Weekend prolongé dans les Pyrénées Orientales. D’abord au village de Montferrer puis sur le chemin du retour, randonnée autour de l’étang de Doul. Très belles couleurs d’automne, météo clémente.








Visite de cette abbaye dans l’Aude, qui abrite le centre culturel des Arts de Lire. Bon, cette seconde partie n’était pas très visible durant la visite (exceptée l’excellente librairie dans laquelle on a passé pas mal de temps à la fin de la visite), mais l’architecture de l’abbaye vaut à elle seule la visite. À noter qu’une seconde partie de l’abbaye est toujours utilisée par une congrégation de chanoines, mais peut se visiter aussi.






5 jours de randonnée à deux. Départ de la gare de Planès (sur le train jaune), passage par Mantet, la HRP, le refuge de Pla Guillem et celui de Mariailles, montée au Canigó par la cheminée, redescente au refuge des Cortalets, prise du GR10 en balcon jusqu’aux anciennes mines de la Pinosa, puis grande descente de Batera à Arles sur Tech où l’on a repris le train puis le bus.
Bonne gestion de la météo (avec pas mal d’orages évités et du refill de nourriture), une demi-journée off à lire dans la tente pendant que la pluie tombait.
1er jour, départ de Toulouse, train vers Latour-de-Carol, puis embarquement à bord du Train Jaune jusqu’à Planès, arrivée à 17h15. Marche jusqu’à la cabane de l’Orry, arrivée à 21h, et montage de la tente.


2e jour, marche de la cabane de l’Orry jusqu’au refuge de l’Alemany. Pas mal de montées/descentes pour traverser des vallées. Orages en fin d’après-midi : d’abord une petite bruine vers 15 quand on était au Ras de la Carança, puis vrai orage dans la montée au col des Pal.



3e jour, passage par Mantet pour racheter des provisions à l’épicerie du Sanglar et du fromage dans un GAEC. Montée au col de Mantet puis on quitte le GR pour aller chercher la HRP. Passage sur les crêtes dans la brume et des averses, puis retour du soleil en fin de journée pour arriver tranquillement au refuge de Pla Guillem.





4e jour tranquille : lever tôt pour profiter d’un début de journée sans pluie pour descendre au refuge de Mariailles puis repartir vers le refuge Arago. Plantage de tente vers 13h en bord de lac au dessus du refuge Arago pour laisser passer l’après-midi de pluie en lisant.


5e jour : montée au Canigó sur la matinée. Brève fenêtre de visibilité au sommet qui nous permet de voir la mer, avant que les nuages ne réengloutissent tout. Descente tranquille sous une petite pluie vers le refuge des Cortalets. Chocolat chaud et cookie de récompense. On reprend le GR 10 qui serpente en balcon sur les flancs du massif avec de belles vues sur la vallée. Exploration des anciennes mines de la Pinosa en fin de journée et plantage de tente sur place.










Dernier jour, pas de photos. Descente depuis la Pinosa jusqu’à Arles-sur-Tech, genoux qui souffrent un peu à la fin. On arrive pile à temps pour prendre un bus, puis on a une correspondance à Perpignan très vite aussi.
Randonnée faite avec deux ami.es d’Albi. Départ du lac des Gloriettes, tentative de montée au refuge de Tuquerouye mais renoncement au vu de la quantité de neige dans le couloir final (c’est visiblement accessible plutôt fin août/début septembre). On a planté la tente un peu plus bas avant de partir vers le refuge des Espuguettes le lendemain. Belle journée bien chaude, C. s’est foulé la cheville sur le chemin du retour, elle a pu revenir jusqu’à la voiture quand même mais avec peine.




Un article qui arrive avec un peu de retard parce que j’avais zappé que j’avais ces photos sur mon tel. Visite cet été de la maison Babayaga, une maison qui va être détruite et qui a été transformée en œuvre d’art temporaire d’ici là. C’était assez chouette, pas immense comme la Tour XIII mais de belles œuvres.






Répétition d’une randonnée faite en avril – mais en l’absence de neige, et avec des compagnon·nes différent·es. On a eu de la chance sur la météo (pluie annoncée mais qui n’est tombée que lorsque nous étions dans la tente). Pas mal de faune vue au cours de la rando : marmottes, isards, vaches, chevaux, araignées, lézards, oiseaux divers.











Weekend de randonnée autour de Cauterets. Partis à 3 de Toulouse le samedi matin, on a rejoint à Cauterets un 4e qui faisait le GR 10. Montée depuis Pont d’Espagne jusqu’aux Oulettes de Gaube, bivouac précoce, puis le lendemain, montée au sommet du petit Vignemale (3032m) et redescente. C’était la seconde fois que je montais sur ce sommet, après la randonnée avec P. en 2022.









Article par Stram : Recension romancée de la randonnée autour du Capcir que nous avons faite avec Stram et P.
C’est le cœur lourd que nous quittions Toulouse ce dimanche 28 juillet 2024. Une fois de plus, les ténèbres menaçaient les Pyrénées et le seul espoir pour les stopper était de détruire la chaussette du destin sur les cimes de Puig Peric. C’est dans notre fidèle calèche que nous fîmes le trajet entre Toulouse et Planès, le village de nos ancêtres d’où nous pourrions partir sans attirer l’attention… C’est ainsi que la Confrérie des Sombreros commença la quête de la chaussette du destin !
Grâce aux faux papiers faits par nos camarades de l’UHTG1, nous franchîmes les barrages des gendarmes francs, alliés notoires du berger des ténèbres. Nous commençâmes notre épopée loin de Puig Peric et le premier jour fut bien calme. Après une nuit au refuge du col del Torn avec ses fameux hamacs, nous continuâmes notre périple vers Puyvalador. Après nous avoir écouté, le seigneur de Puyvalador nous fournit un laissez-passer afin que nous puissions continuer notre voyage sans embûches. Hélas, la cour de Puyvalador était minée par les traîtres acquis à la cause du berger des ténèbres. Juste après notre passage, un coup d’état renversa le seigneur et les forces des ténèbres s’élevèrent dans tout Puyvalador. Heureusement nous avions changé nos plans de couchage et aucun combi volkswagen2 n’arriva à localiser notre campement cette nuit là. Mais les troupes du berger des ténèbres connaissaient notre destination : les portes du grand duché d’Orlu, pour quémander assistance au grand duc. Ainsi juste après avoir dépassé les terres des mercenaires de la compagnie Marguerite, nous entendîmes les échos des tambours de guerre des troupes du berger des ténèbres. La compagnie Marguerite, célèbre troupe de mercenaires assoiffées de sang mais loyaux à la lumière – et à l’argent – se sacrifia pour nous faire gagner de précieuses heures.
Aux portes du duché d’Orlu, le grand duc écouta notre requête et nous confia une troupe de 15 vautours fauves pour nous aider. En partant des portes d’Orlu nous vîmes en bas le carnage sur le champ de bataille. On raconte qu’une seule jeune recrue de la compagnie Marguerite a survécu au massacre de Las Bassetes et qu’elle devint 20 ans plus tard l’héroïne de la bataille du mont Canigou qui chassa les bergers des ténèbres définitivement hors des Pyrénées.
Conscient que les troupes du berger des ténèbres étaient très proches, nous nous dépêchâmes de rejoindre les grandes prairies de Castel Temporell, la dernière zone franche avant les montagnes de Puig Peric. Les chevaliers de l’éternelle Castel Temporell nous accueillirent en grande pompe et nous passâmes la nuit à l’intérieur alors que l’orage de grêle frappait les forces des bergers des ténèbres qui se préparaient à l’assaut. À la faveur de la nuit, sans prévenir personne de peur qu’un espion ne soit là, nous partîmes vers Puig Peric. Nous franchîmes discrètement les lignes ennemies. C’est à l’aube, en commençant l’ascension de la montagne, que nous entendîmes les cloches du guet de Castel Temporel préparer les troupes à la bataille. Les vaches de Castel Temporel, bien conscientes de la menace que représente le berger des ténèbres, réveillaient tout Castel Temporel aussi tôt que possible afin que toute surprise soit impossible. Touché par la force de caractère de ces vaches, prêtes à tout pour ne pas subir l’oppression, nous continuâmes la longue et difficile ascension de Puig Peric. Le temps nous était compté car les troupes du berger des ténèbres s’étendaient jusqu’à l’horizon sur la route qui reliait Castel Temporell à Puyvalador. Castel Temporell ne pourrait tenir que quelques heures dans de telles conditions.
Pendant les deux heures qui suivirent, nous continuâmes notre ascension en entendant les cris de la bataille qui faisaient rage en bas. Dès notre arrivée au sommet, nous sacrifiâmes la chaussette du destin et sonnâmes le cor pour annoncer le succès de notre quête ! Le berger des ténèbres était vaincu et son sort de confusion sur les troupes de Puyvalador s’arrêta immédiatement, mettant fin à la bataille. Castel Temporell et l’ensemble des Pyrénées étaient sauvés !
Fous d’allégresse, nous nous baignâmes plusieurs fois ce jour-là et la nuit, nous festoyâmes sous les étoiles filantes en regardant les somptueuses constellations du ciel nocturne d’août. Le lendemain, en passant au roc de la Calme, nous discutâmes avec le grand forgeron. Il nous apprit que les skieurs de l’Apocalypse menaçaient de remplir les Alpes de canons à neige artificiels. La communauté des sombreros décida donc de forger – malgré les risques – le bâton du destin sur la mythique enclume du roc de la Calme. C’est préparés au pire et le cœur lourd que nous partîmes du roc de la calme pour rejoindre SuperBolquère. Nous étions en effet à court de provisions et n’avions pas d’autre choix que de payer aux marchands avaricieux de SuperBolquère des denrées hors de prix, la guerre ayant ravagé les cultures…
Le lendemain, notre retour à Planès fut triomphal et c’est le cœur plein de joie que la Confrérie des Sombreros partit des Pyrénées pour continuer à lutter contre les ténèbres ailleurs…