Archives de catégorie : Around the World

Randonnée à la brèche de Roland : 2e jour

Levés vers 8h le second jour, une grasse mat selon les standards randonnesques. On est un peu plus bas que le premier jour, moins dans la caillasse (par moments) et donc on voit plus d’animaux, des isards et des marmottes principalement, des choucas, un troupeau de moutons et quelques rapaces aussi.

Après un petit déjeuner et un rangement rapide du bivouac, on descend un peu pour récupérer de l’eau (nos réserves étaient vraiment basses après le petit-déjeuner). On dissimule les sacs pour faire un aller-retour qui nous permet de voir de plus près le canyon d’Ordessa sans s’engager sur la vire des fleurs (on a beaucoup hésité, mais ça aurait fait une trop grosse journée).

Après un passage par (et un déjeuner au) lac de Salarons (à sec), on attaque la montée vers le col d’Escuzana, puis une montée sans les sacs au pic de Mondarruego avoisinant (2845m). Retour vers la France par la vire d’Escuzana (qui nous console de celle des Fleurs), puis par le col de Gabietou. Retour aux voitures, puis covoit de Lourdes à Toulouse.

Marmotte
Isard bondissant
Isards
Isard sur la crête
Isard sur la crête
Le canyon d’Ordessa
Vue sur le Doigt
Vire des fleurs depuis le pic de Mondarruego
Genets depuis le pic de Mondarruego
Vire d’Escuzana
Choc des couleurs
Aiguilles au col de Gabietou
Retour vers le port de Boucharo

Randonnée à la brèche de Roland : 1er jour

Randonnée sur deux jours avec un bivouac au milieu. A la fois avec P. d’Albi et G. de Pau, ça donnait l’impression de connecter deux points de mon graphe social, très satisfaisant :)

Nous avons suivi l’itinéraire proposé par visorando sur cette boucle, en rajoutant la montée au Taillon (3144m) le premier jour. La montée à la Brèche se fait tranquillement malgré des névés encore important après le refuge. Grand beau temps pour cette partie et masse de monde, qui s’arrête à la Brèche. Déjeuner tranquille après et dissimulation des sacs pour monter plus léger au Taillon. Là, beaucoup de vent et des nuages devant le soleil, on n’était pas réchauffé, mais très belle vue sur la Brèche d’un côté, le Vignemale de l’autre (et même le pic du midi d’Ossau par une trouée entre deux autres sommets). Redescente côté espagnol et bivouac précoce pour ne pas descendre trop dans la vallée.

Vue sur la vallée des Tourettes
Teintes variées depuis le port de Boucharo
Petite cascade
Le haut de la grande cascade de Gavarnie, qui se jette dans le cirque
Refuge des Sarradets
Refuge des Sarradets et brèche
A l’attaque de la brèche
Le Doigt
En chemin vers le Doigt et le Taillon derrière
Depuis le Taillon
Vue sur le Casque de Marboré depuis le côté espagnol

Randonnée à l’étang d’Artax

Randonnée sur la journée au départ de Gourbit, pour aller à l’étang d’Artax, plus une petite boucle sur les crêtes. Départ dans la hêtraie, pause déjeuner au lac, puis vues très dégagées depuis la crête. On voyait la crête de la randonnée au Pla des Peyres depuis celle-ci. Un peu d’orage menaçant, mais qu’on a réussi à éviter jusqu’à 10 minutes avant le retour à la voiture.

GR 367 – Sentier Cathare

Deux jours de randonnée solo sur le GR 367, au départ de Port-la-Nouvelle. À la base j’avais prévu de randonner un peu plus longtemps, mais je pense que j’avais vu un peu trop ambitieux. Je ne sais pas si les étapes sont surdimensionnées pour quelqu’un en autonomie complète ou si c’est moi qui était en petite forme, mais à la moitié du second jour j’étais au bout de ma vie, ça s’est réamélioré un peu dans l’après-midi mais j’ai décidé de pas tenter le diable et j’ai visé un bus qui repartait pour Narbonne le lendemain matin.

Bref, aux problèmes d’endurance près, c’était une jolie rando. Très beau début, avec une montée au dessus du niveau de la mer, passage par d’anciens blockhaus puis entre des éoliennes, redescente dans la plaine depuis le plateau, passage sous une autoroute, visite de Roquefort-des-Corbières, puis des montées descentes dans les barres rocheuses avant d’arriver à Durban.

Second jour, montée à la Vierge de Récaoufa, passage par plusieurs plateaux et collines, on évite les grands axes (enfin grands pour le coin) pour rester sur des petits sentiers ou des routes forestières. J’ai coupé avant d’arriver au chateau d’Aguilar, qui avait l’air joli, mais trop fatigué j’ai rattrapé la départementale pour faire du stop jusqu’à Tuchan, où j’avais repéré qu’il y avait un bus pour Narbonne le samedi matin.

Samedi, bus donc, puis rapide visite de Narbonne (centre-ville, extérieur de la cathédrale) avant d’attraper le train pour Toulouse.

Côté matériel, j’avais investi dans une tente une place dont je suis content, très légère, nécessite des bâtons de marche pour faire office de structure portante, tient bien le vent (ça a beaucoup soufflé la première nuit). J’avais aussi pris mon Reflex, mais une fois de plus 2/3 des photos sont à jeter pour des questions de focus (indépendamment de la météo un peu maussade) – cf ci-dessous pour une partie du tiers restant. Faut vraiment que je prenne le temps de l’apporter à un réparateur ou d’investir dans du nouveau matériel (mais ça coûte si cher le matos photo… >_<)

#complotsFaciles
#complotsFaciles
Chemin
Éolienne !
Éolienne de profil
Vue sur la plaine et l’autoroute
Depuis Roquefort-des-corbières
Plateau et éoliennes
Château de Durban
Ligne d’éoliennes
Ancien tracteur
Château d’Aguilar

Randonnée côtière Hendaye-Guéthary

Randonnée le long du sentier côtier entre Hendaye et Guéthary. L’espace naturel protégé à la sortie d’Hendaye est très beau, mais après le sentier longe la route sur de grande portion, c’est pas la randonnée la plus « plongée dans la nature que j’ai jamais fait (typiquement celle au Jaizkibel de l’autre côté de la frontière donne largement plus cette impression) . Mais on voit beaucoup l’océan, on traverse Saint-Jean-de-Luz et Guéthary qui sont jolis, on voit des plages et des montagnes en arrière-plan.

Photos un peu perraves au tel pour illustrer un peu quand même.

Espace naturel protégé, Hendaye, et montagnes en arrière-plan
Plage entre Hendaye et St-Jean-de-Luz
Les deux jumeaux, Hendaye
Baie de Saint-Jean-de-Luz

Randonnée au Roc des Tours

Une semaine de vacances du côté du Grand Bornand, dans les Alpes. Entre moult jeux de société et repas à base de fromage et pomme de terre, une rando (avant les chutes de neige de la seconde partie du séjour).

Portrait d’un bouquetin
Versant d’en face
A l’ombre
Quelques sommets enneigés
Les Aravis, il me semble
Deux petits sommets
Panorama depuis la croix du Roc des Tours
Montagne et brume bleutée
Montagne et lumière orangée
Fin de journée

Entre fauves, de Colin Niel

Roman français de 2020. Martin est agent du parc national des Pyrénées, obsédé par la Nature et farouchement anti-chasse. Apolline est chasseuse à l’arc, fille d’un notable palois, et en partance pour la Namibie pour y chasser un lion classé animal problématique. Komuti est un éleveur himba, dont le troupeau a été décimé par le lion en question. Leurs trois vies vont se croiser dans une narration qui fait des allers retours temporels pour raconter en parallèle la chasse du lion par Komuti et Apolline, et l’identification d’Apolline par Martin à partir d’une photo de sa chasse postée sur les réseaux sociaux.

J’ai bien aimé. J’avais peur que ce soit assez cliché au début, mais la narration propose plusieurs fausses pistes, donne en parallèle le point de vue des trois personnages (et ce qu’ils s’imaginent les uns sur les autres) et les fait évoluer. L’empathie qu’on peut avoir pour le personnage de Martin au début s’évapore au fur et à mesure du roman. C’est écrit un peu comme une murder (et comme une tragédie, pour un sous-plot qu’on voit venir de loin mais qui marche bien dans le style He who fights monsters…).

Randonnée au col de Jou

Randonnée dans les Pyrénées Orientales au moment de la bascule entre « six mois de sécheresse » et « chutes de neige abondante. Résultat, on a eu des paysages très différents à la montée et à la descente. Nuit passée en cabane forestière non gardée, montée un peu plus haut le matin une fois les chutes de neige calmée, déjeuner dans un autre refuge, puis redescente.

Le refuge à notre arrivée
Même pas 24h plus tard
L’intérieur du refuge
Le matin