Archives par mot-clé : Que d’eau que d’eau.

Le Grand Bain, de Gilles Lellouche

Film français de 2018. Grosse recommandation.

Bertrand, chômeur et en dépression, rejoint l’équipe de natation synchronisée qui s’entraîne dans la piscine qu’il fréquente. Collection d’hommes aux vies un peu bordélique, il va y trouver sa place et l’équipe entière, pourtant totalement amatrice, va s’entraîner pour participer aux championnats du monde de la discipline.

C’était très bien. Les personnages sont filmés avec beaucoup de tendresse (tout en montrant bien qu’ils font pour la plupart des choix désastreux et qu’ils sont assez problématiques par pas mal de points). On s’implique très vite émotionnellement dans le film à leurs côtés (j’ai totalement vécu le stress pré-compétition avec les personnages, je pense que le montage de toute cette séquence est super bien faite, on est totalement dedans). Les personnages des deux entraineuses sont très bien fait aussi, dans leurs relations à l’équipe, entre elles, et dans leur caractères.

Journées du Patrimoine : Réservoir de Montsouris

Dans le cadre des journées du patrimoine, j’ai pu visiter le réservoir qui alimente en eau tout le centre de Paris, le réservoir de Montsouris. L’accès en est restreint pour des raisons de sécurité, et il fallait réserver bien à l’avance. Je ne l’avais absolument pas fait et je remercie le copain de lau de s’être cassé la cheville pile au bon moment pour libérer une place.
Il pleuvait à verse quand on faisait la queue pour rentrer, mais Eaux de Paris nous a gentiment distribué des ponchos bleus. Très seyant.

Plafond
Plafond

Bâtiment contenant l'arrivée des aqueducs.
Bâtiment contenant l’arrivée des aqueducs.

Détail du toît
Détail du toit

Bassin
Bassin

Robinet
Robinet

Gros tuyaux
Gros tuyaux

Plans
Plans

Glasshouse
Glasshouse

Fourteen Falls

Ce fut la sortie du weekend dernier. À soixante-cinq kilomètres au nord de Nairobi, près de Tikka, se trouve un site touristique avec, comme son nom l’indique, quatorze chutes d’eau. Nous partîmes cinq sans provisions, mais par un prompt détour, nous nous vîmes rassasiés en arrivant dans un village. Le boui-boui typique, qui servait du chou, des haricots et des chapatis. Nous descendîmes ensuite le long de la rivière, repérant quelques hippopotames qui sortaient leurs narines pour respirer, mais ne nous firent pas grâce d’un spectacle plus complet.
Arrivés aux chutes, ma blondeur fut source d’émerveillement pour les écoliers en goguette, et je suis désormais immortalisé dans quelques foyers kényans. Aucune catastrophe moins conséquente que la destruction de la planète entière ne saurait détruire toutes les images de mon corps. J’ai essaimé sous forme de photographies sur quatre continents, cinq si l’on ajoute Internet. Mais trêve d’égolatrie.
Les chutes en elles-mêmes étaient belles, mais les abords en étaient gâchés par d’innombrables déchets plastiques, charriés par la rivière ou laissés par les promeneurs. On a lu posés sur une pelouse, deux d’entre nous firent une partie de frisbee avec les gamins du coin. Puis il fut temps de reprendre la voiture (louée pour la journée à l’ICIPE) et de rentrer sur Nairobi, avec une pause whisky au passage. Nous sommes passés à travers les champs d’ananas, l’odeur d’ananas emplissait toute l’atmosphère et se mêlait étrangement au christian rock que laissait échapper la station radio que nous écoutions.

Le dimanche ce fut barbecue dans la maison magnifique du représentant régional du CIRAD et discussion avec les profs du lycée français. Ce fut aussi la première fois que je montais dans un 4×4, mais l’expérience ne fut pas des plus marquantes.

J’ai compté, il y en a bien quatorze.

Niagara and Canada

Hier, nous avons atteint le Septentrion de notre périple avec un arrêt aux chutes du Niagara.
Les chutes, c’est de l’eau (beaucoup), un dénivelé, des touristes (étonnamment peu), des Kaways jaunes et des sandalettes d’une élégance rare, des idiots qui vont se percher quasi sous les chutes équipés des items précédents, et des milliers de photos identiques.

Ensuite, nous sommes allés au Canada. Je pense que c’est la toute première fois que je passe une frontière à pied. L’entrée coté États-Unis est derrière un bâtiment, coincé contre un parc, on a vraiment pas l’impression d’aller vers la frontière entre la première puissance mondiale et un de ses alliés riches et influents.
Toronto ressemble énormément aux États-Unis, avec une énorme zone touristique qui jouxte la frontière.
On a fait les photos d’usage une fois de plus, sur la frontière même.

Jeu-concours : estimez le nombre de touristes détenteurs d’une photo identique.

Mon swag n’a que faire de ce kaway

Le monstre des chutes

Aujourd’hui, ce fut baignade dans le lac Érié et shopping dans un centre commercial constitué de magasins de sorties d’usine. Nous avons déjeuné dans un Five Guys, fast-food qui a révolutionné ma conception du hamburger : excellent steak, produit frais, cacahuètes dans leur cosse en apéritif pour patienter en attendant la commande, le restau ne puait pas la vieille huile de friture… Bref l’antithèse du MacDo français.