Or donc, j’ai presque fini mon rapport de stage. Presque, parce que j’attends encore que l’on m’envoie les sorties d’un modèle que mes données ont aidé à paramétrer et que ça ferait bien d’avoir ça dans le rapport. J’ai plus de place pour les caser, mais passons.
Les derniers jours ont été intéressants. J’ai bossé. Beaucoup bossé, parce que j’étais clairement en retard sur ce rendu. Par un certain côté ça a été satisfaisant de bosser comme ça, je ne l’avais plus fait depuis la prépa et c’est cool de m’apercevoir que j’en ai encore la capacité, quand y’a une motivation. En même temps, j’aurais largement préféré faire les choses plus tôt et plus calmement, et aussi mieux. Parce que je suis pas vraiment satisfait de ce stage.
J’aurais dû plus m’impliquer dans la vie du labo. J’aurais dû faire plus de bibliographie au départ. J’aurais dû me souvenir de trucs basiques que je savais très bien faire dans mes stages précédents.
J’ai réalisé des trucs cependant. Je bosse mieux quand je suis pas en France, parce que je suis éloigné des gens qui me proposent des distractions. Je suis pas sûr que ce soit très positif, cependant. J’ai réalisé qu’il me fallait des deadlines à court terme et pas juste un « t’auras un rapport à taper dans quatre mois ». Ça confirme que j’ai bien fait de faire une prépa et pas la fac, c’est plutôt cool.
Tout ça me laisse tout de même un peu inquiet sur mon avenir professionnel. Disons que le monde de la recherche semble de moins en moins être celui qu’il faut pour que je m’épanouisse dans mon travail, sans pour autant que se dessine une alternative viable. Mon implication dans mes différentes activités extra-professionnelles a été productive, cependant. Y a-t-il moyen de professionnaliser l’exploration urbaine, la gestion du logement de 400 étudiants ou le détournement d’affichages publics ? Ce serait pratique.