Visionnages

Future Cops de Wong Jing. Un nanar Hong-kongais inspiré des personnages de Street Fighter. C’est du n’importe quoi du début à la fin, toujours de façon surprenante, surjouée, absurde. Du coup c’est assez cool à regarder. Je le place à côté de l’adaptation filmique des Trois Mousquetaires pour ça.

Dikkenek, d’Olivier Van Hoofstadt. Un film belge avec des personnages bêtes et méchants. Pour le coup j’ai pas du tout aimé. C’est supposé être un film culte mais je comprends pas pourquoi. Blagues sur le viol, violence gratuite, y’a effectivement quelques passages/répliques marrant-e-s mais ça vaut clairement pas de se taper tout le film.

Kiss Kiss Bang Bang, de Shane Black. Comédie autour de l’élucidation d’un double meurtre. Un Robert Downey Jr. qui joue un cambrioleur pas très malin qui se retrouve acteur à l’essai puis détective amateur. Le film va à toute vitesse et est très sympa. Quelques réserves sur 1/ Les soudaines capacités de visée et de maîtrise d’une arme du héros à la fin. 2/ La morale très année 50 de certains personnages (au premier lieu le héros qui est chevaleresque mais qui comprend pas qu’une fille puisse avoir envie de coucher et qui passe son temps à faire des blagues sur la sexualité de son mentor détective, gay). Contourné cependant quand le partenaire en question utilise l’homophobie d’un méchant pour détourner son attention du fait qu’il à une arme dissimulée sur lui.

THX 1138, de George Lucas. Dans un univers dystopique ou tout le monde est sous drogue contrôlant l’humeur et où la sexualité est illégale, une femme refuse de se plier au système et supprime sa drogue et celle de son colocataire. Je sais pas trop. L’histoire est confuse, c’est une succession de scène assez peu reliées entre elles finalement. J’ai pas spécialement vu de message. On se laisse porter, y’a des passages cools, mais voilà. J’ai pas été incroyablement marqué. J’ai vu des bouts du remaster récent et il y a des incrustations 3D dégueulasses.

Locke, de Steven Knight. La veille de la coulée de fondations pour un gratte-ciel, le contremaître du chantier décide de partir vers Londres au lieu de rentrer chez lui et prévient son chef et son assistant qu’il ne pourra pas être présent le lendemain. Le film est entièrement tourné dans et autour de sa voiture durant son trajet. Tom Hardy est le seul acteur si l’on excepte quelques plans au début. Le film tourne autour des conversations téléphoniques qu’il a tout au long du trajet avec sa famille, ses collègues et la personne qui l’attend à Londres. La performance d’acteur d’Hardy est très bonne, je comprends le concept du film, mais il ne m’a pas touché pour autant. Trop de plans qui se répètent (y’a pas tant d’angles que ça depuis lesquels filmer une voiture).

Land and Freedom, de Ken Loach. La guerre d’Espagne, depuis le point de vue d’un communiste irlandais qui joint une brigade du POUM. Présentant les enjeux, les dissenssions entre les diverses factions des républicains, la réalité de l’engagement, les discussions sur la collectivisation des terres… J’ai beaucoup aimé (petit bémol sur le fait qu’il y ait un subplot romantique qui n’apporte rien à l’histoire, mais c’est vraiment mineur). Porque la batalla es larga y son muchos, pero nosotros somos muchos más, siempre seremos muchos más. ¡El mañana es nuestro compañeros! La lucha continua. ¡No pasarán! »

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