Après la Halle Freyssinet, nous avons continué dans le XIIIe jusqu’à la Gare Masséna. J’ai été assez désagréablement surpris de me rendre compte que certains des collages que j’avais photographié l’après-midi avait été vandalisés entre temps.
Aussi, si les grandes œuvres murales présentées dans ce post participent à « remettre le street-art dans la rue », ce n’est pas le cas de tout ce qui a été exposé à la Nuit Blanche. Typiquement, les œuvres de la Halle Freyssinet comme celles de la Tour 13 il y a plusieurs mois participent de la présentation dans des galeries alternatives, mais sans vraiment faire sortir les expositions du système de galerie, ce qui est dommage.
Créature, de DacoMotif floralI’m not a real artistMadone sur escalierThe revolution…OgreLa Jeune Fille et la Mort ?FemmeInstallation rue WattMère allaitant
J’ai donc fait et gagné la Nuit Blanche. Gagnée ? Oui, puisqu’avec quelques ami-e-s nous avons décidé et réussi à voir tous les événements in du parcours (ou du moins à passer devant, nous n’avons pas attendu certaines performances d’art vivant qui recommençaient trop longtemps après notre arrivée). Nous avons donc commencé Gare d’Austerlitz à 19h, et avons déroulé la « Grande Randonnée Artistique » proposée par la mairie. Nous avons fini vers 5h du matin, en repassant Gare d’Austerlitz et à la Halle Freyssinet, pour apprécier les œuvres avec moins de foule autour.
Potentiels d’action ?
(Dans la Halle même, les autres œuvres étaient dans des alcôves sur le côté.)
Fantôme, de Florian MarcoFantômes, de Florian MarcoDétail de Black-OutBlack Out, de Mademoiselle MauriceSingerie oisive, de Monky BirdCréature, de RougeYeux fluos, de Jean FaucheurCheminot, de STF MoscatoNuit Blanche, Voix Noires, de Jef Aérosol
Un ghetto blaster diffusait des chansons des artistes graffés.
Espèces, de Dan23Explosion de couleurs, de BruskRoi des graffeurs ? de BruskDe part et d’autre du murRéalité, Anamorphose sur le boulevard Vincent Auriol
La semaine dernière je suis allé au Musée du Quai Branly avec mon père.
On a vu l’exposition Tiki Pop qui parle de l’appropriation culturelle et du fantasme de la culture des iles dans l’imaginaire américain. C’était assez intéressant au niveau des pièces exposées et de l’explication des phases (romans d’aventure et Gauguin, films hollywoodiens, bar à thèmes, contre-coup, retour en vogue), mais c’est dommage que le concept même d’appropriation culturelle, qui est pourtant au centre de l’exposition, ne soit jamais présenté en lui-même (voici donc deux liens : en anglais et en français, pour aborder le sujet.
Nous avons aussi vu une petite partie des collections permanentes, parmi les pièces provenant d’Océanie, ainsi qu’une très petite exposition sur Les Femmes dans les affiches de propagande vietnamiennes (oui, c’est un thème précis).
Je suis retourné au musée pour faire des photos, j’ai visité l’exposition Tatoueurs, tatoués mais il y avait trop de monde donc je ne m’y suis pas attardé.
Pour la première fois de ma vie de parisien étudiant dans le Quartier Latin (coucou les privilèges), je suis rentré au Panthéon (mais je l’avais déjà regardé de loin). Espérons que j’aurai aussi une occasion post-mortem d’y rentrer. C’est gratuit pour les moins de 25 ans, c’est pratique. Dedans, c’est grand, chargé au rez-de-chaussée et dépouillé dans la crypte. J’ai pas été transporté et reste d’avis que si on le rasait pour faire un gratte-ciel d’habitat social, on y gagnerait (et on serait peut-être un poil plus pertinent sur les valeurs de la République).
J’ai aussi vu une expo sur l’œuvre de JC Mézières (le créateur de Valerian et Laureline) à la Mairie du Ve, et je me suis baladé dans le quartier. C’était un après-midi sympa.
Plafond du PanthéonProfondeur de champalcovePlafond d’une alcoveArbre et bâtimentFacade aveugle en automne
Le dimanche des Journées Européennes du Patrimoine, j’ai visité avec grotenedicte et aaz un temple franc-maçon et un temple positiviste. Esthétiquement le temple franc-maçon était sans intérêt : c’est un bâtiment moderne reconverti, mais c’était intéressant d’en apprendre plus sur ce courant. Le temple positiviste est le dernier existant en Europe, il se situe au premier étage d’un immeuble du Marais. La philosophie positiviste telle que résumée sur les murs a l’air un peu badante et réac (« supériorité morale de la femme », « travail, humanité, patrie »).
J’ai ensuite visité la Maison du Fontainier (point d’arrivée de l’aqueduc Médicis) seul, puis je me suis baladé dans le XIIIe avant de rentrer.
C215 boulevard Vincent AuriolStreet art, rue Julienne (Seth)Bâtiment de CochinObservatoire de ParisSous-sols de la maison du FontainierMaison du fontainier : plaque commémorative de l’inaugurationTour CroulebarbeDétail du square René Le GallDétail de l’Observatoire de ParisBibliothèque historique de la ville de Paris
Dans le cadre des journées du patrimoine, j’ai pu visiter le réservoir qui alimente en eau tout le centre de Paris, le réservoir de Montsouris. L’accès en est restreint pour des raisons de sécurité, et il fallait réserver bien à l’avance. Je ne l’avais absolument pas fait et je remercie le copain de lau de s’être cassé la cheville pile au bon moment pour libérer une place.
Il pleuvait à verse quand on faisait la queue pour rentrer, mais Eaux de Paris nous a gentiment distribué des ponchos bleus. Très seyant.
PlafondBâtiment contenant l’arrivée des aqueducs.Détail du toitBassinRobinetGros tuyauxPlansGlasshouse