I feel good, de Gustave Kervern et Benoît Delépine

Comédie française de 2018. Jean Dujardin joue un peu paumé qui croit totalement au discours néolibéral. Il cherche l’idée que le rendra « immensément riche » et ne fait pas grand chose d’autre. N’ayant plus aucune ressource, il rejoint sa sœur qui dirige le centre Emmaüs de Lescar, dans les environs de Pau. Là, il tente de vendre l’idée qu’il a enfin trouvée à divers compagnons travaillant dans le centre.

Ça se regarde, mais c’est pas le film du siècle. Y’a des longueurs, des scènes où on sait pas trop où elles vont, des moments pas très subtils. Y’a des trucs cools aussi, mais on aurait voulu que le film élabore plus dessus. Par exemple les compagnons qui jouent de la musique de nuit dans le centre endormi. Le film s’en sert juste pour marquer le passage du temps, mais ça donne parmi les scènes les plus jolies. Les péripéties du voyage en Bulgarie sont aussi parmi les moment les plus sympa du film, mais totalement annexe à son propos : la limousine bricolée, la visite du monument abandonné (aparté : raaaah, j’ai tellement envie d’aller l’explorer), la dispersion des cendres sur les flammes jumelles… Bref, tout les moments où le film fait un peu de la poésie sont cools, mais ils sont pas vraiment reliés au reste du film. Je pense que j’aurai préféré un documentaire un peu poétique sur le centre Emmaüs, dans l’absolu. 

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