Quelques photos prises dimanche dernier pendant l’Opéra Urbain toulousain.
Archives de catégorie : Terre de France
Metz 2024
Une journée de promenade dans Metz, pour voir le centre historique et deux musées, celui de la Cour d’Or et le centre Pompidou-Metz (en coup de vent pour ce dernier, j’avais mal calculé le temps avant mon train).
Strasbourg 2024
Troisième étape de mon tour Grand-Oriental, Strasbourg. J’étais déjà venu il y a quelques années avec OC, mais je ne me rappelais plus trop de la ville. J’en ai profité pour voir de la famille côté maternelle qui est sur place pour encore quelques temps. Visite du centre ville ancien, avec la cathédrale assez massive mais enchâssée dans le tissu urbain. Sur place j’ai retrouvé F, ma coloc à Pau, qui est désormais sur place. On a fait des soirées musicalo-artistiques très cool (avec du maquillage et des paillettes <3), des jeux de société, un salon de la micro édition et de la typographie.
Luxembourg et thermes allemandes
Randonnée au Luxembourg avec Cécilou. Nous avons découvert la « petite Suisse luxembourgeoise », région de randonnée (où les chemins de randonnée sont gérés par le ministère de l’Économie, on ne se refait pas). C’était joli, météo clémente, cafés à des prix prohibitifs, on a beaucoup parlé. Le lendemain, journée plus chill, on est allés aux thermes à Saarbruck.
Nancy 2024
Une semaine de vacances dans le Grand Est, où j’ai été accueillie par des amies à Nancy, Metz puis Strasbourg.
On commence donc par Nancy, où on a profité avec P. du jardin éphémère sur la place Stan, des concerts des NJP (Nancy Jazz Pulsations pour les non-initié·es), d’une soirée jeu, et d’une météo relativement clémente pour la saison. C’était chouette de revenir une fois de plus dans cette ville (d’autant plus que j’ai perdu mes photos des fois précédentes suite à une mauvaise sauvegarde)
Randonnée au refuge d’En Beys
Répétition d’une randonnée faite en avril – mais en l’absence de neige, et avec des compagnon·nes différent·es. On a eu de la chance sur la météo (pluie annoncée mais qui n’est tombée que lorsque nous étions dans la tente). Pas mal de faune vue au cours de la rando : marmottes, isards, vaches, chevaux, araignées, lézards, oiseaux divers.
Petit Vignemale
Weekend de randonnée autour de Cauterets. Partis à 3 de Toulouse le samedi matin, on a rejoint à Cauterets un 4e qui faisait le GR 10. Montée depuis Pont d’Espagne jusqu’aux Oulettes de Gaube, bivouac précoce, puis le lendemain, montée au sommet du petit Vignemale (3032m) et redescente. C’était la seconde fois que je montais sur ce sommet, après la randonnée avec P. en 2022.
Article-invité : La Quête de la Chaussette du Destin
Article par Stram : Recension romancée de la randonnée autour du Capcir que nous avons faite avec Stram et P.
C’est le cœur lourd que nous quittions Toulouse ce dimanche 28 juillet 2024. Une fois de plus, les ténèbres menaçaient les Pyrénées et le seul espoir pour les stopper était de détruire la chaussette du destin sur les cimes de Puig Peric. C’est dans notre fidèle calèche que nous fîmes le trajet entre Toulouse et Planès, le village de nos ancêtres d’où nous pourrions partir sans attirer l’attention… C’est ainsi que la Confrérie des Sombreros commença la quête de la chaussette du destin !
Grâce aux faux papiers faits par nos camarades de l’UHTG1, nous franchîmes les barrages des gendarmes francs, alliés notoires du berger des ténèbres. Nous commençâmes notre épopée loin de Puig Peric et le premier jour fut bien calme. Après une nuit au refuge du col del Torn avec ses fameux hamacs, nous continuâmes notre périple vers Puyvalador. Après nous avoir écouté, le seigneur de Puyvalador nous fournit un laissez-passer afin que nous puissions continuer notre voyage sans embûches. Hélas, la cour de Puyvalador était minée par les traîtres acquis à la cause du berger des ténèbres. Juste après notre passage, un coup d’état renversa le seigneur et les forces des ténèbres s’élevèrent dans tout Puyvalador. Heureusement nous avions changé nos plans de couchage et aucun combi volkswagen2 n’arriva à localiser notre campement cette nuit là. Mais les troupes du berger des ténèbres connaissaient notre destination : les portes du grand duché d’Orlu, pour quémander assistance au grand duc. Ainsi juste après avoir dépassé les terres des mercenaires de la compagnie Marguerite, nous entendîmes les échos des tambours de guerre des troupes du berger des ténèbres. La compagnie Marguerite, célèbre troupe de mercenaires assoiffées de sang mais loyaux à la lumière – et à l’argent – se sacrifia pour nous faire gagner de précieuses heures.
Aux portes du duché d’Orlu, le grand duc écouta notre requête et nous confia une troupe de 15 vautours fauves pour nous aider. En partant des portes d’Orlu nous vîmes en bas le carnage sur le champ de bataille. On raconte qu’une seule jeune recrue de la compagnie Marguerite a survécu au massacre de Las Bassetes et qu’elle devint 20 ans plus tard l’héroïne de la bataille du mont Canigou qui chassa les bergers des ténèbres définitivement hors des Pyrénées.
Conscient que les troupes du berger des ténèbres étaient très proches, nous nous dépêchâmes de rejoindre les grandes prairies de Castel Temporell, la dernière zone franche avant les montagnes de Puig Peric. Les chevaliers de l’éternelle Castel Temporell nous accueillirent en grande pompe et nous passâmes la nuit à l’intérieur alors que l’orage de grêle frappait les forces des bergers des ténèbres qui se préparaient à l’assaut. À la faveur de la nuit, sans prévenir personne de peur qu’un espion ne soit là, nous partîmes vers Puig Peric. Nous franchîmes discrètement les lignes ennemies. C’est à l’aube, en commençant l’ascension de la montagne, que nous entendîmes les cloches du guet de Castel Temporel préparer les troupes à la bataille. Les vaches de Castel Temporel, bien conscientes de la menace que représente le berger des ténèbres, réveillaient tout Castel Temporel aussi tôt que possible afin que toute surprise soit impossible. Touché par la force de caractère de ces vaches, prêtes à tout pour ne pas subir l’oppression, nous continuâmes la longue et difficile ascension de Puig Peric. Le temps nous était compté car les troupes du berger des ténèbres s’étendaient jusqu’à l’horizon sur la route qui reliait Castel Temporell à Puyvalador. Castel Temporell ne pourrait tenir que quelques heures dans de telles conditions.
Pendant les deux heures qui suivirent, nous continuâmes notre ascension en entendant les cris de la bataille qui faisaient rage en bas. Dès notre arrivée au sommet, nous sacrifiâmes la chaussette du destin et sonnâmes le cor pour annoncer le succès de notre quête ! Le berger des ténèbres était vaincu et son sort de confusion sur les troupes de Puyvalador s’arrêta immédiatement, mettant fin à la bataille. Castel Temporell et l’ensemble des Pyrénées étaient sauvés !
Fous d’allégresse, nous nous baignâmes plusieurs fois ce jour-là et la nuit, nous festoyâmes sous les étoiles filantes en regardant les somptueuses constellations du ciel nocturne d’août. Le lendemain, en passant au roc de la Calme, nous discutâmes avec le grand forgeron. Il nous apprit que les skieurs de l’Apocalypse menaçaient de remplir les Alpes de canons à neige artificiels. La communauté des sombreros décida donc de forger – malgré les risques – le bâton du destin sur la mythique enclume du roc de la Calme. C’est préparés au pire et le cœur lourd que nous partîmes du roc de la calme pour rejoindre SuperBolquère. Nous étions en effet à court de provisions et n’avions pas d’autre choix que de payer aux marchands avaricieux de SuperBolquère des denrées hors de prix, la guerre ayant ravagé les cultures…
Le lendemain, notre retour à Planès fut triomphal et c’est le cœur plein de joie que la Confrérie des Sombreros partit des Pyrénées pour continuer à lutter contre les ténèbres ailleurs…
Bâtiment abandonné
Randonnée autour du Capcir
Randonnée sur 5 jours autour du Capcir. Grande boucle avec des étapes assez longues (une vingtaine de km), qu’on a fait à 3 avec Stram et P. Il a fait assez chaud, on a fait de longues pauses méridiennes, bien profité des lacs croisés. P. a dormi à la belle étoile la plupart du temps.
La trace suivie était basée sur Visorando – Circuit du Capcir moins le dernier jour, remplacé par un bout de GR10 pour retourner à la voiture.
Jour 1 : Départ vers 11h30 après le trajet depuis Albi/Toulouse. Descente depuis Planès jusqu’au train Jaune. Belle vue sur le pont Gisclard. Remontée vers Sauto puis la Llagonne. Montée pénible en forêt (chemin mal indiqué) jusqu’au coll de la Llosa (très bon sirop d’hibiscus), puis marche à plat jusqu’au refuge du coll del Torn, fermé pour la nuit (!) mais auprès duquel nous campons
Jour 2 : plat puis ascension dans des paysages forestiers. Belles vue sur le lac de Matemale en contrebas. Pause déjeuner un peu avant le Roc Mari. Descente vers le barrage de Matemale (en passant par le refuge Ollet, joliment entretenu par l’association Tous à poêle) puis traversé du barrage. Trempage des pieds au pont des Molines, puis suivi du chemin Vauban jusqu’à Esposolla. Bivouac un peu après le village.
Jour 3 : Montée vers la portella d’Orlu. Les paysages deviennent véritablement montagnards, on laisse les villages des vallées et plateaux derrière nous. Très belle vue depuis la portella sur toute la vallée d’Orlu, mais nous n’y descendons pas. On s’égare un peu dans la Serra Verds avant de retrouver le GR de Pays Tour de Capcir. Franchissement du col de la Muntanyeta avant de redescendre lentement vers le refuge de Camporells et ses étangs. Orage de grèle le soir, nous mangeons dans la salle hors sac du refuge.
Jour 4 : Montée au petit Peric puis au Puig Peric (sans les sacs pour le second. Magnifique vue à 360°. Redescente puis repas à l’estany de la Llosa (un des 10 000 estanys nommé ainsi). Contournement du lac des Bouillouses par l’est, pour aller voir le lac d’Aude. Passage au refuge des Bouillouses pour se recharger en eau. Refuge assez moche et accessible par la route, qui fait un peu attrape-touristes. Stram part voir les estanys Llarg et Negre, P et moi suivons le GR 10. On se retrouve pour le bivouac au bord de l’estany de la Pradella, magnifique. Nous bivouaquons sur la presqu’île.
Jour 5 : Montée au roc de la Calma sans se laisser tenter par les télésièges. Passage au refuge de la Calma puis au pic dels Moros avant de partir plein est vers Font-Romeu puis Superbolquères où nous faisons quelques courses complémentaires pour les derniers soirs et matin. Suivi du GR 10, nous dormons vers La Perxa.
Matin 6 : 2 heures sur le GR 10 pour revenir à la voiture.
Debrief des choses à envisager pour la rando de l’année prochaine :
- Prendre le temps d’étudier un trajet moins « clefs en main » fourni par visorando, pour couper les parties routes moins sympa. Voir aussi ce qui est faisable pas en boucle avec les transports en commun
- Prévoir éventuellement une rando avec deux jours intenses, un jour de pause – soit journée plus courte pour profiter d’une fin d’aprèm lecture/jeu/baignade soit mini boucle dans la rando avec possibilité de laisser les sacs à un refuge – deux jours intense – cinq jours étant une bonne durée pour de l’autonomie totale. Le jour de pause permet d’avoir plus de temps d’interaction/jeu