Exposition « Actio ! », offerte par une amie qui travaille dans le studio de Constance Guisset. C’était assez intéressant, j’ai beaucoup aimé toute la partie dialogue entre les œuvres, c’était la première fois que je venais au Musée des Arts Décoratifs et il y avait en soi de très beaux objets (on n’a vu que des collections médiévales en plus des œuvres installées pour l’exposition).
Les oeuvres (objets ?) de Constance Guisset étaient cools aussi, après même s’il y a une volonté d’accessibilité dans son design et des questions de redesigner pour avoir des processus de fabrication à terme moins coûteux, tout n’est clairement pas accessible à tou⋅te⋅s en terme de prix, mais dans le cadre d’un musée c’était intéressant.
Exposition pour laquelle j’avais deux places gratuites pour une visite guidée. J’y suis allé avec une amie conférencière des musées nationaux, et vu le niveau de la guide officielle, on a rapidement décidé de faire notre propre visite.
Il y a avait de très beaux objets, l’exposition partait des débuts du christianisme jusqu’à la période actuelle, en parlant des courants monastiques, de la coexistence plus ou moins pacifique avec les populations juives et musulmanes, des rapports diplomatiques entre Orient et Occident… C’était très intéressant et bien d’entendre parler des chrétien⋅ne⋅s d’Orient dans un contexte pas politiquement instrumentalisé (généralement à des fins islamophobes).
En plus du street-art, il faut bien reconnaitre que l’architecture bourgeoise voire noble voire royale voire impériale du quartier rend plutôt bien en photo (même si ça ne m’enlèvera jamais mon amour du béton brut).
Passage par la Tate Gallery pour voir des Turners (romantisme à son maximum), plus quelques œuvres plus moderne et pour certaines carrément WTF.
Déambulations sur les quais de la Tamise, repas dans un marché avec plein de stand de bouffe pas chère de partout dans le monde (burger de confit de canard, frittes à la truffe, chaï, masala dosa, café éthiopien, gâteau au chocolat et à la cardamone), beaucoup trop de monde venu se promener/ regarder un mec jongler avec des sabres depuis un monocycle avec une selle de 2m.
Je dois dire que je ne m’attendais pas à trouver une mosaïque reprenant les slogans de Nuit Debout et des manifestations contre la Loi Travaille! sur les bords de la Tamise
Visite du musée de l’ancien évêché de Grenoble, qui présente l’histoire de la ville et de la région, et montre in situ les fondations de la muraille et des bâtiments de l’évêché de la ville romaine. L’expo est globalement bien faite même si la partie fondations mériterait davantage d’éclairage. Il y avait en sus l’expo temporaire Pic & Bulle, sur les montagnes dans la BD, qui présentait plein de planches magnifiques.
J’avais visité le musée en mai 2016. J’ai tenté de retrouver l’article correspondant en mettant les photos de l’expo Kandinsky, et nada. Par contre elles sont sur mon ordi. Je ne sais pas si je ne les avais pas trouvées assez bonne à l’époque, mais je trouve qu’il y en a de pas mal dans le tas en les regardant maintenant, je les mets donc ici. J’aurais dû davantage photographier les cartels pour avoir les noms des œuvres et artistes par contre.
Après Kandinsky, on a fait un tour dans le reste du musée, pour voir les autres œuvres des collections (en faisant que l’abstrait, moderne et contemporain ça va relativement vite). C’était fort sympa, on a ensuite mangé un fort bon sandwich libanais dans le centre ville allant d’aller passer l’après-midi à travailler avec plus ou moins de conviction.
Exposition au musée de Grenoble. C’était cool quoiqu’un peu bondé, et les cartels aurait pu détailler un peu plus. Mais il y avait vraiment de belles œuvres, que je connaissais assez peu, très diverses dans les formats, les styles, les matériaux.
Promenade à vélo avec OC. À la base on voulait aller voir un bâtiment abandonné mais c’était trop loin et après avoir visité le Cyclop’ à mi-chemin, on a décidé de rentrer. Le Cyclop’ c’est une scultpure monumentale (une vingtaine de mètres de haut) de Jean Tinguely, construite sur 20 ans et illégalement (il possédait le terrain mais n’a jamais demandé de permis, qu’il n’aurait pas eu, les constructions en forêt, qui plus est sur sol sablonneux, n’étant pas tout à fait autorisées en France). Il a travaillé sur la sculpture avec d’autres artistes et leur famille, notamment avec sa femme Nikki de Saint-Phalle. Les matériaux ont été récupérés plus ou moins légalement (il y a notamment une bouche d’aération « emprunté » sur le chantier du musée Beaubourg). On ne pouvait pas prendre de photos à l’intérieur pour cause de droits d’auteur (meh), mais il y avait des œuvres de Nikki de Saint-Phalle et de d’autres artistes. On peut monter jusqu’en haut de la sculpture, il y a une énorme machinerie inutile (qui sert juste à voir son mécanisme en action), une oreille qui peut être actionnée par un moteur indépendant, un petit théâtre avec une pièce jouée par des automates sur deux minutes, une chambre de bonne mise à 90°, un hommage à Mai 68, un wagon qui a servi au transport des déportés durant la Seconde Guerre Mondiale… globalement c’était assez cool.
Ensuite nous sommes rentrés par de petits chemins entre champs et bois, avec la nuit qui tombait et la brume qui montait. Ça faisait très espace liminal, et nous aurions croisé un homme attendant seul à un carrefour avec un attaché case contenant des contrats à nos noms que je n’aurais pas été plus étonné que ça.