Promenade avec OC dans Biarritz pour retrouver du street-art aperçu en passant en bus le premier jour. C’était assez pluvieux et sombre mais on a fini par trouver ce que l’on cherchait. On n’est pas rentrés dans l’entrepôt lui-même parce que ça avait pas l’air ultra-stable.
Archives par mot-clé : street art
Biarritz
Nouveau séjour à Biarritz. Du street art installé cet été, des couchers de soleil, (du temps gris maintenant pour mettre en ligne).
Aérosol
Friche de la SNCF transformée en lieu éphémère avec graphes autorisés, food-trucks et musée du street art, pour les 6 mois précédant sa démolition. J’ai pas visit la partie musée, payante, mais pour le reste j’ai été un peu déçu. Ça fait très propre sur soi, domestication du street art. C’était sympa de le voir une fois, mais c’est gentiment hipster, et c’est vraiment le showroom de la gentrification du quartier (typiquement, l’assistance sur place était majoritairement jeune, blanche et visiblement relativement aisée, je rentrais parfaitement dans la case.
Et en plus c’était un peu petit, ça n’avait pas le côté un peu foutraque de Ground Control ou autre lieu strictement sur le même créneau mais plus ambitieux.
Après c’était cool d’y aller entre amis, de faire un tour dedans et aller voir ailleurs si on y était :)
Animaux et street art
Cette photo me fait une excellente transition des animaux au street-art. J’avais aussi pris en photo un geai tout proche de moi dans un arbre, mais j’avais laissé l’autofocus et j’ai eu de magnifique focus sur des branches d’arbres pas du tout dans le même plan.
Rehab 2 A
Samedi dernier, sur la proposition d’a3nm, je suis allé voir avec Mc et lui l’exposition Rehab 2. Même concept de la Tour XIII en son temps : un bâtiment qui va être réhabilité est confié avant les travaux à une équipe de street artistes. Nous sommes arrivés vers 12h à l’exposition. On est rentré directement, c’était à prix libre, on a fait notre chemin dans les étages (ce qui est bien quand on fait des activités avec ces deux-là, c’est qu’on a un commentaire bonus sur le chemin optimal à prendre dans le bâtiment avec des considérations de théorie des graphes). Nous sommes allés manger chez a3nm après puis nous sommes revenus prendre des bières au bar installé devant le bâtiment dans le parc de Cité U. Nous avons pu les savourer en contemplant la file qu’il y avait désormais pour accéder à l’expo. C’était fort cool, j’ai pris plein de photos dont je vais mettre une partie non-négligeable dans ce post et les prochains.
Défense et al
Quelques photos de la Défense et de d’autres coins de la région parisienne.
Street-art florentin
J’ai fait une gallerie avec le reste du street-art de Florence que je voulais mettre en avant. Y’a des trucs qui sont plus de la politique que de l’art mais que je voulais montrer aussi, j’ai tout mis ensemble sans me poser de questions. Ça apportait vraiment qq chose à la ville cette profusion de street-art, parce que ça fait un peu ville-musée bien bourgeoise par ailleurs.
Blub & MEP
Voyage en Italie, donc. 2,5 jours à Florence, où on a visité plein de trucs, j’ai pris plein de photos, on a trouvé quelques géocaches. On a aussi vu beaucoup de street-art, qui se marie bien avec tous les petits autels qui parsèment la ville. Des tags, des graphes, et beaucoup de collages.
Commençons par deux artistes assez prolifiques : Blub et le Movimento per la Emancipazione della Poesia. Pleins d’œuvres des deux vues un peu partout dans la ville. Je suppose que Blub c’est en rapport avec le changement climatique et la montée des océans. Le MEP on a vu beaucoup plus d’œuvres que ça mais comme ce sont des textes je n’ai pas tout mis, ça rend pas visuellement ouffement, mais c’est assez cool.
Faites le mur, de Banksy
Documenteur sur le street-art, la commercialisation en galerie et le concept de fraude artistique; Banksy se donne un peu facilement le beau rôle. Sympa pour voir des images d’artistes en train d’installer leurs œuvres, mais on ne voit que des street-artistes et aucun graffeur. Et puis il est là « oh là là la commercialisation c’est mal » alors qu’il organise des expos et des ventes, c’est un peu du foutage de gueule.
The Writers, de Marc-Aurèle Vecchione
Documentaire sur le graffiti parisien de 83 à 2003.
Assez intéressant, retrace l’évolution des différents styles, les différentes générations, les challenges esthétiques et techniques (graffer beau ou graffer dans un endroit difficile/illégal d’accès), les évolutions de la répression (ce qui explique notamment pourquoi le métro n’est plus couvert de tags comme dans les années 80/90).
Le montage pourrait être plus nerveux par moment et les effets spéciaux moches sur le plan de métro disparaître, mais beaucoup d’artistes interviewés (zéro femme cependant, ok la sociologie du graff ça doit pas être du tout 50/50 mais quand même…), beaucoup de graffs montrés, avec éventuellement les dessins préliminaires dans les books et de bonnes images d’archives. Ça vaut le coup de le voir (et au passage je m’interroge sur à quel point le « ne rien prendre/ne rien laisser » des explorateurs urbains est socialement connoté quand on voit comment il s’oppose à l’occupation de l’espace des graffeurs. À quel point on fait ça quand on se sent déjà légitime dans un espace sans avoir à y apposer sa marque en plus ?)