Archives de catégorie : Arbres morts ou encre électronique

Cemetery Road, de Greg Iles

Roman policier étatsunien de 2019. Marshall McEwan, journaliste à la renommée nationale, revient pour la première fois de sa vie d’adulte dans sa ville natale du Mississippi, Bienville, pour s’occuper de son père mourant. Mais son père spirituel est assassiné alors qu’il tentait d’empêcher l’implantation d’une usine de papier sur un site archéologique majeur. Marshall décide alors de partir en croisade contre le poker club, le boys club informel qui décide dans l’ombre de toutes les grandes décisions économiques concernant la ville.

C’était assez dense, 880 pages avec des révélations à un rythme soutenu, sur le présent ou le passé de Bienville et de Marshall. L’intrigue fonctionne bien même si le côté « croisade d’un seul contre tous » est parfois un peu trop intense. Y’a aussi quelques scènes de sexe, que j’ai trouvée assez mal écrite. Sinon bon pageturner, je l’ai fini en quelques jours.

Le Sang des Princes, de Romain Delplancq

Roman de fantasy français en 2 tomes, parus en 2016 et 2019. On est dans le même univers que dans La Ville au plafond de verre, mais pas dans le même pays ni la même époque. Nous sommes en Slasie, un pays féodal où la famille ducale des Spadelpietra va marier l’héritier du titre à la famille royale. Les Spadelpietra sont des modèles de vertu : adulés par le peuple, ils ont mis fin à la corruption qui était le lot des familles nobles jusqu’ici. Dépensant sans compter pour construire des moulins, des fontaines, des relais de poste, il semble pourtant qu’une partie de la famille est prête à mettre toute cette image publique aux orties pour mettre la main sur l’auteur de tableau qui semblent terrifier les chefs de famille. En parallèle, les clans austrois, des ingénieurs et artistes nomades, accueillent un peintre qui a dû quitter le monastère qui l’hébergeait en catastrophe, et découvrent que certains secrets de leur art semble avoir été découverts par des populations sédentaires, remettant en cause l’équilibre des pouvoirs entre les différents royaumes et nations où ils voyagent…

C’était assez cool, j’ai bien aimé le lire après La Ville… et avoir une autre visions sur le dynamon et ses usages. L’univers est original et bien construit, on s’y plonge vite. La résolution est assez rapide, mais c’est toujours un truc compliqué à faire dans de la fantasy un peu épique. A part ça, on arrive bien à s’y retrouver dans toute une galerie de personnages bien caractérisés, la géographie est relativement claire, les mécanismes « magiques » originaux et clairs.

Recommandé si vous aimez l’epic fantasy à la sauce Renaissance avec une touche de steampunk.

La ville au plafond de verre, de Romain Delplancq

Roman de fantasy français paru en 2023. Korost est la capitale économique des Trois Terres, dont la richesse est assise sur la maîtrise des techniques de forge de l’arnoire par la classe bourgeoise. Ce métal, correctement forgé, est capable de réagir à la lumière du soleil pour produire de l’énergie alimentant des machines. Mais Korost est aussi la cité des verriers, ces ouvriers qui soufflent les ouvrages permettant de canaliser la lumière du soleil vers les mécanismes d’arnoire. Et les verriers, rassemblés en soviet velast, en ont assez de ne récupérer que des miettes de la richesse de la ville. On va suivre le destin de trois personnages de trois classes sociales différentes qui vont traverser les troubles politiques et militaires d’une cité en pleine révolution industrielle.

J’ai beaucoup aimé, et ça vaut le coup de le lire sans en savoir davantage.

Divulgâchage ci-dessous

Nos puissantes amitiés, d’Alice Raybaud

Essai paru en 2024, sur les liens d’amitié et la place qui leur est donné dans nos sociétés occidentales modernes. Ca souffre d’un défaut qui est celui de l’« essai de journaliste » : par rapport à des essais de chercheureuses, c’est beaucoup moins fouillé, ça présente des éléments intéressant mais j’ai tout le temps envie que ça aille plus loin. Et par ailleurs la maison d’édition a mal fait son travail, il y a des coquilles dans le texte, ce qui sort de la lecture.

Ces éléments posés, quid ? Le livre se divise en 8 chapitres, qui traitent respectivement de l’Histoire de l’amitié, des amitiés genrées (entre hommes, entre femmes, entre les deux genres principaux), de récupérer des dispositifs pensés pour les couples pour des relations amicales (PACS, cohabitation), d’avoir (ou d’éduquer) des enfants entre ami.es, des amitiés queer, de liens entre militantisme et amitié, de travail/production dans des groupes amicaux (plutôt que dans du salariat classique) et de la vieillesse (avec l’exemple de la maison des Babayagas).

L’ouvrage évoque les soutiens mutuels que peuvent d’apporter des amie.es, la notion de non-exclusivité des amitiés (et le fait que ça n’empêche pas une possible jalousie), le fait qu’au contraire de la relation romantique souvent avec l’amitié on ne met pas « tous ses œufs dans le même panier », ie on ne demande pas à une seule personne d’être à la fois un.e confident.e, un.e partenaire sexuel.le, un.e coparent.e, un soutien psy… Il parle aussi de l’intérêt (et des risques) de mêler militantisme et amitié (avec l’exemple des luttes féministes, mais c’est probablement transposable). Il montre bien que la relation romantique (et la filiation) est la seule envisagée dans les dispositifs légaux d’entérinement des unions entre personnes. Dans la vision du monde c’est pas mal le cas aussi (le couple comme « relation prioritaire » sur les amitiés), mais moins que dans la loi quand même.

Intéressant, mais mériterait d’être encore approfondi comme sujet.

Touchées, de Quentin Zuttion

Bande dessinée française parue en 2019. On suit 3 des 6 participantes à un atelier d’escrime thérapeutique, un dispositif de guérison des traumatismes liés à des violences sexuelles par la pratique d’un sport de combat. On voit donc le cheminement de Lucie, Tamara, et Nicole, trois femmes avec des parcours très différents, qui vont se rapprocher et se soutenir les unes les autres.

Sujet pas très joyeux, mais BD réussie, des parcours de convalescence qui vont très vite mais dans le cadre d’une fiction ça passe. Un joli dessin à l’aquarelle (juste un peu perplexe sur le fait de mettre une meuf sans pantalon en couverture d’une BD sur les violences sexuelles, mais bon).

A City on Mars, de Kelly et Zach Weinersmith

Essai scientifique publié en 2023. Les auteurices expliquent qu’au regard des évolutions récentes du coût des lancements spatiaux, les rêves d’expansion spatiales sont devenus largement plus réalistes. Ils ont en conséquence voulu écrire un livre sur les points techniques que ça pouvait impliquer, mais en creusant, ils se sont rendus compte que les infos qu’ils espéraient trouver n’existaient principalement pas, et ils sont surtout devenus beaucoup moins convaincu que l’expansion spatiale de l’Humanité était une bonne idée.

Dans le préambule ils passent en revue les arguments classiques en faveur de l’expansion spatiale et concluent que seuls deux d’entre eux sont réellement valides : celui en faveur de la survie sur le long terme de l’Humanité (mais la survie sur le court terme n’est en rien aidé par l’expansion spatiale, qui pour permettre des habitats autoportés demandera des siècles) et l’argument de « because we can » (qui est valable mais pas très basé moralement).

Les auteurices passent ensuite en revue les connaissances sur la vie hors de la gravité et la magnétosphère terrestres : globalement elles sont très éparses et ne couvrent que des gens qui sont resté sur des périodes courtes en orbite, pas des années, et encore moins des gens qui sont nés et ont grandi en orbite. Les radiations sont un problème, la perte osseuse et musculaire est un problème, les compétences pour faire des opérations médicales mêmes simples en microgravité sont quasi non existantes, le comportement des fluides dans le corps en orbite conduite à une perte de vue. Pour une colonie qui s’autogère, on a globalement l’idée qu’il est possible de faire du sexe dans l’espace (et des FIV seraient possibles aussi), mais la question de la grossesse et de l’accouchement est totalement un mystère : une des solutions envisagées serait de mettre les femmes enceintes dans des centrifugeuses pour 9 mois pour reproduire la gravité terrestre (pas sûr que ça enthousiasme beaucoup les femmes enceintes en question).

Gros manque de données aussi sur les risques psychologiques liés à l’espace : pas de données sur des séjours longs toujours, et en plus les astronautes ont fortement intérêt à cacher leurs pbs mentaux pour ne pas être exclu.es des vols. Cependant, rien pour le moment qui laisse penser qu’il y aurait des problèmes différents de ceux qu’on a sur Terre, mais ceux qu’on a sur Terre nécessitent des professionnels pour les traiter, voire des médicaments, et ça implique d’avoir une masse critique de personnes sur place et une chaine de prod (ou d’approvisionnement régulier) de médicaments.

En termes de systèmes fermés permettant la vie humaine, des expériences ont été menées sur terre (notamment Biosphère 2) qui n’ont pas été très conclusives dans un sens ou dans l’autre : l’expérience a pu être menée à terme sans être interrompue, mais les participant.es étaient affamés et devaient travailler 8h/jour 6jours/7 pour produire la nourriture : pas très compatible avec les autres tâches qui seront nécessaires sur un habitat en dehors de la Terre. Des économies d’échelles sont réalisables avec un habitat plus gros, mais pas prouvées pour le moment dans un cadre expérimental un peu carré.

Concernant l’énergie, les auteurs concluent que ce sera nucléaire ou rien (pas de fossiles sur les autres planètes, vent très faible, solaire trop intermittent (lune) ou trop faible (mars). Pour l’habitat lui-même, la solution idéale semble être les lava tubes (des tubes creusés par la lave qui a fait des parois et laissé un espace vide au centre), pour autant qu’une cité souterraine puisse être qualifiée d’idéale, mais règle le problème des radiations, des variations de température et des régolithes abrasifs. Sinon, habitats possibles divisés en 3 classes : apporté tel quel dans un vaisseau spatial, assemblé depuis des éléments apportés par un vaisseau, construit avec des matériaux sur place. Dans tous les cas, besoin d’une couche isolante rajoutée pour se protéger des radiations (défléchies par la magnétosphère sur Terre), très probablement en régolithe vu l’abondance du matériau (faisable aussi avec les réserves d’eau).

Arguments pour et contre installer une colonie sur la Lune :

  • proche de la Terre, possible de s’installer dans des lava tubes à moindre frais, faible gravité qui facilite fortement les lancements.
  • toute petite zone réellement intéressante (cratères aux pôles avec du jour perpétuel sur la bordure pour avoir de l’énergie solaire, et de la nuit perpétuelle au fond pour espérer avoir de la glace) qui risque de mener à des tensions pour se l’approprier, très peu de ressources sur place (pas de carbone, l’helium 3 est en réalité pas du tout rentable à exploiter, stock de glace même dans les cratères très très limité), couvert de régolithe statiquement chargé et ultra abrasif qui flingue tout en surface

Arguments pour et contre une colonie sur Mars :

  • Une gravité proche de la Terre qui limitera probablement les problèmes de santé afférents (mais pas celle de la Terre, donc pas 0 risque), du carbone, de l’hydrogène et de l’oxygène facilement obtenable dans l’atmosphère, ainsi que de l’eau sous forme de glace, des températures sur certaines zones qui se rapprochent de celles de la Terre (mais pas partout ni tout le temps)
  • des régolithes comme sur la Lune mais en plus ils sont toxiques parce que plein de perchlorates, la distance au Soleil fait que les panneaux solaires sont moins efficaces (sans mentionner les tempêtes de poussière toxique à l’échelle planétaire). La distance à la Terre implique une d’être fortement autonome sinon tout incident sera mortel.

Les auteurices s’attardent pendant la seconde moitié du livre sur les lois et traités internationaux relatifs aux activités dans l’espace : globalement actuellement, l’Outer Space Treaty (OST) interdit de saisir des territoires (donc les installations ne peuvent être que temporaires) et d’exploiter des ressources. L’espace est vu comme un commun de l’Humanité, avec des règles d’usage très restrictives. Il n’est donc pas possible dans le cadre légal actuel de créer des États outre-spatiaux indépendants, ni que les États actuels colonisent l’espace. Pour eux, cet état de fait n’est pas un problème en soi : à l’heure actuelle, une expansion territoriale dans l’espace pose largement plus de problèmes qu’elle n’en résout, et comme vu dans la partie 1, toutes les questions de comment faire fonctionner une installation humaine permanente dans l’espace ne sont pas du tout résolues. Mais le cadre légal empêche aussi formellement de mener les expériences qui permettraient de résoudre ces questions. Pour les auteurices, rapprocher la gouvernance de l’espace de celle de l’Antarctique (qui est aussi un commun à l’heure actuelle) serait un progrès (mais que ça a déjà été tenté avec la proposition de Moon Agreement de 1979, rejeté parce que les US et l’URSS n’étaient pas ok avec ce que ça impliquait en termes de répartition des coûts et bénéfices. Les auteurices notent que la question de la loi est souvent ignorée par les personnes militant pour l’installation de bases spatiales, qui considère que c’est une technicalité qui s’effacera devant l’awesomeness de l’expansion spatiale, mais que la réalité est que les lois internationales sont tout à fait liantes et lentes à être changées.

Enfin, ils reviennent sur les deux arguments du début et note qu’en l’état actuel des choses, avoir des installations humaines hors de la Terre est un facteur aggravant des tensions géopolitiques actuelles : non seulement la question d’un cadre légal permettant leur existence sans que des États se sentent lésés n’est pas réglés, la possibilité de balancer des astéroïdes sur la Terre est un peu préoccupante, et surtout avoir des populations humaines dans des puits de gravité différents garantis que si on balance une arme chimique/bactériologique/nucléaire sur l’autre puits de gravité on n’a aucun risque de se prendre des retombées de sa propre arme dessus, ce qui est un argument de moins pour ne pas utiliser ce genre d’armes atroces.

Bref, les auteurices notent qu’en l’état actuel des choses, iels considèrent qu’il faut faire largement plus de recherche sur la vie dans l’espace, changer le cadre légal, plus généralement pacifier la Terre (et essayer de ne pas la flinguer environnementalement, ce que la recherche sur les écosystèmes nécessaires pour l’établissement des colonies spatiales aidera à faire) et adopter une stratégie de « Wait and go big » plutôt que de vouloir envoyer des gens dans l’espace tout de suite. Iels notent au passage que la stratégie « Wait and do nothing » fonctionne aussi : s’iels aiment l’idée de l’expansion spatiale sur le papier, iels sont persuadé.es à la fin de leur recherche qu’elle n’apportera aucun bénéfice de court ni moyen termes à l’Humanité.

Je recommande, c’était une lecture fort intéressante et facile d’accès sur le sujet.

The Doom that came to Gotham, de Christopher Berkeley et Sam Liu

Film d’animation paru en 2023 et basé sur le comics éponyme de 2001 de Mike Mignola. Dans les années 30, Bruce Wayne investigue des événements inexpliqués aux quatre coins de la planète. Rationnel, il ne croit pas au surnaturel, mais l’ensemble des événements auxquels il assiste pointent vers un phénomène occulte, centré sur sa ville natale, Gotham City, et qui annonce la résurgence d’un ancien dieu maléfique. L’histoire va réimaginer les méchants de Batman sous la forme d’horreurs eldritchiennes, jusqu’à ce que Bruce Wayne affronte – sous la forme d’une chauve-souris géante – Yog Sothoth, un des Anciens Dieux majeurs dans le mythe de Cthulhu.

J’avais bien aimé les comics, j’ai moins été convaincu par cette version animée. Ça aurait valu le coup de faire une animation plus dans le style de dessins de Mignola, là c’est un peu trop lisse (on est dans le style de Batman : the animated series). Et il y a un peu trop de raccourcis pour pouvoir faire tenir le tout dans 1h30, donc des éléments sont un peu rushés. Du coup je recommande plutôt la lecture des comics.

La Coureuse, de Maïa Mazaurette

Roman français paru en 2012. Je l’avais lu à sa sortie et je voulais savoir si je le gardais dans ma bibliothèque vu que je n’en avais pas beaucoup de souvenir. Globalement, l’histoire raconte une année de relation entre Maïa, française et pigiste qui rédige la chronique sexologie de magazines, et Morten, entrepreneur danois qui gagne beaucoup beaucoup d’argent. Maïa a tendance à passer de relation en relation, Morten sait toujours ce qu’il veut et considère que puisqu’il a choisi d’être en couple avec Maïa c’est forcément le bon choix et qu’ils passeront leur vie ensemble. Il est contrôleur, fait dans le negging, bref c’est un connard mais il est beau et incroyablement riche. En fait on est sur un bouquin de romance très très classique, la seule différence étant que Maïa considère avoir pas mal d’agency et d’expérience. Ok, mais elle est aussi amoureuse, séduite par le luxe, donc on renverse pas trop les schémas non plus. Ça se lit bien mais ça n’a rien d’extraordinaire.

Je n’ai pas de projet professionnel, de David Snug

BD parue en 2017. L’auteur raconte sa vie dans le milieu de la musique amateur, pourquoi il ne veut pas se professionnaliser, ce qu’il trouve débile dans le circuit de la professionnalisation en France, et ce qu’il trouve encore plus débile dans les revendications d’autogestion de certains courants musicaux qui se retrouvent à fétichiser le merch des groupes (et quelques grands groupes ultracapitalistes qui ont droit de cité inexplicablement dans un univers qui trashe tout ce qui est capitaliste par ailleurs) et les « vente à prix libre » où il faut toujours donner 5€ pour n’avoir l’air ni radin ni bourgeois. C’est très drôle et ça donne une petite fenêtre sur un univers que je connaissais pas du tout.

Très bonne surprise, évidemment recommandé. Un lien vers le site de l’éditeur, une fois n’est pas coutume : lien.

La vie sexuelle des cannibales, de Marteen Troost

Récit de voyage paru en 2004. Dans les années 90, Marteen Troost, un vingtenaire étatsunien, suit sa compagne qui a accepté le poste de directrice du FSP (un programme d’aide au développement) aux îles Kiribati. Attirés tous les deux par l’idée de vivre dans un paradis tropical, ils vont au cours de leurs deux années sur place découvrir la réalité de la vie insulaire dans un pays particulièrement pauvre. Au delà des attendus sur l’électricité sporadique et l’approvisionnement épisodique en denrées venant du monde extérieur, c’est l’absence de tout à l’égout, de traitement des déchets, de nourriture fraîche autre que du poisson (potentiellement contaminé par les eaux usées), et d’eeau si la sécheresse dure trop longtemps qui vont se faire sentir. Troost raconte sa vie sur place dans un style pince-sans-rire, et un quotidien où en tant qu’homme au foyer il occupe ses journées à trouver du poisson comestible, l’inspiration pour un roman qu’il n’écrira jamais, ou la bonne façon de bodyboarder une vague sans attirer un requin. Le récit est entrecoupé d’info sur l’Histoire des Kiribati et leurs relations avec les autres pays océaniens.

C’est un récit de voyage moderne assez réussi et qui se lit bien. Une sorte d’anti-récit de voyage vu que tout épique en est absent, je recommande si vous aimez ce style de récit.