Cloak and Dagger, de Joe Pokaski

Une série télé dans l’univers Marvel. A la Nouvelle Orléans, deux adolescents découvrent qu’ils disposent de super-pouvoirs et d’une connexion l’un à l’autre.

La série était marquetée Young Adult, j’avais un peu peur que ça donne des thèmes mièvres mais au contraire, très bonne surprise, c’est probablement une des séries Marvel les plus intéressantes, avec la S1 de Jessica Jones. La série commence avec un trope ultra cliché : la petite fille blanche propre sur elle qui fait du ballet et le jeune noir issu des quartiers défavorisés, pour immédiatement le subvertir, c’était très bienvenu. Par ailleurs plusieurs personnages féminins forts, souvent qui reprennent des tropes masculins classique : la détective alcoolique, la tueuse à gages froide… 

La série parle de violences policières, d’abus de drogues, de relations familiales complexes, de mégacorporations maléfiques (un des grands méchants de la série est la compagnie pétrolière Roxxon, qui fore dans le Golfe avec un mystérieux « rig expérimental »). Belle mise en scène, notamment des séquences oniriques/mystiques bien réussies esthétiquement, et une super bande son. 

Tout n’est pas parfait cependant : certains personnages (la mère de Thandi notamment) change beaucoup trop de caractère d’un bout à l’autre de la saison. Deux policiers adultes acceptent de laisser un random ado les aider et se mettre en danger. Ça reste mineur. Plus décevant, j’ai trouvé le season finale baclé par rapport au reste de la série. Tout se précipite d’un coup, les persos se disent « oh mais si la solution c’était ça ? » et ça l’est out of nowhere, sans lien avec tout ce qu’on a vu avant, et les effets spéciaux perdent en réussite.

Mais globalement je recommande.

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