Le premier roman de Madeline Miller, mais le second que je lis après Circe. C’était sympa mais j’ai trouvé Circe plus abouti, du coup je recommande de les lire dans l’ordre de publication.
The Song of Achilles raconte, du point de vue de Patrocle, la vie et la mort d’Achille (et la sienne). Depuis leur rencontre enfants jusqu’à leurs morts sous les murs de Troie dans la dernière année de la guerre, en passant par leur éducation par le centaure Chiron, le déguisement d’Achille en femme pour échapper à son obligation de venir assiéger Troie. Madeline Miller raconte l’amour entre les deux hommes, la prophétie qui destine Achille à la grandeur, son choix de s’y conformer, la relation des deux hommes aux différents protagonistes de la guerre de Troie et à leurs familles respectives. Comme Circe le texte donne une vision plus humaine des mythes grecs, mais là je trouve qu’on reste plus sur un mythe vu et revu, là où Circe donne l’impression de combler les blancs du texte et de donner une perspective vraiment alternative. Dans les deux on a le point de vue d’un personnage subalterne qui ne parle pas sinon, mais Patrocle reste très passif et dans l’ombre d’Achille dans ce texte, là où Circe, même si elle est contrainte à obéir aux décrets divins, a cependant plus d’initiative.
Je recommande les deux, mais avec une préférence pour Circe, donc.