Le dimanche, renforcé.e.s d’un p4bl0, nous sommes allé.e.s au Mas-d’Azil, commune possédant la seule grotte d’Europe que l’on peut traverser en voiture. Randonnée sur la formation rocheuse qui abrite la grotte, glace puis retour à la voiture en passant à pied à travers la grotte. Puis recherche d’un dolmen fort sympathique un peu plus loin dans la campagne. Retour ensuite à Saint-Girons et c’était déjà l’heure du covoiturage du retour pour moi.
Entrée de la grotteDans la grotteRoute et cheminement piétons souterrainsClair obscur proche de l’entréeVue du paysage depuis la falaise surplombant la grotteArbre
L’église de la ville basse (je dis ville basse, mais c’est un gros village, en vrai)
Extérieur de l’église, on voit bien les différentes périodes de constructionPorte de l’églisePeinture du plafond de l’absideCloîtreDétail d’un des pilier du cloître
Nous avons aussi visité la pharmacie de l’ancien hôtel-dieu, très bien préservée.
Vierge nichéePharmacie, vue d’ensembleInstruments chirurgicaux du XVIIIe siècleÉlixir de Longue Vie
[Il reste quelques chansons épargnée par la fonction « aperçu de 30 secondes et il vous faut un compte pour en avoir plus » sur Soundcloud, mais faut viser juste]
Le samedi après-midi, nous avions prévu une randonnée, mais le temps pleuviotant du matin et des risques d’orage annoncé (bien que jamais concrétisés) nous ont fait nous rabattre sur la visite de Saint-Lizier, pas trop loin et plus propice à s’abriter en cas d’orage que la rase campagne.
Le village est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, et est effectivement fort joli. Deux églises, une belle vue sur le piémont, de petites ruelles pavées.
Vue sur le village et le piémont depuis le muséeRuelle du villageOutil dont je ne me rappelle absolument plus la fonction, musée de Saint-LizierMusée : exposition sur les chemins de Compostelle, et surtout, charpente
La cathédrale de la Sède est l’église de la ville haute de Saint-Lizier. Elle est notable pour ses peintures du XVIIe retrouvées sous celle du XIXe à l’occasion d’une restauration des boiseries, et restaurées assez admirablement. Des fragments encore plus anciens sont visibles derrières les boiseries de la nef, équipées d’un système permettant de les ouvrir lors de la restauration.
Plafond restauré de la cathédrale de la SèdeDétail du plafond
Le lieu abritait de plus dans le cadre du festival In Situ
Oeuvre de Julie LegrandOuvre de Julie LegrandJulie Legrand, Assemblée
[je voulais mettre de la musique sur cet article, mais j’ai l’impression que y’a plus rien comme bonne solution pour intégrer un lecteur musical que les gens peuvent lancer sans compte et sans téléverser et héberger la chanson toi-même. Où sont passés les grooveshark de notre enfance ? Bref, vous pouvez aller écouter Cherry Lipstick d’Adam Naas sur votre plate-forme privative favorite]
Weekend à Saint-Girons, où j’ai été accueilli par Léa. Une promenade de nuit le premier jour dont vous trouverez les photos plus bas (assez peu de photos réussies, les lampes au sodium qui baignent de loin en loin la ville n’étant pas idéales). Passage dans le centre-ville, présentation par Léa d’un kiosque à musique à plafond parabolique (dedans il y a un écho conséquent, inaudible dès qu’on est à l’extérieur du kiosque).
Le lendemain, marché du samedi matin (l’institution de Saint-Girons). C’était assez cool comme marché effectivement. On y a fait le plein de légumes, fromages, thé et bières.
La ville n’est pas très grande, jolie, en cours de contre-gentrification (on voit les traces d’une gloire bourgeoise passée, liée aux papeteries qui ont fermé et à l’ancienne gare, mais la population actuelle semble plus pauvre, la ville un peu en déshérence), fortement hippie, ça donne une ambiance sympa.
Vue de la ville, de jourClocher de l’église et maisonsIntérieur de l’église et orgueDétail du confessionnalBalcon et lampe au sodiumPlaque d’égouts ouvragéeBerges du SalatPharmacie de nuit
Comédie française de 2018. Jean Dujardin joue un peu paumé qui croit totalement au discours néolibéral. Il cherche l’idée que le rendra « immensément riche » et ne fait pas grand chose d’autre. N’ayant plus aucune ressource, il rejoint sa sœur qui dirige le centre Emmaüs de Lescar, dans les environs de Pau. Là, il tente de vendre l’idée qu’il a enfin trouvée à divers compagnons travaillant dans le centre.
Ça se regarde, mais c’est pas le film du siècle. Y’a des longueurs, des scènes où on sait pas trop où elles vont, des moments pas très subtils. Y’a des trucs cools aussi, mais on aurait voulu que le film élabore plus dessus. Par exemple les compagnons qui jouent de la musique de nuit dans le centre endormi. Le film s’en sert juste pour marquer le passage du temps, mais ça donne parmi les scènes les plus jolies. Les péripéties du voyage en Bulgarie sont aussi parmi les moment les plus sympa du film, mais totalement annexe à son propos : la limousine bricolée, la visite du monument abandonné (aparté : raaaah, j’ai tellement envie d’aller l’explorer), la dispersion des cendres sur les flammes jumelles… Bref, tout les moments où le film fait un peu de la poésie sont cools, mais ils sont pas vraiment reliés au reste du film. Je pense que j’aurai préféré un documentaire un peu poétique sur le centre Emmaüs, dans l’absolu.
Ça faisait quelques temps que je n’avais pas pris de photos, et encore plus de temps que je n’avais pas fait d’exploration. Deux choses rattrapées par ce dimanche pluvieux, avec l’exploration de cette école de communication abandonnée, sise dans une villa bourgeoise du Sud-Ouest de la France. Beaucoup de photos ratées : ça faisait trop longtemps que je n’avais pas photographié dans la pénombre, j’avais oublié qu’il faut prendre des appuis stables pour éviter les photos floues et grainées de partout. Bon, y’en avait quand même quelques unes de récupérables. Le bâtiment était beau, plusieurs étages, des dépendances derrière que je n’ai pas pris le temps d’explorer en raison de la pluie. Très peu de tags à l’intérieur, ce qui limite un peu l’intérêt photographique il faut le dire, même si l’architecture offre déjà pas mal de beaux éléments à découvrir.
ApprocheVue d’ensembleSerre et couleurs d’automneSerre fortifiéeNoir et blanc et couleurVoie humideBrûleurCheminée, détailsCheminée, détailVers LaboPanneau de textePorte verteSol bleuCouloir et portesMansarde et cloison défoncéeCouloirCheminée « risques biologiques »
Randonnée avec mes colocs, avec bivouac au lac du Montagnon d’Iseye. Marche d’approche en solitaire, arrivée vers 20h, dans la brume, réveil matinal pour profiter du lever de soleil sur les montagnes.
Marche d’approcheLever de soleil sur les PyrénéesLever de soleil 2Lever de soleil 3Lac du Montagnon d’IseyeLac avec les montagnes en fondLe lac vu d’en hautChevaux sur la crête
Petit circuit en avion proposé par le père de l’ami qui nous hébergeait à Toulouse. Survol des bastides (les villages fortifiés) au Nord de Toulouse. On y est allé avec OC, les autres étaient partis et l’avion ne faisait que 3 places conducteur inclus. C’est une perspective assez folle sur le paysage, l’aviation civile en avion privé.
L’engin auquel on a confié nos vies
J’ai totalement oublié quelles photos correspondaient à quels noms de bastides…