Apocalypse blanche, de Jacques Amblard

Roman de science-fiction français paru en 2022 chez La Volte. En 2050, deux énormes secousses sismiques ont anéanti la majeure partie de l’Humanité, désormais réduite à quelques millions de personnes. Les secousses ont aussi rehaussé des montagnes de part le globe, notamment le mont McKinley en Alaska, nouveau toit du monde culminant à au moins 16 000 mètres. Le narrateur, alpiniste de Chamonix, va à plusieurs reprises mener des expéditions pour atteindre son sommet, mais des phénomènes mystérieux vont à chaque fois l’empêcher de dépasser le camp 4, et ceux alors qu’il se murmure qu’une nouvelle secousse sismique pourrait bien une bonne fois pour toute faire disparaître l’Humanité…

J’ai bien aimé, mais c’est de la SF pour une acceptation assez lâche du mot. Y’a plein d’éléments qui sont poétiques ou oniriques, on n’est pas du tout sur du post-apo classique (j’aurai bien aimé aussi un traitement plus classique du sujet, mais le roman tel qu’il est écrit fonctionne tout à fait), on se rapproche un peu de ce que propose Sabrina Calvo. Il y a toute une technologie développé sur le végétal (avec des tentes en feuilles de hêtre et des xylocoptères), une apocalypse qui a été curieusement sélective, une recherche sur la forme du texte (et un gros trip sur les notes de bas de page).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.