Roman états-unien de science-fiction. Un petit noyau d’humains arrivent sur Pax, une planète dans la zone habitable d’une étoile lointaine. Peu nombreux et ayant perdu des ressources durant leur long voyage, ils tentent de créer une société humaine basée sur la coopération et le pacifisme, tout en s’adaptant à la biologie de Pax. Ils découvrent rapidement que sur Pax, où la vie existe depuis bien plus longtemps que sur la Terre, de nombreuses formes de vie présentent une forme d’intelligence, la plus développée se trouvant chez différentes espèces de plantes, avec lesquelles les humains vont devoir coopérer.
J’ai beaucoup aimé. Chaque chapitre est centré sur un personnage d’une génération humaine différente, couvrant un siècle d’histoire et sept générations. On voit l’évolution de la compréhension des Humain.es de leur environnement et de leur relation avec différentes espèces. On a aussi à plusieurs moment le point de vue d’une plante, assez bien rendu, notamment la description de leurs relations avec les autres plantes, les différences de perception temporelle et de capacités de communication. C’est un roman de premierS contactS, avec des espèces assez originale. J’aime beaucoup notamment le fil de la rencontre avec les Glassmakers, et les différences radicales entre les attentes des Humain.es et la réalité du contact, et comment ce fait est lié à l’idéalisation des Glassmakers par les Humain.es comme une espèce qui parlerait d’une seule voix, parfaite et forcément plus avancée.
Une réflexion sur « Semiosis, de Sue Burke »