Sainte Marie Majeure (et petit déjeuner hors de prix dans un café), Domus Aurea, le Colisée (et pizza), parc de la villa Celimontana, Casa Romane del Celio, Cirque Maxime, Jardin des Orangers, quartier juif (et artichauts à la juive). Une journée avec beaucoup de déambulations et beaucoup de sites antiques ou religieux.
Intérieur de Sainte Marie MajeurePlafond de Sainte Marie MajeureUn de mes pet peeves : une sculpture d’église dans une église (et elle est même tenue par des statues alors que la mini-église comporte des mini-statues !)Autel de la Patrie vu de l’arrièreColiséeColisée, partie briséeColisée, vue en coupeColisée toujoursBasilica Santi Giovanni e PaoloClivo del ScauroJardin des OrangersDôme de Santa Maria in Campitelli vu depuis le portique d’Octave
Sept jours de vacances à Rome avec OC. Première fois dans la ville pour moi, seconde pour elle. On a eu des conditions météos assez idéales pour la mi-novembre. Première nuit du côté du parc Borghese, puis on a bougé dans un autre hébergement du côté de la gare de Termini, plus centrale pour se déplacer.
Quelles impressions sur la ville ? Déjà, c’est large, espacé, avec des espaces de nature préservés. La construction progressive sur des milliers d’années et sur une zone étendue depuis le début donne un style très particulier, avec à la fois une densité incroyable de vestiges historiques, de couches de bâtiments sur un même site, et en même temps de la place pour des rues larges, des parcs, de la nature. La construction sur une zone avec des collines donne aussi de nombreuses perspectives et points de vue sur la ville. Personnellement j’ai énormément aimé cette forme urbaine.
Une des entrées du parc BorgheseVolière dans le parc BorgheseGaleria Nazionale d’Arte Moderna Galeria Nazionale d’Arte Moderna, détailPiazza del PopoloTrois bâtiment dans le parc BorgheseGelateriaPanthéonDétail du PanthéonFontaine de Trévise et touristesTunnel
Une semaine passée dans les Dolomites, dans la province de Belluno (en Vénétie), pas loin de la frontière avec l’Autriche. On était installé au village de Falcade, très touristique en été et en hiver, mais beaucoup moins hors saison, ici en mai. Par contre, on n’avait pas prévu qu’il resterait autant de neige, ce qui a contraint l’altitude des randonnées. Beaucoup de randonnées connues des Dolomites sont proches de la ville de Cortina d’Ampezzo, qui était bien trop chère pour s’y installer. On a donc préféré s’en éloigner quitte à faire davantage de voiture (c’était très pratique d’en avoir une) et d’autres randonnées tout aussi bien.
J’ai trouvé les paysages vraiment sublimes. Les dolomites sont une formation calcaire, et l’érosion y a fait de très beaux reliefs, très diversifiés. Le village où on créchait était à 1700m d’altitude, au milieu des montagnes, le petit pied. On a tiqué sur certains panneaux et autres écrits, et sur ce qu’on entendait, qui parfois ressemblait à de l’italien sans en être. C’est d’une part parce qu’à Cortina d’Ampezzo et dans les vallées voisines beaucoup de personnes parlent le ladin, qui est une langue rhéto-romane parlée dans quelques vallées des Dolomites, et d’autre part à Falcade et alentour les gens parlent un dialecte local, en plus de l’italien (cet article de 2004 détaille le plurilinguisme en Italie). Une autre chose marquante c’est que tout tournait autour du bois. Il y a toujours un bruit de tronçonneuse en fond, toutes les maisons sont en bois, chacune a un tas de bois de chauffage arrangé de façon particulièrement méticuleuse, on voit des coupes franches dans les conifères partout dans la montagne, et l’artisanat du bois est très présent. On a d’ailleurs été dans une boutique qui était clairement celle de Geppetto.
FalcadeArrangement de bois de qualitéÉglise, immeuble et campanile à Cortina d’Ampezzo
On a beaucoup randonné mais aussi profité de la cuisine locale, notamment des gnocchis, des tomes fondues panées et des champignons. Les randonnées en question :
Le lac de Sorapis, à 1928m d’altitude. Ça nous a bien pris 5h aller-retour, il y a 600m de dénivelé. C’est très beau. On était en face nord, il y a eu de la neige assez vite et le lac était gelé mais c’était faisable sans équipement, notamment parce que beaucoup de gens étaient passés avant nous.
Vue depuis le chemin vers le lac de SorapisVue depuis le lacLe lac de Sorapis, geléUn pli de toute beauté
Une rando sur 2 jours en partance de Garès et pour aller voir le Focobon, le massif stylé du coin, que nous avait conseillée la personne de l’office de tourisme. On a fait deux fois 400m de dénivelé et 1h30 de montée donc c’était très tranquille. On a vu moult marmottes !
Lever de soleil sur les montagnes
Vue depuis Forcella StiaForcella Stia
Les Cinque Torri. Même en passant au sud, en partant du refuge du Passo di Giau, on a dû s’arrêter à cause de la neige, au refuge d’Averau . Mais c’était magnifique, avec une alternance de paysages très différents et on a vu, de loin, les Cinque Torri. La rando va de 2200 à 2400m, sans passage difficile. On a aussi vu moult marmottes, et un sizerin flammé (c’est cette petite merveille) !
En haut le refuge d’Averau où on s’est arrêté. Les Cinque Torri sont de l’autre côtéDébut de rando, dans les caillouxPierrierPause déjeunerUne des tours des Cinque Torri, au loin
Série humoristique sur le fonctionnement du Parlement Européen. C’est multilingue et plutôt bien filmé. La première partie est bien, elle réussit à être pédagogique sur l’UE sans être trop didactique et en restant drôle. La série n’hésite pas à taper sur les différents gouvernements et pays-membres de l’UE. Par contre la deuxième partie s’enlise dans les tentatives de séduction du héros sur une de ses collègues, ce qui ne fait une histoire ni très intéressante ni très originale, c’est dommage. Les épisodes 9 et 10 relèvent un peu le niveau, mais la série gâche trop de temps sur cette romance de façon globale.
Mentions spéciales au personnage d’Eamon, le fonctionnaire impassible fan de Sénèque, et à celui d’Ingeborg, l’opposante politique impitoyable.
Saison 2 : J’ai trouvé cette seconde saison plus réussie que la première. Les intrigues amoureuses prennent moins de place, ce qui est bienvenu. Le personnage principal a plus d’expérience du fonctionnement des institutions donc on est moins dans le didactique, et j’ai l’impression que la série s’offre plus de fantaisie (mais il faudrait que je revoie la 1 pour comparer). Changer la député de référence du personnage principal pour une députée plus énergique que dans la saison 1 permet aussi d’avoir une histoire plus dynamique.
Second et dernier arrêt à Sallent (enfin non, on s’est aussi arrêtés aux ventas frontalières mais ce n’est pas spécialement joli). Un petit village de montagne espagnol avec des toits prêts à accueillir masse neige, une centrale hydroélectrique, et dans la montagne sur un chemin de randonnée, une très belle cascade.
Intérieur de l’égliseVue depuis la crêteCascade de SallentMaison aux proportions étranges
Je n’ai pas pris des photos des autres canyons, l’eau et les appareils photos faisant notoirement mauvais ménage. Mais nous avons aussi profité du trajet du retour pour visiter quelques points d’intérêt sur le chemin. Et pour commencer, le village d’Alquezar, dans la sierra de Guara. Ancien village redynamisé par le tourisme des sports de montagne, il a un côté village disney, avec des réfections qui font trop propres sur elles. Mais il y a certaines parties du village très belles, et les paysages que l’on voit depuis le village sont incroyables.
RuelleVautour percnoptère fauve (voir commentaires)Tour du châteauVue sur les environs
Weekend prolongé passé en Sierra de Guara avec un club de spéléo palois qui organisait un séjour canyonisme. C’était super bien, j’ai appris a faire du rappel, on a vu de superbes paysages, très divers. On a l’impression d’être coupé du monde, dans une nature préservée. Beaucoup de rapaces qui profitent des thermiques, un grand beau temps sur l’ensemble du weekend.
Le premier jour on a fait un canyon sec, juste des rappels et un poil de désescalade.
Pierre et lumièreCanyoneur for scaleLe canyonVolutes de pierreCanyoneu[r·se]s for scaleÉcluse désaffectéeInsecte de la famille des grillons dont je ne me rappelle plus le nom exact [Edit : on m’a dit que c’était une éphippigère, et de la famille des sauterelles, pas de celle des grillons]
Une cour intérieure avec des immeubles tombant peu à peu dans la déshérence. C’est OC qui a spotté la porte ouverte et est allé voir ce qu’il y avait dedans, et c’était très joli :)
Porte Cour privéeCour privée 2Structure métallique
Un immeuble célèbre de Turin, pour son étroitesse. Là c’est le gros côté du trapèze. De l’autre côté il fait 70cm de large.
La tranche de polentaCôté étroitSkyline turinoiseLe chateauVia Po et tramwaysAsile Infantile Umberto IAncien bâtiment industriel (un parking désormais)
Le long du PôChelsea Hotel ★★★Cour du théâtreAimer les différencesMaterassiGalerie commercialeStreet Art, fresque Halle d’expositionBâtiment Art NouveauArcades et turinoise
Deux musées à Turin. La Mole Antonelliana, prévue pour être une synagogue à sa construction, qui ne le sera jamais et transformé en musée du cinéma. Le lieu est beau (avec une salle monumentale impressionnante), l’expo sur les techniques qui ont précédé le cinéma intéressante et complète. Une expo temporaire sur cinéma et musique bien complète aussi. L’exposition sur l’élaboration d’un film par contre était assez succincte, dommage. À la base de la flèche, un belvédère qui permet d’avoir une vue sur la ville, dont on a bénéficié sur la fin de journée.
Mole Antonelliana 1Mole Antonelliana 2Vue sur Turin et ses alentours, 1Vue sur Turin et ses alentours, 2Vue sur Turin et ses alentours, 3Vue sur Turin et ses alentours, 4
Autre musée, autre ambiance : le musée Pietro Micca célèbre le héros local éponyme, qui lors de la guerre de Succession d’Espagne (début du XVIIIe siècle) a empêché les troupes françaises de pénétrer dans la cité par les tunnels qui servaient à la guerre de sape. Le musée présente les enjeux de la guerre, les enjeux locaux du siège de Turin, les techniques de la guerre de l’époque, et notamment tout le système de mines et contre-mines, avec des creusement de galeries dans tous les sens pour placer des bombes sous les remparts, les machines de siège, ou intercepter les tunnels adverses. Et à la fin de la visite, on fait un tour dans les tunnels.
Détail d’une arme à feu du XVIIIe siècleTunnels sous Turin 1Tunnels sous Turin 2Tunnels sous Turin 3