Seconde journée de la randonnée aux étangs de Bassiès. Départ du refuge, montée sur les crêtes pour une boucle jusqu’à la voiture. On a croisé un troupeau avec deux bergers, trois patous et deux chiens rabatteurs vers la fin de journée, on est restés loin. Retour à la voiture à 18h et quelque, puis retour sur Albi.
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Randonnée aux étangs de Bassiès, 1er jour
Randonnée avec bivouac aux étangs de Bassiès, en Ariège près d’Aulus-les-Bains. Un endroit où j’ai réalisé être déjà allé, mais pas dans la même configuration. Là on était 3, P. et C. et moi. Départ du plateau de la Coumebière. Première journée assez courte car on a mis énormément de temps à se mettre en route, nuit sous tente, seconde journée bien longue. Très beau temps tout du long.
Randonnée autour de Pont d’Espagne (5/5)
Dernier jour pour de vrai, et très peu de photos pour aller avec parce que mon téléphone avait définitivement rendu l’âme à ce point. On fait nos adieux à H. et N. le matin. Elles partent vers Panticosa, nous on retourne côté français. N. propose de réparer mon short avec son gaffer spécial réparation de tente, et ça fonctionne super bien, le short tiendra le dernier jour de rando, la session d’escalade derrière et est toujours en état à ce jour.
Après les adieux, on prend le chemin du col de la Pierre Saint-Martin, ce qui nous permet de faire une boucle pour revenir à pont d’Espagne plutôt que de retracer notre chemin à l’identique. En plus le col est plus bas que celui de la Fâche, c’est tout bénef.
Le col est certes plus bas, mais du côté français il faut attaquer un gros pierrier qui nous amène à 2500 au col de Cambalès. La montée est raide, mais constante. Après une pause au col, on redescend de l’autre côté toujours dans le pierrier. Les blocs sont beaucoup plus gros et on perd au bout d’un moment la trace des cairns. Mais après un peu de repérage sur la carte et dans le paysage, on repère finalement le sentier qui part en balcon à flanc de montagne. Un peu de backtracking et nous revoilà sur la bonne trace. On redescend vers les lacs de Cambalès, où l’on fait baignade puis repas sur les pique-niques achetés au gite la veille. La briquette de jus de fruits fait plaisir.
Reprise de la redescente jusqu’au refuge de Wallon Marcadau. Rebaignade, puis on attaque la descente de la vallée du gave de Marcadau. La fin est longue, pour arriver jusqu’au chalet de la Clot. Petite bière, appels téléphoniques pour donner des nouvelles aux familles maintenant que l’on a de nouveau du réseau, puis on monte la tente au site de bivouac.
Le lendemain matin, descente à la voiture. On pose le matériel de bivouac, récupère celui d’escalade. Retour à la tente, qu’on laisse sécher une heure de plus, et dix minutes de marche jusqu’au site d’escalade proprement dit. Petite voie en 4 en tête pour tous les deux pour s’échauffer. Je redescend récupérer la tente, un mot des garde du parc pour dire qu’on a dépasser l’heure officielle (c’est 9h, il est presque 10h).
Retour à l’escalade, on fait du V et du V+. P. attaque une 6a, bloque, demande aux voisins de poser la dégaine du dernier point à la perche. Il réussit à passer la voie. De mon côté, je fais une tentative et constate qu’on est clairement au dessus de mon niveau. On assiste aussi à une démonstration par contre-exemple de toutes les mauvaises habitudes en escalade, un père de famille qui grimpe sans avoir actualisé ses mesures de sécurité depuis 20 ans. Petite tension quand une grimpeuse plus compétente lui explique comment éviter de se mettre gravement en danger.
Enfin, c’est l’heure du retour. Passage voiture, achat d’une tourte aux myrtilles à Cauterets, puis trajet vers Albi et fin des vacances…
Randonnée autour de Pont d’Espagne (4/5)
Quatrième et dernier jour. On range la tente, on descend tranquillement depuis le lac d’Arratille. Objectif, le refuge de Wallon-Marcadau, puis descente de la vallée du gave de Marcadau pour retourner à pont d’Espagne. En chemin, on s’arrête pour cueillir des framboises sur un buisson au bord du chemin. On est rejoint par deux randonneuses espagnoles intéressées elles aussi par les framboises et qui nous demande si on va aussi au refuge de Respomuso. On répond qu’on rentre à Pont d’Espagne. Poursuite de la descente, on se pose à Wallon Marcadau (le refuge est fermé pour rénovation, mais la vue est belle). On sort les barres énergétiques, on regarde la carte. On se dit qu’on a encore à la fois de la bouffe et du temps, et que ça pourrait être cool de faire un jour de randonnée en plus. On n’avait pas envisagé le côté espagnol de la carte jusqu’alors, mais de fait l’aller-retour à Respomuso semble possible, et il y a plein de lacs qui ont l’air sympa. Les espagnoles arrivent et vont se baigner, on leur demande si on peut prendre de la nourriture en refuge sans avoir réservé côté espagnol aussi (pour être sûrs d’avoir de la marge, sinon on était un peu juste), elles confirment. On décide définitivement de changer notre plan et de partir côté espagnol. On s’enfonce donc dans le fond de vallée pour aller chercher le col de la Fâche. Ascension un peu raide, mais moins pire que la veille. Presque arrivés en haut, on croise d’autres espagnol qui nous disent que la grande Fâche (3005m, juste à côté du col) c’est « muy facil ». On se dit que tant qu’à y être, autant faire l’ascension. Pendant qu’on déjeune, nos deux compagnonnes de rando nous rattrape et nous demande si nous aussi on monte à la Grande Fâche. Bon bah décidément, c’est acté. On finit notre repas, P. répare sa chaussure qui commençait à se déliter, puis on attaque le dernier bout de l’ascension jusqu’au col. On y retrouve les Espagnoles, dont on apprend les noms (H. et N.). On laisse les sacs au col et on attaque tous ensemble la montée. « Muy facil », tu parles. Certes, pas besoin de matériel, mais il faut beaucoup mettre les mains, et c’est très raide. On discute, H. et N. parlent couramment français, P. se débrouille en espagnol, et on interjecte un peu d’anglais au milieu. On arrive enfin en haut, et l’orage aussi. Là, on en mène pas trop large. On fait une photo en 2-2, puis on attaque la redescente pendant que la pierre n’est pas trop trempée. On fait tous bien bien gaffe, et finalement l’orage ne s’avère pas trop violent (un peu de pluie, un peu de grêle, mais pas de gros volumes et pas d’éclair à proximité). On se retrouve au col, content d’être tous encore vivants. Descente de la vallée de Campo Plano, très belle. C’est un peu plus construit (barrages, murs, socles mystérieux d’installations disparues depuis) que côté français. On arrive enfin à Respomuso, en même temps que le second orage. Des espagnols qui me demandent comment j’ai totalement déchiré mon shorte comme ça. « Era un oso. »
Tortilla et bière sur place, puis on repart chercher un bivouac. On le trouve au bord d’un lac sur l’autre rive duquel une palanquée de scouts espagnols se sont installés. Montage des tentes, baignade, repas commun, on partage une bouteille de vin achetée au refuge, puis dodo.
Randonnée autour de Pont d’Espagne (3/5)
Troisième jour, on quitte C. après le petit déjeuner, elle redescend dans la vallée. De notre côté, ascension du petit Vignemale (3032m) depuis le refuge de Bayssellance sans les sacs pour commencer la journée. Vue à pic sur le névé en dessous et le glacier qui monte au grand Vignemale. Puis redescente vers le refuge, récupération des sacs, et descente vers le refuge des Oulettes de Gaube. Déjeuner avec les pieds quasi dans l’eau (quasi, parce que c’est de l’eau qui vient directement du névé, elle n’est pas trop à température agréable). On emprunte ensuite le chemin du col des mulets, pierrier bien raide à la montée, puis chemin en balcon dans un pierrier géant côté espagnol, jusqu’au col d’Arratille. Là, redescente tranquille jusqu’au lac d’Arratille où l’orage arrivant sur nous, on plante la tente assez tôt. Discussion avec les autres bivouaqueurs, dîner tranquille lors d’une accalmie, puis nuit assez longue.
Randonnée autour de Pont d’Espagne (2/5)
Second jour de randonnée. Réveillé par un cheval qui tentait de manger la tente, je l’éloigne pendant que mon comparse continue à dormir tranquillement. Je tente de réparer mon short, donc la jambe droite se déchire de plus en plus. P. m’annonce qu’il a du fil et une aiguille, mais il s’avère qu’il n’a que du fil. Je lui taxe deux épingles à nourrice à la place et rafistole la béance (ce ne sera pas très efficace, je passerai toute la rando à repositionner les épingles une fois qu’un mouvement un peu trop ample aura déchiré le tissu autour de l’épingle).
Rejoints par C. à 9h, on se met en route vers le lac d’Estom en fond de vallée, puis on commence à monter vers le col d’Arraillé, une montée plutôt intense. On voit quelques isards au passage, mais de loin. Redescente du col vers le lac d’Arraillé où l’on mange alors que de premières gouttes de pluie se mettent à tomber.
Enfilage des sursacs et des k-ways avant de se remettre en route vers le refuge de Beyssellance. Intensification de l’orage jusqu’à avoir un peu de grêle, mais une fois le col passé on redescend rapidement vers le refuge. Sur place, petite bière de récompense, discussion avec Gaëlle et Mathieu qui font (séparément) des boucles qui les mènent vers Gavarnie. Belle vue depuis le refuge sur la brèche de Roland, mais l’orage (et la non-étanchéité de mon k-way) a fait prendre l’eau à mon tel, limitant de façon random ma capacité à prendre des photos.
Installation de la tente lors d’une accalmie, puis repas tranquille et nuit sous l’orage qui devient bien intense vers 23h30 puis se calmera avant le lever du jour.
Randonnée autour de Pont d’Espagne (1/5)
Cinq jours de randonnée à deux dans le parc national des Pyrénées, au départ de Pont d’Espagne (comme il y a quelques années avec OC). Petite première journée, on gare la voiture vers 18h, après une quête annexe dans Cauterets pour tenter de trouver un topo du site d’escalade du plateau du Clot (on a finalement trouvé un vieux topo à la médiathèque, mais il n’existe pas de topo récent concernant juste le site, il est inclus dans un topo plus large qui couvre la vallée des Gaves).
Remplissage des camelbacks, puis au lieu de partir vers le haut, nous redescendons dans la vallée le long du sentier des cascades. C’est sous couvert forestier et on suit le GR 10. On arrive après 1h30 de marche à La Raillère, où l’on recroise la route goudronnée. On la traverse et on remonte la vallée adjacente, celle du gave de Lutour. Jolie cascade pour commencer, on dépasse largement les temps de marche annoncés pour la montée et on arrive à la Fruitière, où on plante la tente pour la nuit après 2h30 de marche en tout. Mon short (que j’ai bien usé sur déjà plein de randos et de sessions d’escalade) qui avait une petite déchirure en bas de la jambe droite montre dès ce premier jours que ça ne va pas rester une petite déchirure, le trou remonte jusqu’à mi-cuisse quand on finit la journée.
Randonnée au Montcalm : second jour
Lever précoce pour profiter des heures fraîches et de la lumière du levant. Ascension de la pique d’Estats (sur la frontière, à 3143m) et du Montcalm (3077m). Puis redescente, par des passages parfois très raides, nécessité de désescalader par endroit. Descente très longue, on était vraiment épuisés au retour à la voiture. Petite bière à Auzat pour célébrer l’exploit, puis retour sur Albi, avec un thermomètre affichant 43°C sur l’autoroute.
Randonnée au Montcalm : premier jour
Randonnée bivouac en deux jours avec P. Départ du parking de Lartigues où nous avions dormi le vendredi soir, pour se lancer dans une boucle de 20 kilomètres. C’était un peu trop intense par rapport à la canicule qui sévissait, pour être franc. Première journée rapidement très minérale, quelques beaux névés. Nous bivouaquons sur un promontoire qui surplombe un petit lac de montagne, après avoir abandonné l’idée de traverser la frontière pour bivouaquer côté espagnol comme nous en avions l’idée à la base.
Randonnée dans la vallée d’Orlu : Jour 4/4
Dernier jour, enfin du soleil ! Nous plions le camp sous une lumière qui joue entre les nuages, avant d’attaquer la montée de la couillade d’en Beys. Nous replongeons dans les nuages, mais nous les laissons pour de bon derrière nous une fois arrivés à la crête. A partir de là, ce ne sera que de la descente, d’abord jusqu’à l’étang de Naguille, que nous longeons sur le tracé d’une ancienne voie ferrée, où nous faisons notre pause déjeuner. Puis depuis le barrage qui ferme l’étang, nous plongeons dans l’étage forestier, pour redescendre lentement jusqu’à Orlu et la voiture, à laquelle nous arrivons bien rincés.