Port Authority, de Danielle Lessovitz

Film de 2019. Paul, un jeune homme blanc un peu paumé débarque à New York. Il se lie d’amitié avec un autre mec blanc un peu louche qui lui fournit une place dans un centre d’accueil pour SDF et le recrute dans son équipe de « déménageurs », en fait des mecs qui expulsent les familles pauvres avec des loyers impayés. En parallèle, Paul tombe amoureux de Wye, une fille noire et trans qui fréquente la scène ball. Les deux aspects ne sont pas exactement compatibles et vont finir par s’entrechoquer.

Je trouve que le film passe beaucoup de chose au personnage principal. Il se comporte pas mal comme un connard, mais comme c’est le héros les gens en tolèrent beaucoup plus de lui que ce qu’ils ne devraient. De plus c’est assez clairement le personnage le moins intéressant du film. C’est dommage parce que par ailleurs c’était intéressant d’avoir un film qui montre la scène ball (perso c’est le genre de truc que je connais absolument pas), mais pourquoi cet insert assez forcé d’un perso blanc ? D’ailleurs au début du film un perso lui dit « t’es pas le bienvenu ici, t’as tout le reste de la ville à dispo, ici c’est un safe space pour les personnes queers racisées, barre-toi », ce qui paraissait fort bien, mais ensuite tout le reste du film le montre qui se réincruste sans être called out de nouveau, juste parce qu’une meuf crushe sur lui.

Globalement, avis mitigé.

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