Archives mensuelles : novembre 2016

Fauteuil adirondack

J’ai trouvé une palette dans la rue récemment. Du coup, en m’inspirant de designs trouvés sur Internet, j’ai fait un fauteuil de type Adirondack (essentiellement avec du bois non issu de la palette, certes, mais chuut).

La structure est faite avec des pièces de bois de section 40×40 mm², réparties ainsi :
Deux pièces de 580 mm de long (traverses du dos)
Deux pièces de 1045 mm de long, coupées à 75° d’un côté (pieds arrières)
Deux pièces de 579 mm de long, coupées à 15° des deux côtés, coupes parallèles (pieds avant)
Deux pièces de 790 mm de long, coupées à 15° d’un côté (montants du dos)
Deux pièces de 669 mm de long, coupées à 15° d’un côté, à 30° de l’autre (accoudoirs).

L’assise est constituée de 5 planches de 500 mm de long récupérées sur la palette
Le dos est constitué de 4 planches de 720 mm de long, provenant aussi de la palette.

Croquis et calculs préliminaires
Croquis et calculs préliminaires
Jointure de l'accoudoir
Jointure de l’accoudoir
Un des deux côtés
Un des deux côtés
Structure nue
Vue du dessus, avec les planches de l'assise à leur écartement définitif
Vue du dessus, avec les planches de l’assise à leur écartement définitif
Vue de côté (palette en lieu et place du dossier
Vue de côté (palette en lieu et place du dossier
Vue de face
Vue de face : les deux pieds avant sont clairement pas bien parallèles, mais c’est parce qu’à cette étape il y a encore trop de degrés de liberté, une fois les planches de l’assise fixées sur le cadre ça devrait améliorer le couplage

[Edit du 10/07/2017 : j’ai enfin terminé d’assembler la structure. Les planches de l’assise et du dossier sont clouées en place. Il est joli à l’oeil et confortable, encore plus quand on le recouvre d’un coussin]

Face
Profil

Près des Blancs Manteaux

Pareil que pour le passage Saint-Sébastienn, j’y suis passé une première fois de nuit, puis à nouveau de jour pour faire des photos plus satisfaisantes.

Shatters, the all seeing eye sees all
Shatters, the all seeing eye sees all

Achat de chevaux
Achat de chevaux

Maison bourgeoise moyen-âgeuse
Maison bourgeoise moyen-âgeuse

Invaders, Chat du Cheschire
Invaders, Chat du Cheschire

Noty y AroZ, Batman
Noty y AroZ, Batman

Invaders, vase
Invaders, vase

Codex urbanus : giraffa cœnobita et j3
Codex urbanus : giraffa cœnobita et j3

Codex Urbanus  : Uca Decemlineata
Codex Urbanus : Uca Decemlineata

バケモノの子, Bakemono no ko, de Mamoru Hosoda

(Mamoru Hosoda a aussi réalisé La Traversée du Temps, que j’aime beaucoup). Film d’animation japonais, un garçon se retrouve accidentellement dans le monde des animaux, ou un des deux prétendants au titre de Seigneur des Bêtes le prend comme apprenti. Mais ce tuteur est lui-même auto-formé, désordonné et incapable d’élever un disciple. Cool film, avec un univers original et des relations assez peu stéréotypées entre les personnages, ça change.

L’Étreinte du Serpent, de Ciro Guerra

Film lent et contemplatif sur un shaman dans la forêt amazonienne et ses interactions avec des explorateurs blancs qui recherchent une orchidée rare. Il se passe pas grand chose mais on est dans l’ambiance, c’est sympa. Y’a des missionnaires fous et des plantations d’hévéas, on sent une influence d’Au Cœur des Ténèbres/Apocalypse Now pour le côté « remontée de fleuve hallucinée ».

Faites le mur, de Banksy

Documenteur sur le street-art, la commercialisation en galerie et le concept de fraude artistique; Banksy se donne un peu facilement le beau rôle. Sympa pour voir des images d’artistes en train d’installer leurs œuvres, mais on ne voit que des street-artistes et aucun graffeur. Et puis il est là « oh là là la commercialisation c’est mal » alors qu’il organise des expos et des ventes, c’est un peu du foutage de gueule.

Quai de Tournelle

Ballade sur le quai de Tournelle.

Invaders Cactus et fenètre
Invaders Cactus et fenètre
Invaders Manchot
Invaders Manchot
I Invaders Paris et perspectives
I Invaders Paris et perspectives
33,49 mètres au dessus de la mer 7,24 au dessus de l'étiage au pont de la Tournelle 68,00 Nivellement de Paris
« 33,49 mètres au dessus du niveau moyen de la mer
7,24 au dessus de l’étiage au pont de la Tournelle 68,00 Nivellement de Paris » (Plaque de nivellement de Paris, situé à l’angle de la rue de Bièvre)

Deux photos du passage Saint-Sébastien qui n’avaient pas trouvée leur place dans l’article précédent :

Le collage est joli, mais il est dans une série intitulée "Femme Maison", je trouve ça bien pourri en terme d'objectification des femmes.
Le collage est joli, mais il est dans une série intitulée « Femme Maison », je trouve ça bien pourri en terme d’objectification des femmes.
Paddy, photo quelque peu retouchée

Et sur le chemin entre le passage Saint-Sébastien et la rue des Blancs Manteaux :

Invaders Jaune et Violet, rue de Sévigné, + désaturation

Passage Saint Sébastien

Œuvres dans le passage Saint-Sébastien. J’y étais passé de nuit avec louis à l’issue de la projection de Mademoiselle à laquelle j’avais assisté, mais les photos ne rendaient rien. Une nouvelle visite de jour à été plus satisfaisante.

Papillon américain
Papillon américain
Love, Kaz
Love, Kaz
Mosaïque au papillon, Morèje
Mosaïque au papillon, Morèje
Cercle sur porte, J3
Cercle sur porte, J3
ALO
ALO
Reine d'Angleterre sur attelage de corkis
Reine d’Angleterre sur attelage de corkis
Ribbon, ALO
Ribbon, ALO
Princesse Leia, Paddy

The Writers, de Marc-Aurèle Vecchione

Documentaire sur le graffiti parisien de 83 à 2003.

Assez intéressant, retrace l’évolution des différents styles, les différentes générations, les challenges esthétiques et techniques (graffer beau ou graffer dans un endroit difficile/illégal d’accès), les évolutions de la répression (ce qui explique notamment pourquoi le métro n’est plus couvert de tags comme dans les années 80/90).

Le montage pourrait être plus nerveux par moment et les effets spéciaux moches sur le plan de métro disparaître, mais beaucoup d’artistes interviewés (zéro femme cependant, ok la sociologie du graff ça doit pas être du tout 50/50 mais quand même…), beaucoup de graffs montrés, avec éventuellement les dessins préliminaires dans les books et de bonnes images d’archives. Ça vaut le coup de le voir (et au passage je m’interroge sur à quel point le « ne rien prendre/ne rien laisser » des explorateurs urbains est socialement connoté quand on voit comment il s’oppose à l’occupation de l’espace des graffeurs. À quel point on fait ça quand on se sent déjà légitime dans un espace sans avoir à y apposer sa marque en plus ?)

La Tour Sombre, de Stephen King

Je suis intéressé par l’univers mais pas très fan du style d’écriture de King. Après je n’ai lu pour le moment que le premier tome et il dit lui-même qu’il trouve son style dedans un peu pauvre (parce que c’est une œuvre de jeunesse). Mais bon, j’ai jamais été enthousiasmé par le style de King. Je vais poursuivre quand même.

Le tome 2 est mieux même si le style est toujours faiblard (et l’histoire assez datée par certains côtés). Mais y’a plus de rythme et on comprend plus de trucs.

Le 3 étend l’univers mais il est quand même bien bien bourré de clichés et de tics d’écriture, je ne suis pas très motivé pour lire les suivants.