Archives de catégorie : Occitània

Babayaga

Un article qui arrive avec un peu de retard parce que j’avais zappé que j’avais ces photos sur mon tel. Visite cet été de la maison Babayaga, une maison qui va être détruite et qui a été transformée en œuvre d’art temporaire d’ici là. C’était assez chouette, pas immense comme la Tour XIII mais de belles œuvres.

Randonnée au refuge d’En Beys

Répétition d’une randonnée faite en avril – mais en l’absence de neige, et avec des compagnon·nes différent·es. On a eu de la chance sur la météo (pluie annoncée mais qui n’est tombée que lorsque nous étions dans la tente). Pas mal de faune vue au cours de la rando : marmottes, isards, vaches, chevaux, araignées, lézards, oiseaux divers.

Lac des Bésines depuis son extrémité ouest
Lac des Bésines depuis son extrémité Est
Montée à la coume d’Anyell
Depuis la coume d’Anyell
Lichen sur rochers
Depuis le lac d’en Beys, dans la brume matinale
Redescente dans la vallée d’Orlu

Petit Vignemale

Weekend de randonnée autour de Cauterets. Partis à 3 de Toulouse le samedi matin, on a rejoint à Cauterets un 4e qui faisait le GR 10. Montée depuis Pont d’Espagne jusqu’aux Oulettes de Gaube, bivouac précoce, puis le lendemain, montée au sommet du petit Vignemale (3032m) et redescente. C’était la seconde fois que je montais sur ce sommet, après la randonnée avec P. en 2022.

Cascade en aval du lac de Gaube
Lac de Gaube
La vallée depuis les Oulettes et vers le lac de Gaube
Sommets au coucher depuis le refuge des Oulettes
En route vers la hourquette d’Ossoue (col avant la montée au petit Vignemale)
Depuis le sommet – en bas sur le plateau, le refuge Beysselance
Vallée d’Ossoue depuis le sommet
Plaque au sommet
Massif du Vignemale – au centre, les dernières heures du glacier des Oulettes

Article-invité : La Quête de la Chaussette du Destin

Article par Stram : Recension romancée de la randonnée autour du Capcir que nous avons faite avec Stram et P.

C’est le cœur lourd que nous quittions Toulouse ce dimanche 28 juillet 2024. Une fois de plus, les ténèbres menaçaient les Pyrénées et le seul espoir pour les stopper était de détruire la chaussette du destin sur les cimes de Puig Peric. C’est dans notre fidèle calèche que nous fîmes le trajet entre Toulouse et Planès, le village de nos ancêtres d’où nous pourrions partir sans attirer l’attention… C’est ainsi que la Confrérie des Sombreros commença la quête de la chaussette du destin !

Grâce aux faux papiers faits par nos camarades de l’UHTG1, nous franchîmes les barrages des gendarmes francs, alliés notoires du berger des ténèbres. Nous commençâmes notre épopée loin de Puig Peric et le premier jour fut bien calme. Après une nuit au refuge du col del Torn avec ses fameux hamacs, nous continuâmes notre périple vers Puyvalador. Après nous avoir écouté, le seigneur de Puyvalador nous fournit un laissez-passer afin que nous puissions continuer notre voyage sans embûches. Hélas, la cour de Puyvalador était minée par les traîtres acquis à la cause du berger des ténèbres. Juste après notre passage, un coup d’état renversa le seigneur et les forces des ténèbres s’élevèrent dans tout Puyvalador. Heureusement nous avions changé nos plans de couchage et aucun combi volkswagen2 n’arriva à localiser notre campement cette nuit là. Mais les troupes du berger des ténèbres connaissaient notre destination : les portes du grand duché d’Orlu, pour quémander assistance au grand duc. Ainsi juste après avoir dépassé les terres des mercenaires de la compagnie Marguerite, nous entendîmes les échos des tambours de guerre des troupes du berger des ténèbres. La compagnie Marguerite, célèbre troupe de mercenaires assoiffées de sang mais loyaux à la lumière – et à l’argent – se sacrifia pour nous faire gagner de précieuses heures.

Aux portes du duché d’Orlu, le grand duc écouta notre requête et nous confia une troupe de 15 vautours fauves pour nous aider. En partant des portes d’Orlu nous vîmes en bas le carnage sur le champ de bataille. On raconte qu’une seule jeune recrue de la compagnie Marguerite a survécu au massacre de Las Bassetes et qu’elle devint 20 ans plus tard l’héroïne de la bataille du mont Canigou qui chassa les bergers des ténèbres définitivement hors des Pyrénées.

Conscient que les troupes du berger des ténèbres étaient très proches, nous nous dépêchâmes de rejoindre les grandes prairies de Castel Temporell, la dernière zone franche avant les montagnes de Puig Peric. Les chevaliers de l’éternelle Castel Temporell nous accueillirent en grande pompe et nous passâmes la nuit à l’intérieur alors que l’orage de grêle frappait les forces des bergers des ténèbres qui se préparaient à l’assaut. À la faveur de la nuit, sans prévenir personne de peur qu’un espion ne soit là, nous partîmes vers Puig Peric. Nous franchîmes discrètement les lignes ennemies. C’est à l’aube, en commençant l’ascension de la montagne, que nous entendîmes les cloches du guet de Castel Temporel préparer les troupes à la bataille. Les vaches de Castel Temporel, bien conscientes de la menace que représente le berger des ténèbres, réveillaient tout Castel Temporel aussi tôt que possible afin que toute surprise soit impossible. Touché par la force de caractère de ces vaches, prêtes à tout pour ne pas subir l’oppression, nous continuâmes la longue et difficile ascension de Puig Peric. Le temps nous était compté car les troupes du berger des ténèbres s’étendaient jusqu’à l’horizon sur la route qui reliait Castel Temporell à Puyvalador. Castel Temporell ne pourrait tenir que quelques heures dans de telles conditions.

Pendant les deux heures qui suivirent, nous continuâmes notre ascension en entendant les cris de la bataille qui faisaient rage en bas. Dès notre arrivée au sommet, nous sacrifiâmes la chaussette du destin et sonnâmes le cor pour annoncer le succès de notre quête ! Le berger des ténèbres était vaincu et son sort de confusion sur les troupes de Puyvalador s’arrêta immédiatement, mettant fin à la bataille. Castel Temporell et l’ensemble des Pyrénées étaient sauvés !

Fous d’allégresse, nous nous baignâmes plusieurs fois ce jour-là et la nuit, nous festoyâmes sous les étoiles filantes en regardant les somptueuses constellations du ciel nocturne d’août. Le lendemain, en passant au roc de la Calme, nous discutâmes avec le grand forgeron. Il nous apprit que les skieurs de l’Apocalypse menaçaient de remplir les Alpes de canons à neige artificiels. La communauté des sombreros décida donc de forger – malgré les risques – le bâton du destin sur la mythique enclume du roc de la Calme. C’est préparés au pire et le cœur lourd que nous partîmes du roc de la calme pour rejoindre SuperBolquère. Nous étions en effet à court de provisions et n’avions pas d’autre choix que de payer aux marchands avaricieux de SuperBolquère des denrées hors de prix, la guerre ayant ravagé les cultures…

Le lendemain, notre retour à Planès fut triomphal et c’est le cœur plein de joie que la Confrérie des Sombreros partit des Pyrénées pour continuer à lutter contre les ténèbres ailleurs…

  1. Ultime Hyper Totale Gauche, à gauche de la gauche de la gauche de l’extrême gauche ↩︎
  2. traditionnel véhicule des indicateurs du berger des ténèbres ↩︎

Randonnée autour du Capcir

Randonnée sur 5 jours autour du Capcir. Grande boucle avec des étapes assez longues (une vingtaine de km), qu’on a fait à 3 avec Stram et P. Il a fait assez chaud, on a fait de longues pauses méridiennes, bien profité des lacs croisés. P. a dormi à la belle étoile la plupart du temps.

La trace suivie était basée sur Visorando – Circuit du Capcir moins le dernier jour, remplacé par un bout de GR10 pour retourner à la voiture.

Jour 1 : Départ vers 11h30 après le trajet depuis Albi/Toulouse. Descente depuis Planès jusqu’au train Jaune. Belle vue sur le pont Gisclard. Remontée vers Sauto puis la Llagonne. Montée pénible en forêt (chemin mal indiqué) jusqu’au coll de la Llosa (très bon sirop d’hibiscus), puis marche à plat jusqu’au refuge du coll del Torn, fermé pour la nuit (!) mais auprès duquel nous campons

Jour 2 : plat puis ascension dans des paysages forestiers. Belles vue sur le lac de Matemale en contrebas. Pause déjeuner un peu avant le Roc Mari. Descente vers le barrage de Matemale (en passant par le refuge Ollet, joliment entretenu par l’association Tous à poêle) puis traversé du barrage. Trempage des pieds au pont des Molines, puis suivi du chemin Vauban jusqu’à Esposolla. Bivouac un peu après le village.

Jour 3 : Montée vers la portella d’Orlu. Les paysages deviennent véritablement montagnards, on laisse les villages des vallées et plateaux derrière nous. Très belle vue depuis la portella sur toute la vallée d’Orlu, mais nous n’y descendons pas. On s’égare un peu dans la Serra Verds avant de retrouver le GR de Pays Tour de Capcir. Franchissement du col de la Muntanyeta avant de redescendre lentement vers le refuge de Camporells et ses étangs. Orage de grèle le soir, nous mangeons dans la salle hors sac du refuge.

Jour 4 : Montée au petit Peric puis au Puig Peric (sans les sacs pour le second. Magnifique vue à 360°. Redescente puis repas à l’estany de la Llosa (un des 10 000 estanys nommé ainsi). Contournement du lac des Bouillouses par l’est, pour aller voir le lac d’Aude. Passage au refuge des Bouillouses pour se recharger en eau. Refuge assez moche et accessible par la route, qui fait un peu attrape-touristes. Stram part voir les estanys Llarg et Negre, P et moi suivons le GR 10. On se retrouve pour le bivouac au bord de l’estany de la Pradella, magnifique. Nous bivouaquons sur la presqu’île.

Jour 5 : Montée au roc de la Calma sans se laisser tenter par les télésièges. Passage au refuge de la Calma puis au pic dels Moros avant de partir plein est vers Font-Romeu puis Superbolquères où nous faisons quelques courses complémentaires pour les derniers soirs et matin. Suivi du GR 10, nous dormons vers La Perxa.

Matin 6 : 2 heures sur le GR 10 pour revenir à la voiture.

Debrief des choses à envisager pour la rando de l’année prochaine :

  • Prendre le temps d’étudier un trajet moins « clefs en main » fourni par visorando, pour couper les parties routes moins sympa. Voir aussi ce qui est faisable pas en boucle avec les transports en commun
  • Prévoir éventuellement une rando avec deux jours intenses, un jour de pause – soit journée plus courte pour profiter d’une fin d’aprèm lecture/jeu/baignade soit mini boucle dans la rando avec possibilité de laisser les sacs à un refuge – deux jours intense – cinq jours étant une bonne durée pour de l’autonomie totale. Le jour de pause permet d’avoir plus de temps d’interaction/jeu
Pont des Molines – Puyvalador
Estany de la Portella d’Orlu
Estany Gros
Vue à l’est depuis le petit Peric
Sur les flancs du petit Peric
Lac des Bouillouses
Puig Peric et petit Péric pris depuis le sud
Estany de la Pradella
Champs et montagnes entre la Cabanasse et Planès
Four solaire de Font Romeu – Odeillo

Cordes sur Ciel

Retour à Cordes, par meilleur temps qu’il y a quelques années. Déambulation dans la ville avec L. et M., suivie d’une mini-randonnée dans les alentours puis d’une soirée avec un concert de salsa à la brasserie Auros à la sortie du village.

Le village depuis les alentours
Panorama depuis Cordes
Gargouilles étranges
Panorama depuis Cordes aussi
Papillon (zygène ?)
Habitation précaire
Les murs de Cordes
Fleur complexe