Archives mensuelles : juillet 2012

Pittsburgh

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Ballade à Pittsburgh aujourd’hui. Visite du musée Warhol (Pittsburgh est sa ville de naissance) et de la Mattress Factory, un atelier/galerie d’art contemporain dans une vieille usine. Le site était magnifique mais je n’ai été convaincu que par une partie des installations, celles plus orientées architecture.

Niagara and Canada

Hier, nous avons atteint le Septentrion de notre périple avec un arrêt aux chutes du Niagara.
Les chutes, c’est de l’eau (beaucoup), un dénivelé, des touristes (étonnamment peu), des Kaways jaunes et des sandalettes d’une élégance rare, des idiots qui vont se percher quasi sous les chutes équipés des items précédents, et des milliers de photos identiques.

Ensuite, nous sommes allés au Canada. Je pense que c’est la toute première fois que je passe une frontière à pied. L’entrée coté États-Unis est derrière un bâtiment, coincé contre un parc, on a vraiment pas l’impression d’aller vers la frontière entre la première puissance mondiale et un de ses alliés riches et influents.
Toronto ressemble énormément aux États-Unis, avec une énorme zone touristique qui jouxte la frontière.
On a fait les photos d’usage une fois de plus, sur la frontière même.

Jeu-concours : estimez le nombre de touristes détenteurs d’une photo identique.

Mon swag n’a que faire de ce kaway

Le monstre des chutes

Aujourd’hui, ce fut baignade dans le lac Érié et shopping dans un centre commercial constitué de magasins de sorties d’usine. Nous avons déjeuné dans un Five Guys, fast-food qui a révolutionné ma conception du hamburger : excellent steak, produit frais, cacahuètes dans leur cosse en apéritif pour patienter en attendant la commande, le restau ne puait pas la vieille huile de friture… Bref l’antithèse du MacDo français.

Cher Paul,

Tu trouves que le blog est un moyen par trop impersonnel de donner de ses nouvelles. J’en prends acte et sur la suggestion d’Alexandra, j’écris cet article rien que pour toi.

Comme tu le sais peut-être déja, je suis aux États-Unis pour trois semaines. En ce moment c’est séjour en famille donc pas forcément la partie la plus funky, mais bon on voit du paysage et des sites historiques et c’est déja pas mal. Aujourd’hui c’était la Guerre de Sécession pour les Nul-le-s (grand moment, ma mère et ses connaissances en Histoire : « c’était la guerre contre les indiens, non ? »), on est allé sur le site de la bataille de Gettysburg (plus grande bataille de la guerre, blablabla) : c’est des collines boisées avec un mémorial à l’Américaine : un truc en pierre dans lequel tu peux monter, surplombé par un Ange de la Victoire (don’t blink). Les paysages sont jolis, on dirait la France en plus grand. Les radios diffusent toutes la même Pop-Rock entrecoupée de plages publicitaires longues comme un jour sans pain mais je men fiche, je fais l’autiste avec mon iPod (pour changer). A propos de musique, possèdes-tu un compte Grooveshark ? Si oui, pourrait tu m’envoyer ton identifiant, que je te suive ?
J’espère que les jours à venir seront un poil plus animés et chargés de choses à raconter (j’ai bon espoir, là on trace pour aller jusqu’aux Chutes du Niagara, après ça devrait être plus paisible et surtout plus urbain (donc incluant des centres commerciaux dans lesquels je compte bien jouir de l’absence totale de taxes sur les vêtements en Pennsylvanie))

Gros bisous (et à PY aussi), et une fois de plus j’adore ton logo.

PS : as-tu déja fini ton stage ? Quand seras-tu à Paris ? Des faits marquants à raconter ?

PPS : L’Amérique dans toute sa splendeur en une seule photo.

Parce qu’au Mega, je suis sur qu’on sera trop fatigué-e-s pour réussir à rassembler 12 gobelets et une balle de ping-pong de nous-mêmes.

PPPS : il y aura plus de photos une fois que j’aurais trouvé un moyen de récupérer le contenu de la carte mémoire de l’appareil photo sans câble ni slot pour carte mémoire.

All Across the Atlantic

C’est par un trajet en taxi parisien qu’a commencée cette expédition. Sur la banquette arrière coincé entre deux parents excités comme des puces et se chamaillant pour savoir « depuis combien de temps cette rue est en sens interdit » (Réponse : on s’en fout), j’avais l’impression d’avoir perdu quelques années. Des formalités d’enregistrement ralentie par une colonie d’américains dont tous les membres avait un excès de bagage et une propension à tenter de négocier pour les faire tout de même passer dans l’avion sans payer, un embarquement avec une heure de retard, et nous voilà en train de voler dans un A380, fleuron du savoir technologique européen. On fait passer le trajet à grandes rasades de culture : Memento de Nolan, Mort dans l’après-midi d’Hemingway, Curb Your Enthusiasm de Larry David, bataille de coussins avec ma mère (l’impression que c’était elle qui avait perdu quelques années cette fois), et nous voici à Washington Dulles. Formalités d’entrée sur le territoire américain, le douanier me fait remarquer que j’ai oublié de rendre un formulaire de sortie à la fin de mon précédent séjour et que je suis du coup en situation irrégulière… Oups… Il me laisse tout de même rentrer en me disant de régulariser cela au plus vite. Vérification faite, la situation se régularise d’elle même, je vais juste retirer le formulaire en question du passeport…
Location d’une voiture, la conduite parentale est un peu laborieuse entre le manque de sommeil et les mystères de la boite semi-automatique.
Récupération de Raphaël auprès de la famille chez laquelle il faisait un échange, il est américanisé au possible : T-shirt Superman, short de sport, casquette des Chicago Bulls vissée sur le crâne…
Nous nous effondrons à l’hôtel pour récupérer notre sommeil en retard et arrêter de nous énerver sur chaque broutille.
Aujourd’hui, ce sera pays amish et autoroute.

PS : le titre de ce billet est emprunté au projet All Around the Atlantic auquel je vais un peu de publicité parce qu’il est génial et porté par des gens formidables. Si vous avez un peu d’argent à donner à une bonne cause et/où à de jeunes gens dynamiques et épris d’aventure, n’hésitez pas.

Saison 2

Well, well, well.

Mon aventure indienne est finie depuis un mois, la poussière en est plus ou moins retombée (présentation des résultats, récupération d’un portable français, reconnexion avec les gens en France…) et ce blog s’assoupissait tranquillement.

Mais j’avais encore la bougeotte et l’envie de prêcher dans le désert. C’est pourquoi je rempile avec une nouvelle série d’articles – une courte saison de webisodes, pourrait-on dire- avant un retour en fanfare à la rentrée pour relater mes aventures au Kenya. Au programme de cet été, donc, trois semaines au pays de la Liberté et du fromage en spray, les États-Unis d’Amérique. Dix jours en famille avec mes deux parents et mon frère Raphaël, puis six jours à Philadephie avec J., le coloc avec lequel j’ai vécu 2 mois en Californie durant l’été 2011, enfin huit jours à Washington avec K. rencontrée en Inde.

Faites flottez vos drapeaux, ressortez vos tenues de quarterback du placard, et God bless America!