Film étatsunien de 1988. Ça vaut le coup de le voir sans rien en savoir.
Divulgâchage ci-dessous
Arthur et Anita Pope sont recherchés par le FBI depuis 15 ans pour un attentat d’extrême-gauche contre un laboratoire militaire durant la guerre du Vietnam. En cavale depuis tout ce temps, ils bougent tous les quelques mois avec leurs deux fils, Danny et Harry. Alors que la famille s’installe dans une nouvelle ville, Danny rencontre un professeur de musique qui est persuadé que son talent au piano vaut le coup d’être approfondi et pourrait lui ouvrir les portes d’un college prestigieux. Et il rencontre aussi la fille de son professeur de piano, Lorna, avec qui il est rapidement clair qu’ils ont une attirance mutuelle. Danny est alors partagé entre son envie de rester avec sa famille lors de l’inévitable prochain déménagement et la possibilité d’une vie classique, les deux étant fortement incompatible…
J’ai beaucoup aimé (et beaucoup pleuré). J’ai trouvé que le jeu d’acteur était parfois un peu étrange, mais les personnages sont très bien caractérisés (le rôle d’Anita notamment étant super), les enjeux politiques et personnels se mélangent super bien. Ça m’a évidemment fait penser à The Americans, et un peu à Mercy Mary Patty, mais filmé comme une romance d’été. C’est étrange parce que c’est à la fois très « léger » dans la façon dont c’est filmé : on voit des lycéens qui font du baseball, c’est l’été, il fait beau, la nature est luxuriante, les gens ont leur premier baiser, il faut savoir à quelle école on va candidater – ça pourrait être The Girl who leapt through time, et à la fois y’a d’énormes enjeux émotionnels et des personnages qui sont en miettes.
Recommandé.
Une réflexion sur « Running on empty, de Sidney Lumet »