaient amplifiés. C’était assez impressionnant et ça donnait une impression assez menaçante.
L’hôpital Necker présentait sa fresque de Keith Haring récemment restaurée.
Il y avait aussi trois murs portant du reverse graffiti. Ils n’étaient pas forcément très lisibles.
On pouvait rentrer dans la parabole, mais il fallait faire la queue, nous avons préféré aller manger un sandwich à la cafétéria de l’hôpital.
C’était l’installation à l’Institut des Jeunes Aveugles. Sur chaque boite battait une boule de caoutchouc, entrainée par un moteur tournant à un rythme différent des autres. Le tout faisait beaucoup de bruit, qui semblait aléatoire comme celui d’une ondée.
Nuit Blanche : Petite Ceinture
Le parcours Je perf, ils perfent, nous dansons, au sud-ouest de Paris, se déroulait sur la Petite Ceinture, en grande partie.
Le tramway pour y aller depuis Montsouris était bondé de gens qui faisaient le même trajet que nous. Pour ne pas être avec tout le monde, nous avons décidé d’abandonner le concert de Jeff Mills au Parc André Citroën et de commencer directement par la Petite Ceinture.
Une bonne partie du parcours était éclairée comme ça.
Il y avait un petit train qui tournait sur la table et portait une caméra miniature qui retransmettait sur un écran ce qu’elle enregistrait.
Cette performance était impressionnante mais pas du tout sécurisé : la performeuse évoluait à 4 mètres au dessus d’une dalle de béton, sans aucune mesure de sécurité.
Une performeuse qui dansait dans un tube d’eau. C’était assez impressionnant.
Nuit Blanche, Parc de Montsouris
Nuit Blanche : parcours Street Art
Après la Halle Freyssinet, nous avons continué dans le XIIIe jusqu’à la Gare Masséna. J’ai été assez désagréablement surpris de me rendre compte que certains des collages que j’avais photographié l’après-midi avait été vandalisés entre temps.
Aussi, si les grandes œuvres murales présentées dans ce post participent à « remettre le street-art dans la rue », ce n’est pas le cas de tout ce qui a été exposé à la Nuit Blanche. Typiquement, les œuvres de la Halle Freyssinet comme celles de la Tour 13 il y a plusieurs mois participent de la présentation dans des galeries alternatives, mais sans vraiment faire sortir les expositions du système de galerie, ce qui est dommage.
Nuit Blanche : Halle Freyssinet.
J’ai donc fait et gagné la Nuit Blanche. Gagnée ? Oui, puisqu’avec quelques ami-e-s nous avons décidé et réussi à voir tous les événements in du parcours (ou du moins à passer devant, nous n’avons pas attendu certaines performances d’art vivant qui recommençaient trop longtemps après notre arrivée). Nous avons donc commencé Gare d’Austerlitz à 19h, et avons déroulé la « Grande Randonnée Artistique » proposée par la mairie. Nous avons fini vers 5h du matin, en repassant Gare d’Austerlitz et à la Halle Freyssinet, pour apprécier les œuvres avec moins de foule autour.
(Dans la Halle même, les autres œuvres étaient dans des alcôves sur le côté.)
Un ghetto blaster diffusait des chansons des artistes graffés.
Pas dans la Halle, mais vu juste avant.